-
par la Bible
-
par la création (Ps
19,1)
-
par des témoins :
Adam, les patriarches, les
prophètes…
-
et surtout en Jésus
(Héb 1,1 ; Jn 1, 18)
C’est
un être unique en trois personnes : Père,
Fils et
Saint-Esprit.
Il
possède des attributs (ou qualités)
exceptionnels :
-
Il est
éternel (2 Pi 3,8)
-
Il est
omniscient et omniprésent (Ps 139)
-
Il est
esprit (Jn 4,24) et donc invisible.
-
Il est
saint (Jn 17,11), parfait.
-
Il est
amour (1 Jn 4,16), et il aime chacun de
nous.
(Gérard
Roche - Camp Pyrénées 2004)
Examinons
tout d’abord qui est Satan.
Satan
signifie adversaire, il est opposé à Dieu et
aux humains.
Diable
signifie accusateur et menteur, il trompe les
hommes et les accable.
En
Ézéchiel 38,12-15, nous découvrons comment cet
ange puissant est tombé et s’est élevé
contre Dieu.
Dieu
ne l’a pas détruit, et nous ne pouvons pas
y donner d’explication contenue dans la
Bible. Toutefois, Satan a été vaincu par
Jésus-Christ à la croix. C’était annoncé
dès le début de l’histoire de
l’humanité (Gen 3,15). Avant le Jugement
dernier, il sera détruit (Apoc 20,7-10).
(Gérard
Roche - Camp Pyrénées 2004)
Il
faut faire attention à ne pas avoir avec Dieu
une relation basée sur nos besoins. Beaucoup de
gens ont exclu Dieu de leur vie parce qu’ils
vivent dans le confort et l’abondance.
Jusqu’au jour où…
On
peut vivre sans Dieu, mais le connaître donne un
sens et une dimension nouvelle à
l’existence : c’est dépasser le
monde matériel et temporel pour penser à
l’éternité.
C’est
que Dieu est caché et mystérieux :
c’est volontaire de sa part (Prov 25,2). Il
ne se rencontre pas par la vue mais par la foi
(Héb 11,6). C’est comme ça qu’il
l’a voulu pour mettre tous les hommes à
égalité devant lui.
(camp
Villard 2004)
Pourquoi Dieu a-t-il
permis que l’homme soit méchant ?
Dieu
est souverain : sa créature ne peut pas lui
demander de rendre des comptes sur le façon dont
il a voulu l’histoire du monde (Rom 9,20).
Quelques
explications nous ont quand même fournies par la
Bible : la méchanceté du cœur humain
permet à Dieu de montrer sa puissance en
jugement, mais aussi sa miséricorde envers ceux
qui croient (Rom 9,22- 25).
Il
faut aussi considérer les choses dans leur
ensemble : Dieu a permis que l’homme
devienne méchant, mais il lui a aussi offert une
possibilité de se faire pardonner et de devenir
meilleur (1 Jn 3,4- 6) : se faire pardonner
en croyant au sacrifice de Jésus, et devenir
meilleur par l’action du Saint- Esprit en
lui.
(Gérard
- Camp Pyrénées 2003)
Pourquoi Dieu
fait-il souffrir et mourir les
innocents (Job par exemple) ?
Dans
les évangiles, Jésus a expliqué à deux
reprises que les malheurs touchaient autant les
innocents que les méchants (Luc 13,1- 5 et Jn
9,1- 3).
-
La souffrance touche tous les hommes
parce qu’ils sont pécheurs par
nature. C’est une conséquence de la
chute d’Adam et Ève.
-
En même temps, Dieu permet
l’épreuve dans un but : Amener
les non-croyants à se repentir, et les
croyants à progresser (Jac 1,2- 4).
Job
a été durement touché mais à cette occasion,
il a montré de nobles sentiments en acceptant
ses malheurs (Job 1,21) et en reconnaissant sa
petitesse et la grandeur de Dieu (Job 42,3)
Nos
malheurs ne doivent pas nous laisser penser que
Dieu est cynique. C’est simplement
qu’il raisonne et agit non pas à
l’échelle d’une vie humaine mais à
celle de l’éternité. Essayons de faire de
même !
(Gérard
- Camp Pyrénées 2003)
Il
y a la misère due à l’homme.
Exemples : la guerre, les meurtres, les
inégalités, … Un philosophe a dit :
« l’homme est un loup pour
l’homme ».
Dieu
a laissé l’homme libre de faire des bonnes,
mais aussi des mauvaises choses, car le cœur
de l’homme est mauvais, conséquence du
péché.
Il
y a la misère voulue ou permise par Dieu :
séismes, catastrophes naturelles, inondations,
accidents, maladies, handicaps, … Cela
touche l’homme en général, pas forcément
les « plus pécheurs » (ex. :
Luc 13 v. 23), mais c’est pour rappeler à
l’homme qu’il est pécheur, et
c’est permis par Dieu pour que les gens
puissent se poser des questions : Dieu
trouve bon de parler à ces gens là à un moment
donné (ex. : les tremblements de terre en
Amérique du Sud ont en général toujours été
suivi d’une vague de conversions).
(camp
Villard 2002)
Qu’y avait-il avant
la création de l’Univers ?
Le
livre de la Genèse nous parle du début de la
création de Dieu : « Au commencement
Dieu créa les cieux et la terre ». (Gen
1 :1). Mais le début de l’Évangile de
Jean nous parle
d’un commencement
beaucoup plus ancien, situé dans
l’éternité passée : « Au
commencement était la Parole; et la Parole
était auprès de Dieu; et la Parole était Dieu ».
(Jean 1 :1)
Avant la création de l’univers, il y avait
donc Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Dieu est
depuis toujours, et pour toujours, il transcende
le temps : « Mais n’ignorez pas
cette chose, bien aimés, c’est qu’un
jour est devant le Seigneur comme mille ans, et
mille ans comme un jour ». (1 Pi 3:8)
(Camp
Pyrénées 2002)
Peut-on
réellement connaître Dieu par les religions
bouddhiste, musulmane, juive ?
« Tous
les chemins mènent à Rome » dit-on.
Toutes les religions ne seraient-elles pas des
moyens différents d’aller à Dieu ? En
fait, cette façon de voir les choses n’est
ni plus ni moins qu’une conception du Nouvel
âge, fortement inspiré des religions
orientales. Le christianisme ne s’accommode
pas de cette soupe aux religions. « Nul ne
vient au Père que par moi » a dit
Jésus-Christ. Toutes les religions ont certes du
bon, mais aucune ne correspond vraiment à la
sainteté et à l’amour de Dieu.
-
le bouddhisme considère que le désir
est l’ennemi absolu car il est la
cause de toute souffrance. Il faut donc
faire taire ses désirs le plus possible
dans sa vie. Cela permettra de mettre fin
aux réincarnations successives et
d’atteindre enfin le Nirvana
(« extinction »), c’est
à dire l’état de bonheur absolu
qui consiste … à ne plus avoir
aucun désir ! Ça fait rêver…
Le bouddhisme est une religion de
la non- vie. Ceux qui s’intéressent
aux méthodes orientales de relaxation,
etc.… ne s’en rendent pas
toujours compte.
-
le judaïsme est basé sur le respect de
la loi de Moïse. Malheureusement, tout
l’Ancien Testament montre la
difficulté qu’il y a à faire
« tout ce que l’Éternel a
dit » (Exode 19:8). Sans Christ
pour effacer les péchés, le judaïsme
est donc une corvée.
-
l’islam ordonne de se soumettre à
Dieu en respectant les enseignements de
Mahomet dont les 5 principaux sont :
adorer le Dieu unique ; faire les
cinq prières quotidiennes, tourné vers
La Mecque ; respecter le Ramadan (40
jours de jeûne) ; faire un
pèlerinage à La Mecque ; donner
l’aumône. Mais aucune certitude
d’être sauvé, car là non plus,
rien ne peut effacer les péchés. Le
musulman en est réduit à espérer que
Dieu se montrera indulgent.
Voici
ce qu’annonçaient les apôtres à propos de
Jésus, dans les premiers temps de
l’Église : « … il
n’y a de salut en aucun autre; car aussi il
n’y a point d’autre nom sous le ciel,
qui soit donné parmi les hommes, par lequel il
nous faille être sauvés ». (Actes
4 :12).
(Camp
Pyrénées 2001)
Pourquoi Dieu permet-il qu’un
ado non croyant se suicide alors que beaucoup de
personnes l’aiment ?
Le
suicide des jeunes est une terrible réalité puisque
c’est la deuxième cause de mortalité après
les accidents de la route. La Bible évoque plusieurs
cas de suicides qui sont de type différent :
-
le suicide de fierté, qui consiste à
vouloir être maître de sa propre mort :
celui de Saül en 1 Samuel 31:4
-
le suicide comme aboutissement de l’œuvre
de Satan dans un homme : Judas (Jean 17:12)
-
le suicide du désespoir, auquel Job a trouvé
la force d’échapper (Job 2:9)
Le
dernier cas peut menacer plus d’un croyant. Préférer
la mort à la vie à un moment donné de son
existence n’est pas un péché en soi. C’est
simplement le signe d’une grande détresse.
Cependant il ne faut porter la main sur aucune vie, même
la sienne propre.
Lorsqu’un
ado supposé non-croyant se suicide, c’est une
situation dramatique. Le plus difficile est le doute
quant à son destin dans l’au delà. Il est
impossible de le faire disparaître complètement et
mieux vaut ne pas trop penser à tout cela. Voici
toutefois deux pensées qui peuvent aider :
-
le
suicide est un péché, mais n’est pas synonyme
de condamnation éternelle. C’est seulement mal
terminer sa vie, par un péché.
-
Dieu
jugera chacun en fonction de son degré de
responsabilité : cela dépend de l’âge,
et de la connaissance que l’on a eu –ou pas-
du message de l’Évangile.
(Camp
Pyrénées 2001)
Comment prouver que Dieu
existe ?
Évidemment,
c’est pratiquement impossible puisque Dieu
se rencontre par la foi. On peut d’ailleurs
objecter qu’il est tout aussi difficile de
prouver qu’il n’existe pas.
Toutefois,
certains aspects de la création semble rendre
compte d’une façon perceptible par
l’intelligence (Rom 1,20) de la présence
d’une main divine :
-
son ordre : la constance des lois
qui la régissent
-
sa beauté, dimension subjective qui
suscite notre émotion.
-
ses dimensions, dans l’infiniment
petit et l’infiniment grand.
-
sa complexité et sa richesse qui
suggèrent une volonté et une finalité.
Mais
Dieu préfère demeurer mystérieux (Prov 25,2)
pour être à la portée des « petits
enfants » et donc de tous ceux qui viennent
à lui par la foi, plutôt que de n’être
connu que des « sages et des
intelligents » (voyez Luc 10,21- 22).
(Camp
Pyrénées 2000)
En Exode 32, pourquoi Moïse
conseille-t-il Dieu ? Dieu n’est-il pas
parfait ?
La
prière de Moïse se situe entre la gravure des
premières tables de la Loi et celle des
deuxièmes. Elle symbolise l'intercession du
Seigneur Jésus (Jn 17) qui introduit la Nouvelle
Alliance.
à
cette occasion, Dieu semble se laisser infléchir
par la supplication de Moïse :
« L’Éternel se repentit »
(v14). Cette expression exprime une apparence. En
réalité, Dieu est souverain et ne varie pas
(Jacques 1,17), mais en annonçant le jugement pour
Israël, il énonce ce qui est selon la justice,
tout en ayant dans son cœur des plans de
miséricorde, que l’intercession de Moïse
déclenche.
Soyons
aussi de ces intercesseurs qui
« inclinent » (en apparence, bien
sûr) le cœur de Dieu.
(Camp
Pyrénées 2000)
Pourquoi Dieu
ne parle-t-il plus ouvertement aux hommes, comme
il parlait à Moïse ?
« Dieu
ayant autrefois, à plusieurs reprises et en
plusieurs manières, parlé aux pères par les
prophètes, à la fin de ces jours- là, nous a
parlé dans le Fils… » (Héb 1,1- 2).
Les
croyants du temps présent n’ont plus besoin
de révélations directes de Dieu car ils
bénéficient de 2 révélations complètes
de Dieu et d’une puissance pour
discerner sa volonté :
-
la venue de Jésus, Dieu manifesté en
chair (1 Tim 3,16)
-
la Parole de Dieu, révélation complète
des desseins de Dieu de l’éternité
passée à l’éternité future.
-
le Saint Esprit (c’est à dire Dieu
lui-même) qui est en nous et révèle à
notre cœur la pensée de Dieu.
Toutefois,
il se peut que Dieu nous parle d’une façon
plus ou moins directe (par des signes, ou des
prophéties) lorsque nous sommes devant des choix
délicats.
(Camp
Pyrénées 2000)
Dieu fait-il encore des
miracles aujourd’hui ? Le Seigneur
Jésus, lorsqu’il était sur la terre a fait
de nombreux miracles. Maintenant qu’il est
monté au ciel, Dieu fait-il encore des
miracles ?
Dons
de guérisons en vue de la prédication de
l’évangile
Dans
le livre des Actes, que de nombreuses guérisons
se sont produites
afin
d’accréditer le message de l'évangile
prêché par les premiers chrétiens (Marc 16,
l7- 20). Il s'agit là de l’opération de
dons de guérison dont il est question en 1 Cor.
12,9. Les bénéficiaires furent surtout des
incrédules, ainsi rendus attentifs (Actes 28, 8-10). Dans la mesure où c’est nécessaire,
ces dons peuvent continuer à se manifester.
La
guérison par la prière des anciens
« Quelqu'un
parmi vous est- il malade, qu'il appelle les
anciens de l'assemblée, et qu'ils prient pour
lui en l'oignant d'huile au nom du Seigneur; et
la prière de la foi sauvera le malade, et le
Seigneur le relèvera; et s'il a commis des
péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc
vos fautes l'un à l'autre, et priez l'un pour
l'autre, en sorte que vos soyez guéris, la
fervente supplication du juste peut
beaucoup ». (Jac 5,14- 16). Ce passage nous
encourage à prier pour les malades mais le fait
que ce soient les anciens qui interviennent pour
demander la guérison nous montre qu'un certain
discernement de la pensée de Dieu sur la
question est nécessaire.
Peut-on
demander un miracle pour soi-même ?
On
ne trouve pas dans le N.T. de prière personnelle
ayant débouché sur une guérison (sauf dans les
évangiles, bien sûr). L'apôtre Paul avait
supplié trois fois le Seigneur pour que son
handicap (mystérieux) disparaisse et le Seigneur
lui avait répondu : « Ma grâce te
suffit, car ma puissance s’accomplit dans
l'infirmité » (2 Cor. 12,9). L'apôtre
l'avait accepté, comprenant qu'il était ainsi
comme un vase de terre (pas très brillant)
contenant un trésor (l'Évangile)
« …afin que l’excellence de la
puissance soit de Dieu ... « (2
Cor. 4,7). Toutefois des exemples de
personnes ayant été guéries miraculeusement
après l'avoir simplement demandé à Dieu
existent. Jésus a dit : « Toutes les
choses que vous demanderez à Dieu les
donnera ». Ceci sous-entend que l'on
demande une chose après avoir acquis la
conviction que le Seigneur est à 100% d'accord
avec ce que l'on va demander ; ce qui
s'applique à toutes nos prières. Alors tout
miracle devient possible.
Les
miracles d’ordre spirituel
Une
conversion, une vie transformée, une repentance
après des années d’égarement sont autant
de miracles de la puissance de Dieu qu’il
nous faut rechercher en priorité.
(Camp
Pyrénées 2000)
Dieu et Jésus sont-ils
une même personne ?
De
nombreux passages du Nouveau Testament montrent
que Jésus est égal à Dieu : Jean 1,
1 ; Romains 9, 5 ; 1 Jean 5
, 20…
Mais
Dieu se fait connaître sous la forme de trois
personnes différentes, que l’on voit
présentes lors du baptême de Jésus (Matthieu
3, 13-17) :
-
le Père, c’est Dieu de qui tout
procède.
-
le Fils, c’est Dieu
« manifesté en chair »,
visible par les hommes quand il est venu
sur la terre.
-
le Saint-Esprit, c’est Dieu qui
communique ses pensées et sa puissance.
(Pierre Conod - camp
Col de Rousset 1996)
Dieu
est un être unique qui réunit trois
personnes : Le Père, le Fils, le Saint-
Esprit. Les trois sont mentionnés ensemble à
propos du baptême en Matt 28,19. Chacune de ces
trois personnes a des caractères qui lui sont
propres, tout en étant d’une même nature,
la nature divine :
-
le Père est le créateur, celui qui est
à l’origine de tout.
-
le Fils (Jésus) est Dieu devenu visible,
qui a visité l’humanité.
-
le Saint Esprit est la puissance de Dieu,
agissant dans l’univers et dans le
cœur des croyants.
Jésus
n’est donc pas la même personne que Dieu le
Père, mais il est aussi Dieu, comme le montrent
plusieurs versets :
« …Jésus-
Christ : lui est le Dieu véritable et la
vie éternelle. » (1 Jn 5,20)
« …en
lui (Jésus), toute la plénitude (de Dieu)
s’est plue à habiter, et, par lui, à
réconcilier toutes choses avec elle-
même. » (Col 1,19)
« …moi
je suis dans le Père, et le Père est en
moi… » (Jn 14,10)
Nos
prières peuvent donc s’adresser au Père ou
à Jésus. Il n’est pas nécessaire de prier
le Saint Esprit, puisqu’il est en nous. On
ne trouve aucun exemple de prière adressée au
Saint Esprit dans la Bible.
(Camp
Pyrénées
1999)
Pourquoi Dieu a-t-il
voulu qu’il y ait de la vie sur la
Terre ?
Dieu
n’a pas créé la Terre pour être vide,
mais pour être habitée (Es 45,18). Dieu est
amour, et il a voulu des créatures pour leur
faire part de son amour. Il a créé l’homme
pour communiquer avec lui et pour qu’il soit
heureux (Gen 1,28- 29).
On
peut alors se demander pourquoi Dieu a permis que
l’homme tombe dans le péché. Les
conséquences en ont été tragiques, mais en
même temps cela a fait ressortir l’amour de
Dieu qui a offert son propre Fils et pardonne aux
pécheurs, par grâce. (Rom 11,32)
(Camp
Pyrénées 1999)
Quand on nous
demande une preuve de l'existence de Dieu, que
faut-il répondre ?
Il suffit de retourner la question en en
demandant une de la non-existence de Dieu...
Plus
sérieusement, chacun doit savoir que l'athéisme
(négation de toute forme de divinité) est un
courant assez récent, apparu au début du XVIIIe
siècle.
Auparavant,
dans toutes les cultures du monde, on avait la
notion d'une puissance supérieure, souvent
unique: Par exemple, les chrétiens qui ont
évangélisé les indiens du Pérou se sont
aperçus qu'ils vénéraient le Dieu unique,
créateur appelé Tatawin.
Il est vrai que devant
la majesté et l'infini de la création, on ne
peut que déduire l'existence d'un Dieu
tout-puissant (Rom 1,20).
(camp
Pyrénées 1997)
Si Dieu connaît
toute chose avant qu'elle ne s'accomplisse,
pourquoi a-t-il choisi un monde de pécheurs ?
Dieu est souverain : il a fait le monde et son
histoire comme il l'a voulu (Rom 9,19-23).
-
il a créé l'homme libre (à
l'image de Dieu) et responsable :
l'homme a choisi de désobéir et donc de
souffrir, mais Dieu a prévu un salut.
-
l'histoire du monde a mis plus de relief
sur l'amour :
-
sur l'amour de Dieu venant
lui-même (en Jésus) payer le
prix de la réconciliation (2 Cor 5,19).
-
sur l'amour qui naît dans notre
cœur quand nous prenons
conscience du pardon de Dieu (Luc
7,47).
(camp
Pyrénées 1997)
Dieu dit qu'il est le
seul Dieu. Pourtant, dans les autres religions,
les hommes doivent aussi penser que leur dieu est
le seul et l'unique. Donc, si on est vraiment
fanatique, la Bible nous incite à affronter ceux
qui ne sont pas du même avis.
Un seul Dieu
Dieu
dit effectivement qu'il est le seul Dieu (Es,
45,5). Les chrétiens sont monothéistes car
Jésus est Dieu lui-même, mais
"incarné" (qui a pris un corps d'homme
: Col 2,9).
La
Bible ne reconnaît qu'un moyen de s'approcher de
ce Dieu : la foi en Jésus, (Act 4,12).
Ceux qui propose une autre voie seront punis par
Dieu (Gal 1,8-9).
Pas de fanatisme
Dieu n'enseigne
qu'une façon de gagner le monde : l'annonce de
l'évangile, proposé gratuitement et en laissant
chacun libre de son choix : "Nous supplions
pour Christ, soyez réconciliés avec
Dieu…" (2 Cor 5,20). Le ton est donné.
Le combat du
chrétien est uniquement un combat spirituel (Eph
6,12) : annoncer et prier, c'est tout. La douceur
doit caractériser son témoignage (1 Pierre 3,15 ;
Col 4,5-6).
Dans l'Histoire, des
"chrétiens" ont pris les armes pour la
"cause de Dieu" (Croisades,
Inquisitions…) : ce sont les pages les plus
sombres de l'histoire de l'Église.
Au
contraire, à l'instar des martyrs des premiers
siècles, les chrétiens sont appelés, non pas
à croiser le fer, mais à être le sel de la
terre : celui qui ronge le fer sans bruit et
brise doucement "tout ce qui s'élève
contre la connaissance de Dieu" (2 Cor
10,3-6).
(camp
Pyrénées 1997)
Le
monde est caractérisé par la violence depuis
ses origines (Caïn tua Abel) et rien n'a changé
aujourd'hui (Bosnie, terrorisme...).
Il
est difficile de répondre directement à la
question, mais il faut bien distinguer :
(camp
Pyrénées 1996)
Si Dieu nous aime
tant, pourquoi y a-t-il tant de morts, de
famines, d'épidémies, d'assassinats...?
Pourquoi
?
Il
est toujours délicat de dire "pourquoi
?" à Dieu car Dieu est souverain (Rom 9,20)
et beaucoup disent cela comme prétexte pour le
nier, mais Dieu donne des réponses quand on se
les pose honnêtement.
La
Bible dit que tous les maux qui frappent l'homme
ont une seule origine, le péché, et ce
depuis la désobéissance d'Adam (Gen 3,17 19) :
-
soit comme une malédiction qui frappe
l'humanité sans distinction (lire Luc
13,1-5) : accidents, maladies,
catastrophes...
-
soit comme conséquence directe du mal
que fait l'homme (Jacq 4,1 montre les
conséquences de la convoitise) :
guerres, pollution, certaines maladies ou
certains accidents...
Pour... quoi ?
Un
jour, Jésus a rencontré un aveugle et ses
disciples lui ont demandé pourquoi il avait
cette infirmité. Jésus a répondu : "C'est
afin que les oeuvres de Dieu soient manifestées
en lui" (en l'occurrence par le miracle de
la guérison. Jn 9,1-12).
Par
cette réponse, il a mis en évidence un aspect
important du "malheur" : Dieu le
contrôle, dans un but :
-
pour amener le non-croyant à réfléchir
sur le sens de la vie, l'au delà...
-
pour apprendre au croyant la patience,
l'humilité, la confiance en Lui (Jacq
1,2-4).
-
ou encore pour montrer sa puissance dans
une délivrance miraculeuse.
Alors
sachons traverser l'épreuve avec foi et nous
soucier d'aider ceux qui souffrent, plus que de
connaître l'origine de leurs maux.
(camp
Pyrénées août 1994)
Pourquoi
Dieu ne montre-il pas aux incroyants qu'il existe
pour qu'ils croient ?
Une
des gloires de Dieu consiste à être invisible
et mystérieux : "La gloire de Dieu, c'est
de cacher une chose,…" Proverbes 25v2.
Dans
les débuts de l'humanité, Dieu communiquait
occasionnellement avec Adam et depuis la chute,
une plus grande distance s'est installée entre
le créateur et sa créature.
Mais
Dieu se révèle de plusieurs manières :
-
le message de la création : beauté,
harmonie, grandeur sont là pour nous
interpeller et nous dire la puissance
éternelle et la divinité de Celui qui
est le Créateur (Romains 2 v 20).
-
par la Bible dont les rédacteurs ont
été inspirés par Lui, Dieu nous
annonce qu'il nous a aimés et qu'il
s'est pourvu de tout pour nous amenés à
Lui : Jésus-Christ est venu pour sauver
tous les hommes. Les hommes feraient bien
d'être attentifs à cette bonne nouvelle
: Luc 16 v 27 à 31.
-
par ceux qui annoncent l'évangile :
rares sont aujourd'hui les contrées qui
n'ont pas entendu ce message divin.
-
par des signes : souvent la propagation
de l'évangile et l'œuvre de Dieu
dans une âme s'accompagnent de miracles
plus ou moins spectaculaires qui
interpellent les personnes concernées.
Et
si quelqu'un n'entend jamais parlé de Dieu
sera-t-il sauvé ?
La
Bible parle de trois catégories de personnes qui
se présenteront un jour devant Dieu :
-
ceux qui croient au Fils de Dieu (Jean
3v36) qui sont sauvés et qui ne
passeront pas par le jugement (Jean
5v24).
-
ceux qui refusent de croire en Lui (Jean
3v36) qui seront condamnés d'avoir
méprisé le Fils de Dieu.
-
tous les autres seront jugés selon leurs
œuvres : Apocalypse 20v12-15. Dieu
seul saura les juger et prononcer un
verdict parfaitement juste fixant leur
sort éternel : lire Romains 2v6 à
13.
(camp
Pyrénées juillet 1993)
Pourquoi Dieu permet-il des
maladies qu’on ne peut guérir ?
(Sida…)
Pourquoi la
maladie ?
La
maladie est une conséquence du péché tout
comme tout ce qui fait souffrir les hommes :
séismes, accidents, sécheresse, guerres,
divorces…
Depuis qu’Adam et Ève ont péché en Eden,
eux et leur descendance sont devenus mortels
(Genèse 3, 19) et la maladie est un des fléaux
qui les conduits à la mort. Jésus a montré le
lien qui existe entre péché et maladie en
disant au paralytique « Tes péchés sont
pardonnés » avant de le guérir (Luc 5,
20).
Les plus malades
sont-ils donc les plus pécheurs ?
Non,
la maladie frappe les hommes à cause de leur
nature pécheresse et non pas de leurs péchés.
Jésus l’a démontré par deux exemples de
malheurs dont on parlait en Israël à son
époque et en disant : « croyez-vous
qu’ils fussent plus coupables… ?
Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous
repentez, vous périrez tous pareillement (Luc
13, 4-5). De même quand ses disciples l’ont
interrogé au sujet d’un aveugle
disant : « Rabbi, qui a péché :
celui-ci ou ses parents, qu’il soit né
aveugle ? » Il a répondu :
« Ni celui-ci n’a péché, ni ses
parents, mais c’est afin que les œuvres
de Dieu soient manifestées en lui » (Jean
9, 2-3).
Alors la maladie
frappe un peu injustement ?
Non ! car Dieu n’agit pas injustement.
Car la maladie, et, plus globalement,
l’épreuve a non seulement une cause mais
aussi un but : « …afin que les
œuvres de Dieu soient manifestées en
lui … », c’est à dire que
Dieu soit glorifié.
Il
peut s’agir d’un avertissement pour
nous contraindre à rechercher Dieu, ou à se
convertir pour les incrédules.
Il
peut s’agir d’une dure école
nécessaire pour apprendre la patience, la
soumission à Dieu,
l’humilité :(Jacques 1, 2-4).
C’était le cas de Job et il a été
richement béni à la fin.
Enfin, ce peut être l’occasion
d’expérimenter la puissance de Dieu dans
une intervention miraculeuse. En apprenant que
Lazare était malade, Jésus a rassuré ses
disciples en disant : « Cette maladie
n’est pas à la mort mais pour la gloire de
Dieu… » (Jean 11, 4).
Et le Sida ?
Les
plus pécheurs ne sont pas plus malades. Ceci est
un principe général. Mais parfois, Dieu peut
exercer un châtiment pour des péchés qui
relèvent du scandale : « On ne se
moque pas de Dieu, car ce qu’un homme sème,
cela aussi il le moissonnera » (Galates 6,
7). Ceci explique des maux violents qui frappent
de plein fouet certaines personnes (Actes 12, 23)
et aussi certains fléaux qui sont directement
liés à des pratiques répréhensibles :
maladies dues à l’alcoolisme, aux
excès en tout genre, aux désordres
sexuels… Tel le SIDA auquel on ne peut
s’empêcher de penser en lisant Romains 1,
26-27 "… leurs femmes ont changé
l’usage naturel en celui qui est contre
nature (prostitution) ; et les hommes
aussi… commettant l’infamie, mâle avec
mâle (homosexualité), et recevant en
eux-mêmes la due récompense de leur égarement…"
Dieu
est saint et juste : il déteste le
péché… Mais il est amour, et aime
tous les pécheurs. Ce qu’il veut avant
tout, c’est la guérison de leur âme par la
foi en Jésus. Après avoir énuméré une sombre
liste de grands pécheurs, l’apôtre Paul dit
aux chrétiens de Corinthe : « Et
quelques uns de vous, vous étiez tels ;
mais vous avez été lavés, vous avez
été sanctifiés, vous avez été justifiés,
au nom du Seigneur Jésus et par l'Esprit de
notre Dieu… » (1 Corinthiens 6,
9-11).
(camp
Pyrénées 1992)
Que peut faire Dieu contre
les maladies ?
Le
Seigneur Jésus, qui est le fils de Dieu, a
guéri beaucoup de malades quand il était sur la
terre. Maintenant qu’il est monté au ciel,
peut-il encore y avoir des guérisons
miraculeuses ?
La guérison lors
de la prédication de l’évangile
On
voit dans le livre des Actes, que de nombreuses
guérisons se sont produites afin
d’accréditer le message de l’évangile
prêché par les premiers chrétiens (Marc 16,
17-20). Il s’agit là de l’opération
de dons de guérison dont il est question en
1 Corinthiens 12, 9, dont les bénéficiaires
sont surtout des incrédules ainsi rendus
sensibles (Actes 28, 8-10).
La guérison par la
prière des anciens
« Quelqu’un parmi vous est-il malade,
qu’il appelle les anciens de
l’assemblée, et qu’ils prient pour lui
en l’oignant d’huile au nom du
Seigneur ; et la prière de la foi sauvera
le malade, et le Seigneur le relèvera ; et
s’il a commis des péchés, il lui sera
pardonné. Confessez donc vos fautes l’un à
l’autre, en sorte que vous soyez
guéris : la fervente supplication du juste
peut beaucoup » (Jacques 5, 14-16).
Ce
passage nous encourage à prier pour les malades
mais le fait que ce soit les anciens qui
interviennent pour demander la guérison
nous montre qu’un certain discernement de la
pensée de Dieu sur la question est
nécessaire.
Et si je demande au
Seigneur de me guérir ?
On
ne trouve pas dans le Nouveau Testament de
prière personnelle ayant débouché sur une
guérison miraculeuse (sauf dans les évangiles,
bien sûr). L’apôtre Paul avait supplié
trois fois le Seigneur pour que son handicap
(mystérieux) disparaisse et le Seigneur lui
avait répondu : « Ma grâce te
suffit, car ma puissance s’accomplit dans
l’infirmité » (2 Corinthiens 12, 9).
L’apôtre l’avait accepté, comprenant
qu’il était ainsi comme un vase de terre
(pas très brillant) contenant un trésor
(l’Évangile)… « afin que
l’excellence de la puissance soit de
Dieu… » (2 Corinthiens 4, 7).
Toutefois, des exemples de personnes ayant été
guéries miraculeusement après l’avoir
simplement demandé à Dieu existent. Jésus a
dit : "Toutes les choses que vous
demanderez à Dieu en mon nom, il vous les
donnera." Ceci sous-entend que l’on
demande une chose après avoir acquis la
conviction que le Seigneur est 100 %
d’accord avec ce que l’on va demander,
ce qui s’applique à toutes nos prières.
Alors la réponse est assurée.
(camp
Pyrénées 1992)
