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Questions - Réponses Camps de Jeunes

Vie d'église

Dans une réunion chrétienne, faut-il dire "amen" à une prière dont on n'a compris que la moitié du sens ?

A partir de quel âge peut-on proposer le chant d'un cantique ?

Les dons de Dieu (de guérison, de langues) sont-ils à la portée de tous ? sont-ils transmis par hérédité ?

Que penser d’une femme pasteur ?

Les femmes peuvent- elles prendre la parole dans l'Église ?

Une femme peut-elle entonner dans l'assemblée ? 

 Si dans une assemblée, il ne se trouve que des soeurs, peuvent-elles faire le culte ?

Pourquoi est-ce toujours les vieux (anciens) qui sont aux premiers bancs autour de la table du pain et du vin ? 

 

Culte

Faut-il célébrer le culte comme cela est demandé dans l'Ancien Testament?  Et sur quoi s'appuyer pour être sûr de ne pas se tromper pour célébrer Dieu comme Il le désire?

Peut-on adorer Dieu avec la musique que l’on veut ?

Pourquoi n'y a-t-il pas d'instruments de musique au culte ?

Parfois, je n'arrive pas à me concentrer pendant les prières. Comment faire pour se concentrer ?

Si on croit en Dieu et qu’on ne va pas au culte le dimanche, Dieu nous considère-t-il comme un chrétien ou non ?

 

Cène

La cène étant l'élément le plus important du culte, pourquoi n'en parle-t-on presque pas lors des réunions d'édification ? Prendre la Cène à notre âge ne serait-il pas qualifié de "pas sérieux", de "non réfléchi" ?

Que faut-il faire pour entrer en communion ?

Comment les frères de l’assemblée peuvent-il juger si quelqu’un peut prendre la cène ou non ?  Et pourquoi ne peut-on pas la prendre dans certains milieux ? Au nom de quoi la refuse-t-on ?

Les enfants peuvent-ils participer à la cène ?

Pour la Cène du Seigneur, quel vin faut-il utiliser ?

Judas était-il présent lors de l'institution de la Cène ?

 

Groupe de jeunes

Comment puis-je participer à un groupe de jeunes alors que celui-ci est à 30 km ?

L'amitié fille - garçon sans aller plus loin est-elle possible ?

 

Églises chrétiennes

Pourquoi dans la religion chrétienne y a t-il plusieurs petites religions ?

Toutes les différentes religions et les divisions de la chrétienté n'enlèvent-elles pas à la crédibilité de l'existence de Dieu ?

Que penser du mouvement charismatique ?  

Les miracles face aux maladies sont-ils toujours possibles aujourd'hui ?

Catholique, je crois en Jésus, et je me sens bien avec toutes les personnes du camp. Je n'arrive pas à trouver ce qui différencie les catholiques et les protestants. N'avons-nous pas le même Dieu ?

Pourquoi les prêtres ne peuvent-ils pas se marier ?

Peut-on parler avec les gens de l’Église orthodoxe ?

Pourquoi les femmes mettent-elles une jupe et ont-elles la tête couverte au culte ?

Pourquoi au culte ce matin, hommes et femmes étaient séparés, pourquoi les femmes avaient-elles la tête couverte, et pourquoi la plupart d'entre elles avaient des cheveux plutôt longs ?

 

Sectes

Quelle est la définition d'une secte ? Que doit-on dire lorsqu'on nous traite de membre d'une secte ?

Comment convaincre nos copains que la « réunion » où l’on va le dimanche n’est pas une secte ?

On rencontre souvent des personnes avec un badge où est écrit : "Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours". Qui sont ces gens ?

 

 

 

 

 

Peut-on parler avec les gens de l’Église orthodoxe ?

Bien sûr. Les contacts fraternels sont toujours souhaitables avec de vrais chrétiens, quelle que soit leur appartenance  ecclésiastique.

L’Église orthodoxe est très représentée dans les pays d’Europe de l’Est, en Grèce et au Moyen-Orient. Elle est assez proche de l’Église catholique, mais s’en est séparée en 1054 pour des raisons doctrinales assez complexes, et à cause des luttes d’influence qui avaient cours à cette époque entre l’Orient et l’Occident.

(Gérard Roche - Camp Pyrénées 2004)

 

 

Les dons de Dieu (de guérison, de langues) sont-ils à la portée de tous ? sont-ils transmis par hérédité ?

Les dons de guérison et de langues font partie des dons que Dieu accorde aux croyants (1 Cor 12,10) en vue de l’utilité. Il semble qu’ils ne soient pas à la portée de tous, et en tout cas, tous les croyants ne le possèdent pas comme le constate Paul en 1 Cor 12,30.

Un don ne se reçoit pas par hérédité mais par l’action du Saint-Esprit (1 Cor 12,7)

Les dons de langues et de guérison ont été un signe très important pour convaincre les juifs dans les premiers temps du christianisme. Sans doute leur utilité est-elle moindre aujourd’hui, ce qui explique qu’ils soient plus rares (1 Cor 13,8).

(Gérard Roche - Camp Pyrénées 2004)

 

 

Comment les frères de l’assemblée peuvent-il juger si quelqu’un peut prendre la cène ou non ?  Et pourquoi ne peut-on pas la prendre dans certains milieux ? Au nom de quoi la refuse-t-on ?

Dans la plupart des églises, la participation à la Cène se fait après un rite spécifique : Première communion, confirmation, après le baptême, après une admission selon les communautés et selon les cas.

Bibliquement, il est surtout fait appel à la responsabilité individuelle (1 Cor 11,28). Aussi la demande qui est faite habituellement aux frères dans nos assemblées devrait-elle être simplement considérée comme le partage d’un exercice. Il ne s’agit pas « d’admettre » quelqu’un, mais de l’aider à faire le point sur sa foi et les motivations qui l’amènent à avoir le souhait de participer.

De façon accessoire, la Cène, comme acte de la vie d’église, nous associe aux personnes avec qui nous la prenons : il faut donc être assez prudent pour ne pas la célébrer avec n’importe qui. De même, si quelqu’un se mettait à pécher sans se juger lui-même, il faudrait l’écarter de la vie d’église (1 Cor 5,13) et donc forcément de la Cène (excommunication).

(camp Villard 2004)

 

 

Pourquoi dans la religion chrétienne y a t-il plusieurs petites religions ?

En réalité, il n’y a qu’une seule foi chrétienne, mais des églises différentes (environ 400) qui la vivent avec de légères différences. Des scissions ont eu lieu, pour des raisons politiques ou parce que des groupes minoritaires ont voulu réagir dans des périodes de relâchement des groupes majoritaires.

En 1054, une rivalité entre Rome et Constantinople provoque le premier schisme, appelé « schisme d’Orient », qui sépare les catholiques et les orthodoxes.

En 1517, c’est la Réforme : Certains chrétiens prennent position contre certaines dérives de l’Église catholique, comme l’Inquisition, les indulgences, la puissance du Pape, l’importance des traditions, la place de la Vierge… Les églises protestantes apparaissent (Réformée, Luthérienne, Anglicane, Baptiste, Mennonite…)

A partir de 1760, le Réveil évangélique secoue à nouveau le monde chrétien, rappelant l’importance d’une foi personnelle, d’une vie de communion avec Dieu, et d’un culte plus profond : de ce mouvement sont issues la plupart des dénominations évangéliques actuelles, en forte croissance ces derniers temps : Méthodistes, Adventistes, Frères, Pentecôtistes, rejoints par les Baptistes et les Mennonites.

Tout ce morcellement de l'Église est fort regrettable, mais cela n’empêche pas que le christianisme unit tous ceux qui reconnaissent en Jésus-Christ le Fils de Dieu et le Sauveur. Tous, ensemble, forment l’Église de Jésus-Christ. Tous les vrais chrétiens, qu’ils se disent catholiques, orthodoxes, protestants ou évangéliques, sont d’accord sur la question essentielle : « Qui est Jésus-Christ pour vous ? ». Tous se reconnaissent dans le Symbole des Apôtres.

La diversité chrétienne comporte un aspect positif et un aspect négatif :

  •  Positif : Chacun peut s’intégrer dans une église de sa sensibilité.

  •  Négatif : Ce n’est pas un bon témoignage vis à vis du monde, et surtout, ce n’est pas ce que Dieu veut (Jn 17,21).

Pourquoi les chrétiens ne se réunissent-ils pas tous ensemble ? L’Église y gagnerait en crédibilité. C’est souhaitable, mais l’unité ne peut pas être rétablie brutalement : les divergences, qui portent sur la place de la Vierge, l’initiation chrétienne, le ministère, le déroulement des offices… ne sauraient être réglées à la légère.

(camp Villard 2003)

 

 

 Peut-on adorer Dieu avec la musique que l’on veut ?

Le Psaume 150 donne une liste d’instruments tellement diverse que la réponse ne peut être que oui. Cependant il ne faut pas perdre de vue certains points qui doivent nous amener à être modérés sur la question :

  •  Le culte chrétien est avant tout le culte du cœur : Le Père cherche des « adorateurs qui l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4,24). Les instruments aident à chanter et embellissent le chant, mais ce n’est pas ce à quoi Dieu est le plus sensible.

  • Tous les styles de musique ne sont pas appropriés à toutes les circonstances : difficile d’évoquer les souffrances de la Croix sur une musique rock, ou d’évangéliser dans une cité du 93 en jouant du Haendel.

  • Il faut éviter de transformer le culte en un beau concert où les gens viennent écouter, et non pas offrir. C’est cette raison qui a amené les premières « assemblées de frères » (dans les années 1830) à mettre de côté les instruments. Il ne faut pas en faire une loi, mais bien peser le pour et le contre et peut-être évoluer progressivement.

(camp Villard 2003)

 

Si on croit en Dieu et qu’on ne va pas à la réunion le dimanche, Dieu nous considère t-il comme un chrétien ou non ?

Être chrétien ne dépend pas du fait d’aller au culte ou pas. Être chrétien, c’est croire en Dieu, mais aussi en Jésus, qui nous sauve et nous donne le droit d’être enfants de Dieu (Jean 6,40 et 47 ; Jean 1,12). Il n’est pas nécessaire d’aller à l’église pour cela.

Pour autant, se retrouver régulièrement avec des croyants pour le culte, la prière et la lecture de la Bible est logique et indispensable :

  •  logique : l'Église est comparable à un Corps dont les croyants sont les membres : les uns ne peuvent pas vivre indépendamment des autres (1 Cor 12 v 12, 18, 25)

  •  indispensable : les croyants ont besoin de se rencontrer pour s’encourager (Col 2, 2 ; Héb 10, 25). Jésus aime aussi voir les siens réunis pour se souvenir de lui et l’adorer (Cant 5, 1 l’exprime de façon poétique). La prière en commun a une force toute particulière (Matt 18, 19)

(Philippe - Camp Pyrénées 2003)

 

 

Comment convaincre nos copains que la « réunion » où l’on va le dimanche n’est pas une secte ?

Le mieux est de l’inviter à venir voir. En attendant, il faut s’expliquer aussi clairement que possible :

  • Soigner la forme : Mieux vaut éviter le jargon interne : parle du culte plutôt que de la réunion, de ton église plutôt que de ton assemblée, de la lecture de la Bible que de la réunion d’édification, etc.… Autant utiliser des synonymes qui ne fassent pas trop « zarbi ».

  • Rassurer : La commission de l’Assemblée Nationale qui s’occupe des sectes a dressé une liste de 172 sectes existant sur le territoire français. Parmi les chrétiens évangéliques, seules quelques groupes pentecôtistes excentriques se sont fait épingler. Aucune « assemblée de frères » n’y figure.

La commission a aussi fixé 10 critères de définition d’une secte, dont les trois principaux sont :

  1. Déstabilisation mentale

  2. Caractère exorbitant des exigences financières

  3. Rupture avec l’environnement d’origine

En bref, la secte vous coupe du monde, vide votre tête, puis votre porte-monnaie…

Dans nos assemblées, rien de tout cela n’existe, et en tout cas il faut absolument veiller à ce que cela ne se pratique nulle part, puisque la Bible montre bien qu’il faut faire le contraire :

  • Chacun doit analyser l’enseignement et le rejeter s’il est mauvais (1 Thess 5,21)

  •  Les collectes doivent se faire de façon anonyme et chacun donne ce qu’il veut (2 Cor 9,7)

  • Une personne qui a un conjoint non chrétien est exhorté à ne pas le quitter (1 Cor 7,11)

(Camp Villard 2002)

 

 

Que penser d’une femme pasteur ?

  • Au sens biblique : le mot pasteur veut dire quelqu’un qui prend soin des âmes :

c’est un berger, quelqu’un qui est attentif aux besoins des personnes et qui en prend soin, par exemple en visitant des familles ou des personnes âgées. Dans ce cas, ce don est confié aux hommes comme aux femmes : Eph. 4 v. 7, 11 : « à chacun de nous… » On prend aussi soin des âmes en donnant des messages, mais dans ce cas là, une femme ne peut pas le faire dans l’église, car selon 1 Cor. 14 v. 34, elle ne doit pas enseigner dans l’assemblée.

  • Au sens usuel, populaire, où le pasteur représente un responsable d’église :

dans la Bible, cette responsabilité est confiée à des anciens (ancien ne veut pas dire forcément avoir de l’âge, mais avoir de l’expérience) et donc à des hommes. Dans le sens courant, un pasteur est responsable, donc il a une certaine autorité, il enseigne et c’est une fonction confiée à l’homme : 1 Tim. 3 v. 2.

(camp Villard 2002)

 

 

J’aimerais bien me faire baptiser mais je ne pense pas avoir vraiment la foi. Dois-je prier et demander au Seigneur de m ‘aider ?

En effet, il est absolument nécessaire d’avoir la foi pour être baptisé. Le baptême témoigne symboliquement du fait qu’on est converti, qu’on est « né de nouveau » (on commence une nouvelle vie), qu’on est mort  puis ressuscité : il ne peut donc pas être fait à la légère. 

Il faut que tu sois sûr de ta foi :

  • peut-être que tu ne crois pas vraiment : alors demande au Seigneur d’ouvrir ton cœur.

  • peut-être que tu n’es pas sûr de croire car tu ne ressens rien de spécial : l’important n’est pas ce que l’on ressent, mais ce que Dieu dit. « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3:36). Il est toutefois nécessaire que tu confesses ta foi : mais demander le baptême, c’est déjà confesser la foi.

« Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça Jésus. Et comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à une eau, et l’eunuque dit, Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé? Et il donna l’ordre qu’on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l’eau, et Philippe et l’eunuque; et Philippe le baptisa ». (Act 8:35-38)

 A moins que ce soit juste pour faire bien, et dans ce cas, il ne faut pas le faire. Mais ce n’est pas ton cas, n’est-ce pas ?

Être baptisé, c’est aussi s’abandonner à Dieu. On raconte qu’après s’être converti, un chef barbare demanda le baptême à Boniface. Il précisa qu’il ne voulait pas que sa main droite rentrât dans l’eau du baptême, afin qu’il puisse continuer à s’en servir pour faire la guerre avec son épée. Boniface lui répondit : « La main en premier ! »

 (Camp Pyrénées 2002)

 

  

Pourquoi les femmes mettent-elles une jupe et ont-elles la tête couverte au culte ?

Ce ne sont pas des choses essentielles, mais leur pratique dans la plupart des assemblées de frères mérite quelques explications.

Tête couverte

En 1 Corinthiens 11,1-16, l’apôtre exhorte les femmes à se couvrir la tête lors de leurs activités spirituelles. Il explique qu’il s’agit d’une marque de :

  • modestie (la chevelure est cachée), attitude qui convient devant Dieu.

  • soumission de la femme à l’homme, laquelle symbolise la soumission de l’Église au Christ.

Bien que ce ne soit plus très en vogue, il faut se rappeler que cette coutume a été pratiquée sans discussion dans presque toute l’histoire de l’Église, c’est à dire pendant plus de 19 siècles.

Jupes

Le fait de venir au culte systématiquement en jupe n’a plus beaucoup de justification biblique, mais se comprend aisément. Un verset du Deutéronome (22,5) indique que les femmes ne doivent pas porter d’habit d’homme (et vice versa). Ce verset condamne le travestissement (souvent lié à l’homosexualité).

En France, et jusque dans les années 50, l’usage a voulu que les femmes portent des robes et des jupes et les hommes des pantalons. Mais dans les années 60, une certaine émancipation de la femme s’est accompagnée du port du pantalon par elles. Beaucoup de chrétiens s’en sont offusqués, à juste titre, car c’était adopter une tenue d’homme.

Aujourd’hui, l’usage veut que le pantalon soit un habit à la fois masculin et féminin (d’ailleurs, il existe des pantalons exclusivement féminins). La signification n’est donc plus tout à fait la même. Toutefois, il ne faut pas juger les chrétiennes qui préfèrent porter des jupes, pour être 100% féminines, et parfois faire de même pour ne choquer personne.

(Camp Pyrénées 1999)

 

 

Pour la Cène du Seigneur, quel vin faut-il utiliser ?

Dans les évangiles, le récit de l’institution de la Cène (Matt 26,26-30 ; Marc 14,22-26 ; Luc 22,14-23) parle d’un pain et d’une coupe, mais sans préciser ce que contenait cette dernière. Toutefois, dans les trois récits, Jésus parle du « fruit de la vigne » : on peut donc penser que cette coupe contenait du vin. Donc :

  • le vin rouge semble bien indiqué puisqu’il est le fruit de la vigne et que sa couleur rappelle bien le sang de Jésus que symbolise ce breuvage.

  • dans certains cas, on utilise du jus de raisin pour ne pas mettre en difficultés d’anciens alcooliques qui pourraient être sujets à une rechute au moindre contact avec l’alcool.

(Camp Pyrénées 1999)

 

 

Pourquoi les prêtres ne peuvent-ils pas se marier ?

L’obligation de célibat des prêtres ne concerne que l’Église catholique. Celle-ci l’a adoptée lors du Concile de Trente au XVIe siècle. Jusque là il n’existait pas d’obligation particulière à ce sujet dans la chrétienté.

Cette règle s’inspire du chapitre 7 de la 1e  épître aux Corinthiens. Dans ce chapitre, Paul, tout en recommandant le mariage, précise que celui qui reste célibataire pour se consacrer à Dieu fait mieux que celui qui se marie.

On ne peut que regretter que l’Église catholique en ait fait une obligation car :

  • l’apôtre Pierre (considéré comme le premier Pape) était lui-même marié (voir 1 Cor 9,5).

  • beaucoup de jeunes catholiques renoncent au ministère devant la difficulté que représente cet engagement (il paraît que ça a été le cas de Lilian Thuram !).

 (Camp Pyrénées 1999)

 

 

Pourquoi est-ce toujours les vieux (anciens) qui sont aux premiers bancs autour de la table du pain et du vin ?

Dans toutes les société d'aujourd'hui comme d'hier, un certain respect est dû aux personnes âgées. Cela fait partie de la bienséance et la Bible souligne qu'il doit en être ainsi (Lév 19,32).

Pour cette raison, il est normal qu'ils siègent aux premiers rangs dans l'assemblée, aux côtés de ceux qui prennent le plus d'action.

(camp Pyrénées 1997)

 

 

Pourquoi n'y a-t-il pas d'instruments de musique à la réunion ?

 Le mouvement des frères, apparu au moment du Réveil du XIXe siècle, est surtout issu d'églises protestantes dans lesquelles les formes, et en particulier la musique instrumentale, avaient en partie pris le dessus sur la vie spirituelle.

Dès le début, les frères ont balayé tout ce qui pouvait correspondre à de l'apparat : autel, chaire, habits liturgiques, et instruments de musique. Cela a eu pour avantage d'éliminer de fausses motivations pour venir au culte, mais cela a perpétué un style un peu frustre et austère. Beaucoup attendent une certaine évolution dans ce domaine.

Il y a sûrement un équilibre à trouver :

  • Dieu veut que nous l'adorions avec notre esprit (Jn 4,24), et que nous chantions avec le cœur (Col 3,16) : c'est l'essentiel, et il ne faut pas le perdre de vue. Le culte ne doit pas devenir un concert, et encore moins un concert auquel on vient en spectateur ;

  • mais en même temps la musique est un don de Dieu, et il est normal qu'elle serve à s'adresser à lui, sans quoi on ne pourrait même pas chanter. Dieu est le créateur de la beauté, et sa maison doit en être remplie. De plus, un instrument peut grandement faciliter le chant et permettre aux fidèles de se concentrer davantage sur les paroles.

Comme on le voit, un excès n'est pas meilleur que l'autre. L'important, c'est que tout contribue à attacher les âmes au Seigneur et non à les distraire. Affaire à suivre...

(camp Pyrénées 1997)

  

 

La cène étant l'élément le plus important du culte, pourquoi n'en parle-t-on presque pas lors des réunions d'édification ? Je pense que les problèmes du moment ne sont pas une bonne raison de ce silence, au contraire. Prendre la Cène à notre âge ne serait-il pas qualifié de "pas sérieux", de "non réfléchi" ? Tellement de jeunes aimeraient en savoir plus, beaucoup plus...

Des sujets éludés ?

 Il est vrai qu'il y a des sujets qui sont rarement évoqués dans les assemblées, en particulier celui de la cène.

  • cela montre en partie qu'il s'agit d'un sujet un peu tabou parce qu'il a été à l'origine de nombreux désaccords et qu'il l'est encore.

  • mais il ne faut pas toujours jeter la pierre à ceux qui enseignent : si un sujet te préoccupe, tu peux demander à Dieu qu'il soit évoqué ou du moins que tu puisses trouver dans la réunion d'édification la réponse à tes interrogations. Dieu répond toujours aux vrais besoins.

 A quel âge participer à la Cène ?

Dans les églises catholique et protestantes, cela a lieu à un âge précis, mais mieux vaut respecter la croissance de chacun. Il n'y a donc pas d'âge, mais seulement des préalables :

  • être né de nouveau (c'est à dire croyant) et baptisé.

  • avoir le désir de répondre à l' invitation du Seigneur (l Cor 11, 24)

  • comprendre la signification (1 Cor 10,14-22) et le sérieux (1 Cor 11,20-29) des symboles :

  • Le pain représente à la fois le corps du Seigneur, donné pour nous, dont nous bénéficions et l'Église, dont nous faisons partie.

  • La coupe représente le sang du Christ, versé pour nous, qui efface nos péchés. Participer à ces symboles est un acte sérieux

  •  pratiquer le jugement de soi en confessant ses fautes à Dieu si on en commet (l Cor 11,30-32). Ceci arrête pas mal de gens qui ne s'estiment pas à la hauteur... etc... C'est un mauvais raisonnement : la Bible ne dit pas que si on n'est pas assez pur, il faut s'abstenir ; elle dit que, dans tous les cas, il faut se juger et participer.

Si tu en es là, quelque soit ton âge, il ne faut pas attendre plus longtemps. Parles-en à un frère qui t'est proche. Personne n'aura le droit de qualifier ton souhait de "pas sérieux" ou de "non réfléchi".

Alors, où en es-tu ?

(camp Pyrénées 1997)

 

 

Comment puis-je participer à un groupe de jeunes alors que celui-ci est à 30 km ?

C’est une distance que font beaucoup de jeunes pour trouver un groupe de jeunes. Si c’est matériellement impossible, alors pourquoi ne pas envisager de monter toi-même un groupe ?

Il suffit pour cela :

  •  d’être 2 ou 3 motivés au départ, qui prient à ce sujet.

  •  de prévoir un calendrier.

  •  d’inviter des intervenants.

  •  d’inviter des jeunes chrétiens d’autres groupes qui peuvent se déplacer, puis de petit à petit inviter les jeunes qui sont autour de toi (camarades de classe, voisins…)

Alors, bon courage !

(Camp Col de Rousset 1997)

 

 

Toutes les différentes religions et les divisions de la chrétienté n'enlèvent-elles pas à la crédibilité de l'existence de Dieu ?

Les chrétiens sont appelés à être unis (Jean 17,21). Malheureusement, l'histoire de l'Église est émaillée de divisions ayant eu pour origine :

  • Des doctrines perverses qui renversaient la foi à l'origine des sectes de perdition (2 Pi 2,1).

  • Des désaccords doctrinaux ou des raisons  historiques ou politiques.

Toutes ces divisions sont le fruit de la chair (Gal 5,20), bien qu'il vaille mieux la division que la confusion (1 Cor 11,19).

Il est évident que le morcellement de la chrétienté nuit au témoignage alors que l'unité serait convaincante (Jean 17,21-23).

Veillons donc à ne rien ajouter à ce triste état. Il n'en reste pas moins que la faillite des chrétiens n'enlève rien à la crédibilité… du Christ.

(camp Pyrénées 1996)

 

 

Pourquoi en Gen 6,1-3, les hommes sont-ils considérés comme des fils de Dieu et les femmes comme des filles des hommes ? Est-ce que cela explique que les femmes n'ont pas le droit d'intervenir aux réunions ?

Réponse : Les deux suggestions sont fausses.

Genèse 6,1-3

Il n'est pas question ici de tous les hommes et de toutes les femmes, mais d'hommes et de femmes d'origine différente. Les exégètes sont assez partagés entre deux interprétations :

  • Les fils de Dieu seraient des anges déchus qui auraient pris une forme humaine (Jude 6,7) et se seraient mariés avec des femmes.

  • Les fils de Dieu désigneraient des fils de familles craignant Dieu qui auraient épousé des femmes païennes.

Mais en aucun cas, le passage ne rabaisse la femme en général.

Le silence des femmes

En 1 Cor 14,34, il est demandé aux femmes de se taire dans les assemblées. Elles ne sont pas appelées à un ministère public mais privé (Act 21,9 18,6; l Cor 11,5).

La raison est qu'elles n'ont pas à avoir un rôle d'autorité comme on le lit en 1 Tim 2,12. La suite du passage en donne une explication: la nature plus sensible, subjective et influençable de la femme en général (v 13-15).

(camp Pyrénées 1996)

 

 

Que penser du mouvement charismatique ?

Par mouvement charismatique (de "charisma": don de grâce), on entend un mouvement qui voit la remise en valeur des dons de l'Esprit que sont le don de guérisons et le don des langues essentiellement.

Il y a eu récemment 3 "vagues charismatiques": le mouvement de Pentecôte, il y a un siècle, puis les charismatiques catholiques, et enfin le courant qui gagne beaucoup d'Églises protestantes en ce moment (sous l'impulsion des Hommes d'affaires du Plein Évangile en particulier...).

Pas d'excès dans nos appréciations !

Les dons dont il est question sont bibliques, et il ne faut pas juger à la légère ce qui peut venir de Dieu, mais :

  • Un certain nombre de règles doivent être respectées dans leur exercice (interprétation des langues, pas de désordre... cf 1 Cor 14).

  • L'absence de certains dons dans certaines communautés ou chez certains croyants ne prouve pas qu'ils n'ont pas l'Esprit : là où il y a l'Esprit, il y a avant tout le fruit de l'Esprit (voir Gal 5,22).

  • Le but des dons n'est pas le spectacle mais l'utilité (l Cor 12,7). Le vrai don n'a pas besoin d'une ambiance surchauffée pour s'exprimer (Act 3,6-7).

La bénédiction de Toronto

Ce mouvement, venu d'Amérique commence à percer en France. Signes typiques : des fous rires pouvant durer un jour entier, des contorsions du corps, des spasmes ou des sortes d'hystéries (j'y ai assisté) provenant soi-disant du Saint-Esprit. Sans vouloir juger, on ne peut pas s'empêcher, devant certains comportements, de penser à la description des démoniaques qui s'approchaient de Jésus (agitation et cris d'effroi).

Il faut donc être sur nos gardes à cet égard.

(camp Pyrénées 1996)  

 

 

Catholique, je crois en Jésus, et je me sens bien avec toutes les personnes du camp. Je n'arrive pas à trouver ce qui différencie les catholiques et les protestants. N'avons-nous pas le même Dieu ?

 Non seulement les catholiques et les protestants ont le même Dieu mais ils ont le même Sauveur: Jésus-Christ. Ceci doit nous laisser penser que leurs points communs sont infiniment plus grands que leurs différences. Comme nous l'avons vu, l'Église au sens biblique est l'ensemble de ceux qui croient dans leur cœur que Jésus est le Fils de Dieu, qu'ils soient catholiques, protestants, orthodoxes, anglicans, évangéliques..., ou de quelque dénomination chrétienne que ce soit.

Alors pourquoi ces clivages ?

Tout au début de l'histoire de l'Église, une grande communion existait entre tous les chrétiens (Actes 4,32). La vocation de l'Église était d'être une (comme un corps) et aussi unie par le Saint-Esprit, celui-ci communiquant une même pensée à tous les croyants.

Mais dès la fin du premier siècles, des facteurs de division sont apparus:

  • soit un esprit de parti: les uns se réclamant d'un conducteur, les autres d'un autre (comme en 1 Cor 3,4).

  • soit parce que des faux docteurs sont apparus enseignant des doctrines perverses et ont entraîné un certain nombre de fidèles à leur suite ( lire 2 Tim 2,17-18) .

L'histoire de l'Église est donc émaillée de schismes douloureux et regrettables, desquels sont issues les dénominations actuelles.

Catholiques et protestants

Le protestantisme est apparu au XVIe siècle lors de ce que l'on appelle la Réforme, sous l'impulsion d'un certain nombre de membres du clergé catholique qui, s'appuyant sur la Bible, ont mis l'accent sur ce qui leur semblait avoir été oublié ou déformé dans l'Église : le salut par la foi, la responsabilité individuelle, la nécessité d'une relation personnelle avec Dieu... Calvin et Luther sont les plus connus de ces "réformateurs". Comme il n'ont pas été écoutés, ils ont été à l'origine des églises protestantes.

 Par la suite, les deux tendances ont évolué chacune de son côté, en se rapprochant ou s'éloignant, selon les points doctrinaux et les époques.

De façon simplifiée, et sans entrer dans le débat, voici ce qui différencie un protestant d'un catholique aujourd'hui:

  • il insiste sur le salut par la foi.

  • il privilégie l'autorité de la Bible par rapport à celle de l'Église.

  • il ne reconnaît pas l'autorité du Pape.

  • il ne vénère ni la Vierge Marie, ni les saints.

  • il ne prie pas pour les morts.

D'autres différences moins fondamentales existent, notamment dans le déroulement du culte.

Qui a raison et que faire ?

Entrer dans le débat serait interminable, laissons Dieu nous enseigner personnellement. En tout cas, on peut être sincèrement affligé de voir ces divisions qui existent dans l'Église. Alors...

  • veillons à ne pas y contribuer, à la plus petite échelle que ce soit (au sein de notre église locale par exemple).

  • prions pour l'unité : non pas une unité faite de compromis, mais l'unité de l'Esprit (Eph 4,3), c'est à dire autour de la pensée de Dieu.

(camp Pyrénées 1995)

 

Les femmes peuvent- elles prendre la parole dans l'Église ?

"Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler; mais qu'elles soient soumises comme le dit aussi la loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu'elles interrogent leurs propres maris chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans l'assemblée." (1 Corn 14,34-35).

 Voilà un verset bien incontournable: il ne convient pas aux femmes de prendre la parole librement dans l'église. L'apôtre fait référence à l'attitude de soumission et non pas d'autorité qui convient à la femme en général. Ceci est confirmé par 1 Tim 2,11-12: "Je ne permets pas à la femme d'enseigner ni d'user d'autorité sur l'homme, mais elle doit demeurer dans le silence".

Dans l'église, communauté universelle, hommes, femmes, enfants, jeunes et personnes âgées sont représentés. Il convient donc que ce soit les hommes –c'est leur devoir– et dans une certaine mesure les plus anciens qui y exercent l'autorité. Or, indiquer un cantique, prier au nom de tous ou donner un enseignement, correspond à l'exercice d'une certaine autorité (mais pas témoigner, ou exposer un compte-rendu d'activité missionnaire ou être lectrice, c'est vrai…).

Bien sûr, cela n'empêche pas que les femmes puissent avoir un ministère actif, et même public, dans d'autres contextes : dans leur famille, déjà, mais aussi avec un groupe d'enfants, de jeunes, ou dans la rue, auprès de malades ou de connaissances…

Il n'est aucunement question de dignité dans cette affaire, ni même de compétence. Chacun son rôle, c'est tout. Certains accusent la Bible de misogynie, mais ce sont presque toujours des hommes… Ils feraient mieux de bien assumer leurs responsabilités !

(Camp Pyrénées août 1993) (camp Pyrénées 1995)

 

Quelle est la définition d'une secte ? Que doit-on dire lorsqu'on nous traite de membre d'une secte ?

 Qu'est-ce qu'une secte ?

Le mot secte a la même racine que le mot section ou sécateur. Il désigne une fraction, une partie, c'est à dire un petit groupe isolé. 

A partir de là le mot peut être utilisé pour désigner toutes sortes de choses :

  • dans la Bible :

  • Les différentes tendances juives (pharisiens...) sont appelées sectes (Act 26,5 par exemple)

  • Les premiers chrétiens ont été considérés comme une secte (Act 24,14 et 26,5).

  • Dans les épîtres, Paul parle de sectes en évoquant les divisions des chrétiens (l Cor 11,19 Gal 5,20)

  • Pierre parle de "sectes de perdition" en désignant des groupes au sein desquels on "renie le maître", c'est à dire le Seigneur Jésus.

Il est bon de privilégier cette définition : nous, chrétiens, appelons sectes les communautés où l'évangile est dénaturé au point que Jésus est renié dans ses attributs (Fils de Dieu, Sauveur, Seigneur), bref, celles dont les membres ne peuvent être considérés comme des chrétiens (Église de scientologie, mormons, témoins de Jéhovah...).

  • dans le langage courant ou le... dictionnaire :

  • les gens qualifient de secte tous les petits groupes aux habitudes étranges ou surprenantes.

  • dans le Petit Larousse (ces dernières années), darbystes et mennonites sont qualifiés de "sectes protestantes" ! Aïe aïe aïe...

Vis à vis de la justice française

Toute forme de communauté ou secte est autorisée dans la mesure ou elle ne nuit pas aux citoyens. Une secte est considérée comme nuisible lorsqu'elle commet les délits suivants :

  • détournement de mineurs

  • manipulation mentale

  • extorsion de fonds

  • sans compter les sévices corporels, meurtres... etc...

Elle prête à suspicion lorsqu'elle a tendance à isoler les personnes de leur famille, pratiquer des lavages de cerveau, demander beaucoup de temps et d'argent à ses adeptes sans pour autant faire de charité.

En bref, la secte vous coupe du monde, vide votre tête, puis votre porte-monnaie...

Que répondre si on me dit que je suis dans une secte ?

  • première chose : vérifier que ce n'est pas le cas: à la fois au regard du passage de 1 Pierre 2,1 que du Code pénal.

  • à partir de là, il sera aisé de montrer que la communauté chrétienne à laquelle j'appartiens ne répond pas aux critères mentionnés.

 (camp Pyrénées 1995)

 

Une femme peut-elle entonner dans l'assemblée ?

Le fait d'entonner se correspond pas à un exercice d'autorité spirituelle : il n'y a donc aucun problème.

 (camp Pyrénées 1995)

 

 

Si dans une assemblée, il ne se trouve que des soeurs, peuvent-elles faire le culte ?

Oui, évidemment. Si elles sont entre femmes le problème de 1 Tim 2,12 ne se pose pas.

 (camp Pyrénées 1995)

 

 

Que faut-il faire pour entrer en communion ?

La question fait sans doute allusion à la cène.

"Entrer en communion" n'est pas une expression très biblique : mieux vaut dire participer à la cène (ou la fraction du pain, ou la table du Seigneur)

En 1 Cor 10 et 11, on trouve trois conditions à remplir :

  • être sauvé : être au bénéfice du corps donné et du sang versé, et être membre du "corps", c'est à dire de l'Église (10,16-17) .

  • vivre pieusement, se juger (11,28).

  • comprendre la signification et le sérieux de cet acte (11,27).

Évidemment, encore faut-il en exprimer le souhait auprès d'un responsable de l'assemblée.

 (camp Pyrénées 1995)

 

 

Parfois, je n'arrive pas à me concentrer pendant les prières. Comment faire pour se concentrer ?

Cela peut venir de l'aspect routinier des prières. Dans ce cas, il faut se dire : quand ce sera à moi de prier, je ne devrai pas être routinier.

Cela peut venir de ce qu'on a la tête ailleurs, ce qui peut arriver, mais pour y remédier, il faudrait avoir un petit moment de recueillement avant la réunion.

 (camp Pyrénées 1995)

 

 

Les miracles face aux maladies sont-ils toujours possibles aujourd'hui ?

Oui, évidemment, car la puissance de Dieu ne change pas. Ils peuvent survenir:

  • lors de la prédication de l'évangile pour accréditer son message (exemple: Actes-3,9-12).

  • pour des croyants, par la prière (Jacques 5,14-16). Mais dans ce cas, un discernement est nécessaire pour prier pour la guérison ou pas (Paul parle en 1 Tim 4,20 d'un certain Trophime, laissé malade à Milet).  

(camp Pyrénées 1995)

 

 

Dans une réunion chrétienne, faut-il dire "amen" à une prière dont on n'a compris que la moitié du sens ?

Le mot AMEN signifie "ainsi soit- il !" ou "c'est ainsi !" Il marque une approbation ou une insistance pour ce qui vient d'être dit.

Dans la prière collective, il est nécessaire, pour que chacun s'approprie ce qui vient d'être dit et que la prière soit celle du groupe.

Celui qui prie au nom de tous doit veiller à s'exprimer de façon intelligible (1 Cor 14,16) et à exprimer ce que ressent le groupe pour que tous puissent dire amen.

Les autres doivent être attentifs et dire amen s'ils sont d'accord avec la prière (l'amen doit être aussi intelligible). Il est normal de s'en abstenir si on n'est pas du tout d'accord ou si on n'a compris qu'à moitié, mais parfois il faut faire preuve de support (ne pas s'arrêter à des phrases mal construites : l'art est difficile...). 

(camp Pyrénées juillet 1994)  

 

A partir de quel âge peut-on proposer le chant d'un cantique ?

La question ne précise pas dans quel contexte. Envisageons deux cas :

  • dans sa famille, dans un camp, un petit groupe... : il n'y a pas de règle pourvu qu'on ait un minimum d'intelligence pour proposer un chant approprié aux circonstances (ce qui n'empêche pas qu'on demande à un petit enfant de proposer un chant quelconque pour lui faire plaisir ou l'apprendre ensemble).

  • dans l'Église, un certain ordre est exigé (1 Cor 14,40). Celui qui propose un chant doit le faire de façon intelligente car il guide la louange, et conduit par le Saint-Esprit (1 Cor 14, 15). Il n'y a pas d'âge pour cela, mais il faut bien comprendre les paroles des cantiques, être capable de s'assurer qu'elles sont appropriées, et surtout être rempli du Saint-Esprit en vivant près de Dieu (Eph 5,18). 

(camp Pyrénées juillet 1994)

 

 

Judas était-il présent lors de l'institution de la Cène ?

Les récits des Évangiles semblent montrer que Judas n'a pas participé à la première cène, sauf celui de Luc, mais la contradiction peut être facilement levée si on tient compte du fait que l'ordre chronologique des faits n'est pas toujours respecté. Examinons cela de plus près.

En Matthieu, Marc et Jean

Le parallélisme Matthieu/Marc est parfait, Jean apportant confirmation et des précisions supplémentaires :

  • Jésus partage la pâque avec ses disciples et répond à une question : Matt 26,20 /Marc 14,17

  • Jésus leur lave les pieds : Jean 13,1-20

  • Jésus dévoile le traître, Judas : Matt 26,21-25/ Marc 14,18-21/ Jean 13,21-29

  • Jésus laisse aussitôt partir Judas, qui se retire : Jean 13,30

  • Jésus institue la cène : Matt 26,26-29/ Marc 14,22-25

En Luc

L'institution de la Cène semble intercalée entre la Pâque et la révélation du traître (Luc 22,19-20). Mais trois raisons permettent de penser que ce n'est qu'une apparence :

  • les trois autres évangiles montrent que non.

  • Luc ne semble pas préoccupé par la chronologie des faits, car il relate également les explications du Seigneur (v24 à 30) après la révélation du traître (v21 à 23).

  • l'expression "après le souper" semble indiquer que les v19 et 20 forment une parenthèse relatant un événement ultérieur.

Dans la célébration de la Cène aujourd'hui, il est évident qu'un incrédule ne pourrait participer, puisque la Cène symbolise l'appartenance au Corps du Christ (l'Église) et le bénéfice de son œuvre (1 Cor 10, 16-17). 

(camp Pyrénées juillet 1994)

 

 

La Bible nous enseigne tout ce qu'il fait savoir sur la manière dont Dieu veut être adoré. Ajouter quelque chose à ses instructions, ou les remplacer parce que nous estimerions meilleur, serait n'est-il pas vrai, de la pure désobéissance? Et en même temps de la prétention! De quel droit déciderions nous de ce qui convient à Dieu? Eh bien, observons les religions chrétiennes, leurs clergés, leurs cérémonies, leurs organisations, leurs pompeuses cérémonies ! Dieu n'a pas "commandé" ces choses, et le croyant qui connaît la Parole ne peut, par conséquent, pas s'y associer...'' Chaque jour les Écritures -  tome 1 -  9 juin).

  1. Faut- il célébrer le culte comme cela est demandé dans l'ancien Testament?

  2. Sur quoi s'appuyer pour être sûr de ne pas se tromper pour célébrer Dieu comme Il le désire?

Dans l'épître aux Hébreux, l'auteur fait un parallèle entre ce qui avait lieu lors de l'ancien Testament et ce qui est maintenant à la période chrétienne.

Dans l'ancien Testament, il existait des rites auquel le peuple d'Israël devait se soumettre pour que l'Éternel soit satisfait.

Nous savons que seuls les sacrificateurs étaient responsables du service de "l'adoration". C'est eux qui offraient les sacrifices. Nous savons aussi qu'un Tabernacle -une tente-  avait été construit. Il se composait du lieu saint et du lieu très saint (lieu de la présence de Dieu sous forme de l'arche). Un seul homme, le souverain sacrificateur avait le droit, ou la permission, une fois par an de pénétrer dans ce lieu très saint afin d'y accomplir un rite religieux  (épître aux Hébreux 9 v. 1)

Mais maintenant, l'épître aux hébreux, au chapitre 9 verset 11 nous dit que CHRIST est notre souverain sacrificateur, qu'Il a obtenu pour nous une rédemption éternelle par son sang, et entrant une fois pour toute dans les lieux saints (cela signifie que Christ, en mourant sur la croix à notre place, nous a délivré du péché ; nous sommes rachetés ou sauvés. Cette oeuvre est unique, absolue, extraordinaire !) Ce verset signifie que tout ce qui était en vigueur au temps de l'ancien testament n'a plus aucune valeur pratique pour nous qui croyons que le Seigneur est mort pour nos péchés.

Ainsi, nous, chrétiens, nous pouvons  être comme des sacrificateurs : offrir à Dieu la louange.

En ce qui concerne le point 2, Philippe Calame, lors de sa venue le samedi soir 31 juillet, nous a parlé du culte. Il nous a cité le verset de Jean ch.4 v.23 ; '"L'heure vient que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité"

Ainsi, adorer Dieu comme Il le désire, c'est le faire d'une manière spirituelle (c'est à dire sans forme matérielle, comme dans l'ancien Testament), savoir que l'Esprit Saint qui est en nous, est capable de nous aider à Lui dire merci, en étant vrai devant Lui. Esaïe 29 v 13 insiste sur le fait qu'il faut adorer en vérité (le coeur)

Philippe Calame nous a expliqué, grâce à Hébreux 13 v 15 que nous sommes invités à adorer Dieu sans cesse, donc, pratiquement maintenant, alors que tu es en train de lire ces lignes, dans le bus en allant au collège, au lycée, à la Fac…

Mais nous savons que le dimanche est une occasion toute spéciale où nous sommes invités à nous rassembler avec d'autres chrétiens pour dire merci à Dieu. Là aussi, le verset de Jean 4 v 23 s'applique. L'Esprit Saint nous aide à adorer mais nous devons le faire en vérité. par exemple, est- ce que je fais attention aux paroles du chant que je suis en train de prononcer ? Est-ce que je suis attentif lorsque une personne prie ?…

Le Seigneur Jésus nous a tant aimé ! Dieu, Son Père, dans Son amour envers nous, nous l'a envoyé ! Que nous soyons toujours plus reconnaissants pour cela et remercions, adorons notre Père et notre Sauveur en esprit et en vérité !

 (Camp Pyrénées août 1993)

 

 

On rencontre souvent des personnes avec un badge où est écrit : "Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours". Qui sont ces gens ?

En France, nous les appelons les Mormons. En fait, il existe deux dénominations.

Église de Jésus Christ des saints des derniers jours fondée à Salt Lake City (Utah - USA). Cette église est représentée en France par la Mission Française connue sous le nom de Mission Mormon.

Église réorganisée de JC des saints des derniers jours fondée à Indépendance (Missouri - USA). Cette église est connue, en France, sous le nom de Mission Sanito. 

C'est en 1830 que Joseph Smith (1805- 1844) a fondé cette secte à côté du Lac Salé .

Pourquoi secte?

  • leur doctrine ne se fonde pas sur la Bible.

  • J. Smith a inventé des faits complètement faux.

Quelques-unes de leurs erreurs :

  • Adam serait Dieu !

  • à Cana, le Seigneur se serait marié avec 2 femmes : Marthe et Marie !

Leurs livres saints sont, outre la Bible :

  • Doctrine et Alliance

  • la perle de grand prix

  • le livre de Mormon

Ce dernier livre serait une traduction de plaques d'or gravées de hiéroglyphes égyptiens qu'un messager de Dieu aurait communiqué à J. Smith le 22 sept. 1827. Selon ce livre, les Israélites, en 600 avant JC, auraient émigré en Amérique et seraient les ancêtres des Indiens(! ! !). Toujours selon ce livre, le Seigneur Jésus serait venu parmi ces pseudos indiens après sa résurrection et aurait établi là-bas une branche de son église.

Ces quelques renseignements doivent nous avertir du danger des sectes et nous encourager à rester attaché à la seule Parole de Dieu et au Seigneur Jésus.

Restons Lui fidèle!

(Camp Pyrénées août 1993)

 

 

Les enfants peuvent-ils participer à la cène ?

La cène est un repas institué par le Seigneur Jésus la veille de sa mort à la croix (lire Luc 22v14 à 20) pour que les chrétiens se souviennent de Lui à travers les âges. Elle comprend le pain qui symbolise Son corps donné et aussi l'Église dans son unité acquise par Son oeuvre à la croix, et la coupe dont le vin symbolise son sang versé et la nouvelle relation que ce sang a établi maintenant avec l'homme.

Si on lit dans 1 Corinthiens, on voit qu'il y a trois conditions pour participer à la Cène :

  • être membre du corps de Christ : c'est-à-dire faire partie de l'Église, ensemble des gens qui ont cru le message de l'évangile, à savoir que Jésus, Fils de Dieu a été mis à mort à cause de leurs péchés et a été ressuscité afin qu'ils soient justifiés devant Dieu (lire 1 Jean 5v1 et Romains 4v25).

Ainsi, posséder cette foi personnelle et être baptisé est la condition fondamentale pour pouvoir participer à ce souvenir, comme le souhaite le Seigneur: « Faites ceci en mémoire de moi » (1 Corinthiens 11v24-25) et lire Actes 8v36-39 et 10v47.

  • se juger soi-même : cela est nécessaire pour reconnaître ses fautes et les abandonner, et avoir ainsi bonne conscience devant Dieu, lui étant fidèle. C'est sérieux, mais cela correspond à l'état normal de tout chrétien qui aime vraiment le Seigneur (1 Corinthiens 11v28).

  • enfin participer dignement : c'est à dire en pensant à la signification du pain et du vin, et non pas pour manger et boire, ou à la légère. Cela demande d'avoir bien compris la signification spirituelle des deux symboles expliquée en 1 Corinthiens 11v24-26.

Dans beaucoup d'églises, il suffit d'avoir fait sa "communion" vers 11 ans pour participer. Mais à cet âge, on n'a pas forcément une foi personnelle fondée, et on ne comprend pas forcément la signification spirituelle des symboles. C'est pourquoi il est préférable que la participation résulte d'une démarche personnelle à l'issue de laquelle un(e) croyant(e) convaincu(e), jeune ou moins jeune, capable d'affirmer sa foi et ayant compris la signification de la Cène demande à participer.

Dès lors, rien ne s'oppose à ce que sa demande soit acceptée si sa conduite est honnête, même bien avant qu'il soit adulte (à 15 ans par exemple).

(camp Pyrénées juillet 1993)

 

 

Quand on est chrétien, est-ce obligatoire d'assister aux réunions ? Si on n'y va pas est-ce un péché ?

Jésus sauve et rassemble

Il est mort sur la croix pour sauver tous ceux qui croient individuellement. mais aussi pour les unir en un seul corps ( 1 Corinthiens 12 v 12). une famille (Jean 11v52). un temple (Éphésiens 2v21), une épouse (Apocalypse 21v9), autant d'expressions qui parlent de l'Église, communauté universelle des croyants. Les chrétiens sont donc appelés à se rassembler en particulier au niveau de leur localité, pour louer Dieu ensemble, prier, ou lire la Bible. et aussi s'entraider et sympathiser (Actes 2v46,47)

Alors pourquoi rester chez soi ?

« N'abandonnez pas le rassemblement de vous-même » (Hébreux 10v25). Nos frères ont besoin de nous, ce besoin est aussi réciproque, et de plus Dieu aime voir les siens réunis. Donc, comme tout dans la vie chrétienne, ce ne doit pas être une obligation. Cependant même si ce n'est pas un péché de ne pas y aller (et on peut avoir des empêchements valables), cela correspond à une situation anormale en ce qu'elle va à contre sens de ce qui devrait être une tendance naturelle. Comme dans notre vie privée, si nous n'éprouvons plus aucun intérêt pour notre famille, ne désirant même plus entrer dans ce cercle d'intimité, c'est certainement que quelque chose ne va pas ! Pour la vie d'église, c'est pareil.

Il peut y avoir deux raisons différentes à cela : nous approcher du Seigneur et de nos frères nous importe peu, ou bien les réunions sont ennuyeuses. Dans le premier cas, demandons-nous si nous sommes vraiment attaché au Seigneur (car si on aime quelqu'un, on aime les siens), et dans le deuxième cas, prions et faisons ce qui est en notre pouvoir pour qu'il y ait un réveil spirituel, une reprise en main des intérêts du Seigneur dans cette église en question. Car le but du Seigneur est que nous soyons joyeux quand nous sommes assemblés autour de Lui (Actes 2v46).

(Camp Pyrénées juillet 1993)

 

 

Pourquoi au culte ce matin, hommes et femmes étaient séparés, pourquoi les femmes portaient-elles des robes ou jupes et avaient-elles la tête couverte, et pourquoi la plupart d'entre elles avaient des cheveux plutôt longs ?

Cette question en regroupe quatre différentes, que nous allons essayer d'examiner une à une.

Men only, Women only

Trois raisons peuvent expliquer en partie cette disposition :

  • ça se fait parfois naturellement. Il n'y a qu'à voir lors des repas en camp ou au lycée, on trouve souvent des tables avec uniquement des filles et d'autres avec uniquement des garçons !

  • les hommes étant les seuls à prendre la parole, il peut paraître compréhensible qu'ils soient devant pour faciliter leurs interventions.

  • enfin la dernière raison est plutôt d'ordre artistique : une telle disposition séparant hommes et dames regroupe aussi en partie les voix pour le chant et permet un peu plus l'effet de chœur.

Toutes autres raisons, et en particulier qu'il s'agissent d'une règle, manifesterait un sexisme ridicule !

Robes et jupes

Certaines personnes pensent qu'il n'est pas convenable pour une femme de porter des pantalons, estimant qu'il s'agit d'un habit d'homme et s'appuyant sur ce verset : Deutéronome 22 v 5 qui condamne le travestissement. Ils semblent ignorer qu'il existe des pantalons typiquement féminins, qu'un homme n'oserait pas porter d'ailleurs... Mais il faut respecter la conscience de telles personnes. Et une telle tenue est de toute façon beaucoup plus féminine, c'est vrai.

Tête couverte

Voilà une habitude qui a une origine biblique beaucoup plus solide : en 1 Corinthiens 11 v2, l'apôtre Paul se réjouit parce que les femmes de Corinthe la respectent. Cela correspond à l'attitude d'humilité et de soumission que Dieu aime voir chez elles.

Une mantille ou un foulard discret répond au mieux à cette nécessité d'une apparence humble devant les anges (v10), un grand chapeau à fleurs beaucoup moins…  et même gène les voisins.

Cheveux longs

Dans le même passage. Paul argumente le point précédent en disant : "s'il est honteux pour une femme d'avoir les cheveux coupés ou d'être rasée… La nature ne vous enseigne-t-elle pas ...que si la femme a une longue chevelure c'est une gloire pour elle, car la chevelure lui est donnée en guise de voile" (v 6 et 15)

La longue chevelure pour la femme est donc une gloire naturelle, reconnue par la Bible, ce qui encourage de nombreuses femmes croyantes à les préserver.

Comme on le voit, il faut distinguer dans ces questions ce qui appartient à la tradition et ce qui correspond à une obéissance à la Parole de Dieu. Ces constations donnent cependant une image de la femme bien plus noble que celle qu'on affiche souvent dans la société d'aujourd'hui.

(Camp Pyrénées juillet 1993)

 

 

 

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