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Propos sur le mariage, tirés de la vie d’Osée et Gomer : Une étude d’Osée 1 à 3

  

Philip Nunn

Armenia, Colombie

Mai 2007

 

source : www.philipnunn.com 

 

Cette étude est dédiée à mes amis Carlos et Henry – actuellement en prison en Espagne

Mes chers frères en Christ, parce que le Seigneur vous aime profondément,

Il ne vous abandonnera jamais. Il demeure. Il accomplira Ses desseins en et par vous.

L’amour divin ne renonce pas !

 

Nous pouvons déduire de la liste des rois citée au début de ce livre qu’Osée était un prophète qui a exercé cette fonction pendant au moins trente ans, et a commencé ses activités entre 785 et 750 environ avant Jésus Christ. À cette époque, le peuple d’Israël était divisé en deux royaumes, Juda et Israël, qui ignoraient tous les deux l’Éternel.  L’image dépeinte par les paroles du Seigneur, dans  la bouche d’Osée, est bien triste : « … il n’y a pas de vérité, et il n’y a pas de bonté, et il n’y a pas de connaissance de Dieu dans le pays:  exécration, et mensonge, et meurtre, et vol, et adultère; la violence déborde, et le sang touche le sang (…) ils se prostitueront, mais ne s’étendront pas, car ils ont cessé de prendre garde à l’Éternel (…) l’esprit de fornication égare; et il se prostitue, se soustrayant à son Dieu. (4 : 1-12). Et pourtant, même dans ces circonstances, le Seigneur continue à les aimer profondément.

Les trois premiers chapitres du livre d’Osée contiennent une biographie de la vie d’Osée, tout particulièrement centrée sur ses expériences conjugales. « La première fois que l’Eternel adressa la parole à Osée, l’Eternel dit à Osée: Va, prends une femme prostituée1 et des enfants de prostitution (…) Il alla, et il prit Gomer » (1 : 2-3, LS2). Était-ce un test d’obéissance ? Le Seigneur voulait-il vraiment qu’un homme de Dieu épouse une telle femme ? Certains exégètes de la Bible doutent que cela soit réellement arrivé. Ils se sentent plus à l’aise en suggérant que le mariage du prophète était en fait une vision ou un rêve, ou devrait être compris comme une allégorie ou une parabole. Cet appauvrissement du texte est-il nécessaire ? Ou reflèterait-il la vie protégée de ces exégètes ? Les prostituées sont de vraies personnes. Elles aussi rêvent, pleurent, et peuvent aimer. Est-ce si contraire à la piété d’offrir à Gomer la possibilité d’une relation stable ? Les enfants de la prostitution ont eux aussi besoin de sécurité et d’un foyer. Je ne vois personnellement aucune raison pour laquelle le mariage de Gomer et Osée ne pourrait pas être pris littéralement, comme la description de ce qui est vraiment arrivé. Cette histoire d’amour douloureuse nous fournit quelques conseils utiles pour nous aider dans nos propres mariages, nos foyers, et notre développement spirituel.

Osée est considéré comme un prophète du royaume du nord, qui s’est écarté de l’Eternel et livré à l’idolâtrie. Mais le message du Seigneur, par l’intermédiaire d’Osée, prévoit une restauration complète : « Et les fils de Juda et les fils d’Israël se rassembleront, et s’établiront un chef » (1 : 11). La joie et la douleur traversées par Osée et Gomer montrent un parallèle évident avec les relations entre Dieu et la nation d’Israël. À certains moments, le Seigneur utilise les difficultés conjugales d’Osée pour aider celui-ci à comprendre ce que Dieu ressent au sujet d’Israël, et à d’autres, c’est le contraire : Osée apprend à comprendre et à traiter sa femme infidèle comme il voit le Seigneur aimer et traiter Israël l’infidèle. Il est parfois difficile de voir si le texte parle de Gomer ou d’Israël, d’Osée ou du Seigneur lui-même. Les termes et expressions utilisés peuvent fréquemment s’appliquer avec justesse aux deux.  L’utilisation de thèmes comme l’amour, le mariage, les enfants, l’infidélité, la douleur et la restauration ajoutent force à l’appel à la repentance et au retour émis par le Seigneur. L’amour divin ne renonce pas.

 

1.   Chaque mariage connaît son lot de difficultés

Vous n’avez pas besoin d’être conseiller conjugal professionnel pour prévoir les difficultés à venir du  mariage d’Osée et Gomer. Ils venaient de milieux tellement différents, et pourtant, c’était la volonté du Seigneur qu’ils se marient. Vous ressentez peut-être certaines frustrations dans votre ménage. Vous commencez peut-être à penser que vous et votre conjoint êtes trop différents, que vous avez épousé la mauvaise personne. Arrêtez-vous un instant et étudions les trois premiers chapitres d’Osée. L’union d’Osée et de Gomer a beaucoup à nous apprendre sur le mariage.

Le jour de leur mariage : essayez de visualiser les noces d’une prostituée et d’un prophète pieux. Qui se sentirait à l’aise au cours d’une telle cérémonie ? Si quelques amis de Gomer et d’Osée se risquèrent finalement à y venir, ils ne se mélangèrent certainement pas. Depuis le début, ils sont au centre de la controverse sociale. Pouvez-vous imaginer les commentaires de la famille et des amis d’Osée, craignant Dieu comme lui ? Pouvez-vous vous représenter le sourire dédaigneux sur le visage des collègues de travail de Gomer ? Même aujourd’hui, des tiers peuvent blesser et séparer des couples mariés en faisant part de leur opinion personnelle alors qu’on ne la leur demande pas. 

Leur foyer : maintenant, essayez d’imaginer la vie dans leur foyer. Gomer n’était pas une ingénue. Lorsqu’Osée l’a épousée, il l’a prise chez lui avec les « enfants de prostitution3 ». L’adaptation à la vie conjugale doit avoir été compliquée. Le style de vie tranquille et tourné vers la piété d’Osée a été rapidement envahi par le bruit, les exigences et les préoccupations. Mon cher lecteur, si Dieu a eu des plans pour cette union complexe et extraordinaire, je suis certain qu’il a également un dessein unique pour votre mariage – même s’il est possible que vous ne le voyez pas actuellement.

Leurs enfants : après leur mariage, Gomer donna naissance au premier fils d’Osée. Il fut appelé Jizréel. Dans ce temps-là, comme dans certaines cultures aujourd’hui, le nom était donné avec un motif et avait une signification. Osée (et ses variantes  Josué et Jésus) signifie « sauveur » ou « salut ». Dans le cas d’Osée, son nom convient tout à fait à son rôle, et renforce le message qu’Osée est une figure du Seigneur. Le nom de chacun des trois enfants d’Osée peut avoir une double signification, reflétant l’état dans lequel se trouvait Israël et sans doute aussi ses circonstances conjugales. Jizréel signifie « Dieu sème ». C’est la reconnaissance de la main de Dieu dans l’union d’Osée et de Gomer. Puis vient une fille, Lo-Rukhama, qui signifie « pas aimée » ou « elle n’a pas obtenu miséricorde ». Les histoires d’amour doivent-elles mourir après le premier enfant ? Ce nom montre que quelque chose n’allait pas bien dans leur mariage. Puis Gomer donna naissance à un fils, Lo-Ammi, qui signifie « pas mon peuple4 ».  Osée soupçonnait-il sa femme d’être retournée à ses anciennes pratiques déviantes ? Aucun mariage ne signifie bonheur assuré. Même les unions faites par le Seigneur connaîtront des moments de tension, et si l’on n’y prend pas garde, des problèmes très sérieux. Vous occupez-vous bien de votre conjoint ? La perte d’affection, et même l’infidélité, est quelque chose qui peut vraiment aussi arriver à votre mariage !

Avant d’aller de l’avant pour se pencher sur l’infidélité de Gomer, il vaut la peine de souligner comment Osée s’adresse à ses enfants. Était-ce leur faute, s’ils devaient aller à l’école en étant appelés « pas aimé » et « pas mon peuple » ? Au premier verset du chapitre 2, nous remarquons qu’Osée n’emploie pas le préfixe « Lo » (qui signifie « pas » ou « non ») de leur nom, les appelant Rukhama (qui veut dire amour, miséricorde et compassion) et Ammi (qui signifie mien, mon peuple, compatriote et allié). Il est mauvais que des enfants souffrent des conséquences des conflits entre leurs parents. Trouver les moyens de les rassurer en leur montrant qu’ils sont aimés et qu’ils sont à leur place aidera à leur fournir la stabilité dont ils ont besoin pendant que leurs parents résolvent leurs problèmes.

 

2.   Les étapes vers l’adultère

Il est rare que l’échec se produise spontanément. Il est le point culminant d’un processus. On ignore plusieurs signes d’alarme, et alors arrive le moment de la crise. La plupart des péchés moraux, et peut-être tous, commencent dans la tête. Nous nous sentons attirés vers un membre du sexe opposé, ce qui est tout à fait naturel, mais lorsque nous jouons avec les « vagues éventualités » d’une relation extraconjugale, nous sommes déjà en train de marcher sur le chemin glissant du mal. Les chrétiens flirtent-ils ? Ces regards appuyés, ces courriels privés, ces appels téléphoniques en secret … lorsqu’on en est à attendre avec impatience la prochaine rencontre, une « relation adultère » est déjà commencée. Certains pensent à tort que l’adultère commence lorsque vous grimpez dans le lit, mais les paroles de Jésus sont très claires : « Je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis adultère avec elle dans son cœur. » (Matthieu 5 : 28). Qu’est-il donc arrivé à Gomer ?

Au début, chaque nouvelle expérience procure son lot d’excitation. Gomer jouissait maintenant de la sécurité procurée par un mari aimant et une maison bien à elle. Certains oublient qu’à chaque privilège correspond une responsabilité qui lui est propre. L’édification d’un foyer demande du travail et des sacrifices. Pour quelle raison Gomer a-t-elle abandonné sa maison ?

  •  L’égoïsme : Gomer ne voulait-elle pas payer le prix ? Peut-être ne s’est-elle pas arrêtée pour regarder au cœur d’Osée et à l’avenir de ses enfants ?

  •  Les comparaisons : ses expériences passées lui ont permis de comparer Osée avec d’autres hommes. Elle a trouvé difficile d’être satisfaite avec juste un seul homme.

  •  L’ambition : Osée lui donnait ce dont elle avait besoin (Osée 2 : 8), mais peut-être ne pouvait-il pas lui donner tout ce qu’elle voulait.

  •  L’aventure : peut-être préférait-elle l’excitation du risque et de l’incertitude à la sécurité prévisible ?

Beaucoup d’hommes et de femmes sont frustrés par le manque de romantisme de leur mariage. Elle n’a pas appris à apprécier ce que le Seigneur lui avait donné en son mari. Un jour, Gomer décida de mettre en application son plan bien rôdé : « elle a dit: J’irai après mes amants qui m’ont donné mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson. (Osée 2 : 5). Et elle l’a fait.

Que ressentez-vous au sujet de votre conjoint ? Êtes-vous de ceux qui pensent encore que le flirt occasionnel est un jeu innocent et que les fantaisies sexuelles ne font de mal à personne ? Le péché sexuel peut engourdir la conscience. Nous avons alors tendance à cacher, refuser, et rationaliser. « Tel est le chemin de la femme adultère: elle mange et s’essuie la bouche, et dit: Je n’ai point commis d’iniquité. » (Proverbes 30 : 20). Une fois que nous choisissons de vivre avec un péché caché, nous nous forçons à vivre en faisant semblant. « Ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge » (Jérémie 23 : 14, LS). Les conjoints d’un mariage heureux protègent la fidélité qu’ils se doivent. Cela demande de l’autodiscipline et des sacrifices.

 

3.   Le Seigneur désapprouve les relations extraconjugales

Gomer retourna donc à son style de vie immoral, laissant derrière elle un mari blessé et des enfants éplorés. Quelques vieux amis doivent l’avoir félicitée d’avoir été assez courageuse pour sortir d’une telle relation restrictive, démodée et monogame. Du fait de son égocentrisme, Gomer avait probablement oublié qu’elle faisait partie d’un foyer pour lequel le Seigneur avait un dessein spécial. Comment Dieu considère-t-il ceux qui passent outre leurs vœux de mariage et se lancent dans une aventure plus excitante ? En réponse au choix de Gomer, le Seigneur déclare : « car leur mère s’est prostituée, celle qui les a conçus s’est déshonorée (…)  C’est pourquoi, voici, je vais fermer ton chemin avec des épines, et j’élèverai une clôture; et elle ne trouvera pas ses sentiers. Et elle courra après ses amants, et ne les atteindra pas; et elle les cherchera, et ne les trouvera pas. » (Osée 2 : 5-7). Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que la main du Seigneur vienne nous bénir sur le chemin de la désobéissance. Au sein du mariage, le Seigneur bénit l’expression sexuelle, mais il la désapprouve fortement en dehors.

Dans les Dix Commandements, l’infidélité conjugale est condamnée deux fois (Exode 20 : 14 et 17). Sous la Loi, l’infidélité était un crime sérieux : « l’homme et la femme adultères seront certainement mis à mort. » (Lévitique 20 : 10). Il n’est donc pas surprenant de voir que le Seigneur entrave la marche en avant de Gomer. Elle s’attendait à être heureuse avec ses amants, mais sa joie s’est rapidement transformée en frustration. Elle est complètement désorientée –elle ne retrouve plus son chemin (2 : 6). Le Seigneur a diminué l’attirance sexuelle qu’elle inspire –ses amants ne s’intéressent plus à elle (2 : 7). Elle est considérée comme impure et impudique (2 : 10). Il s’oppose à ses célébrations (2 : 11) et réduit ses revenus (2 : 12). Le Seigneur déclare : « Et je visiterai sur elle les jours des Baals, où elle leur brûlait de l’encens, et se parait de son anneau de nez et de ses colliers, et allait après ses amants » (2 : 13). Dieu était-il méchant ? Non ! Il la conduit jusqu’au moment où elle va dire : « J’irai et je m’en retournerai à mon premier mari ; car alors j’étais mieux que maintenant. » (2 : 7) Votre conjoint est-il sur le point de vous quitter ? Prier pour qu’un miracle survienne –le Saint Esprit est toujours actif. Le Seigneur peut travailler dans le cœur de votre conjoint et également dans le cours des circonstances qu’il ou elle traverse.

Nous vivons dans une société impie. L’infidélité conjugale n’entraîne plus de désaveu social. Chacun semble comprendre que l’on puisse mettre fin à son mariage après plusieurs années pour rechercher de nouvelles alternatives. Ceci pourrait-il vous arriver ? Après nous avoir mis en garde de ne pas entretenir de relations adultères, le Seigneur Jésus ajoute : « Mais si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; (…) et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu’un de tes membres périsse, et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne. » (Matthieu 5 : 29-30). Le message est clair : si nous désirons que le Seigneur bénisse notre mariage, nous devons être intransigeants sur ce que nous nous permettons de regarder et toucher. Oui ! le Seigneur s’attend à ce que nous « arrachions » ce qui offense. Gomer décida qu’elle avait assez souffert. Elle voulut rentrer à la maison.

 

4.   Décider de pardonner

Qu’est-ce qu’Osée devait faire avec une femme comme Gomer ? Devait-il simplement « pardonner et oublier », et reprendre une vie normale ? Pour des offenses minimes, cela peut bien être possible, mais pour l’adultère ? Osée devait-il attendre que Gomer confesse son péché et supplie qu’il la reprenne ? Faudrait-il la faire souffrir et la blesser un peu avant de lui accorder le pardon ? Osée devrait-il attendre jusqu’à ce qu’elle mérite d’être pardonnée ? Les instructions divines sont claires : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, (…) de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de longanimité, (….) vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi faites de même. » (Colossiens 3 : 12-13). Est-ce trop simple ?

De manière surprenante, le sujet du pardon soulève des sentiments forts et opposés parmi les chrétiens. Cela vient en partie du fait qu’on ne fait pas la différence entre pardon et restauration.

  •  Le pardon est une décision. C’est un acte de grâce. Nous ne pouvons pas le gagner. Nous ne le mériterons jamais. Nous devons donner et recevoir le pardon gratuitement comme un cadeau. Une fois pardonné, il est possible que nous vivions avec quelques conséquences de nos manquements. Après le pardon, il peut être nécessaire de réparer.

  •  La restauration est un processus. Si vous avez été offensé, le pardon dépend de vous –de votre volonté d’obéir au Seigneur. La restauration, toutefois, demande une collaboration constructive entre l’offenseur et vous. Une restauration complète exige repentance, confession et, lorsque cela est possible, réparation. Le Seigneur peut, en quelques jours, inciter une femme offensée à pardonner à son mari infidèle. Mais la restauration de la confiance, suffisante pour reprendre des relations conjugales heureuses, peut prendre des mois, voire des années. Cela dépend des deux parties.

Pour pardonner, il faut obéir. Si vous en doutez, rappelez-vous ces paroles claires prononcées par notre Seigneur Jésus : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi à vous ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs fautes, votre Père ne pardonnera pas non plus vos fautes. » (Matthieu 6 : 14-15). Les exégètes de la Bible essaient d’expliquer ce verset de différentes manières, mais son message central est extrêmement clair : le Père veut que vous et moi, nous pardonnions, il n’y a aucune exception à cela. Si nous choisissons de ne pas le faire, il nous arrivera quelque chose de très grave et très sérieux.

Un jour en rentrant chez lui, Osée se rendit compte que Gomer, sa femme immorale, était revenue. Il est possible qu’il ait eu envie de pleurer, de crier, ou même de s’enfuir. Devait-il l’interroger pour lui soutirer tous les détails de sa liaison ? devait-il la mettre dans l’embarras devant ses enfants ? Osée ne fit pas ce que sa nature déchue lui soufflait de faire. Elle ne reçut pas ce qu’elle méritait. Osée fit quelque chose de douloureux, quelque chose qu’il avait vu Dieu faire : il choisit de pardonner. Réprimant son désir naturel de chercher à se venger, Osée met en place un plan pour les jours à venir : « C’est pourquoi je vais la séduire, je la conduirai au désert et je parlerai à son cœur. » (2 : 14 LS). Lorsqu’Osée a pardonné, il a été libéré de l’amertume –suffisamment libre pour prendre l’initiative, pour tendre la main à sa femme dont il était séparé, et initier la réconciliation. La restauration ne peut pas commencer sans le pardon.

 

5.   Les étapes vers la restauration

Certains supposent que dix ou vingt ans se sont écoulés entre les chapitres 1 et 2, parce que leurs enfants étaient assez grands pour qu’Osée recherche leur collaboration pour éviter une action légale et l’éventualité d’un divorce. « Plaidez contre votre mère, plaidez ! Car elle n’est pas ma femme et je ne suis pas son mari ; et qu’elle ôte ses prostitutions de devant sa face, et ses adultères d’entre ses seins » (2 : 2). Osée envisageait-il de divorcer ? Lorsqu’on interrogea Jésus sur ce sujet difficile, il répondit : « Moïse, à cause de votre dureté de cœur, vous a permis de répudier vos femmes; mais au commencement il n’en était pas ainsi. » (Matthieu 19 : 8). Dieu hait le divorce (Malachie 2 : 15-16), mais il connaît bien l’entêtement de notre nature déchue ; Il sait que nous pouvons faire un tel gâchis de notre vie que la réconciliation peut devenir impossible. Et sans se tromper, mais parce qu’il reconnaissait notre humanité, le Seigneur Jésus ajoute la clause d’exception : « je vous dis que quiconque répudiera sa femme, non pour cause de fornication, et en épousera une autre, commet adultère. » (Matthieu 19 : 8-9). Oui, dans ces conditions, Osée pouvait légalement divorcer de Gomer.

Osée connaissait ses droits devant la Loi, mais il a choisi de continuer à se battre pour sa femme. Il a rejeté le système légal parce qu’il l’aimait. Osée, comme le Seigneur lui-même, choisit d’aimer, de supporter la douleur, de prendre l’initiative et de poursuivre le pécheur capricieux. Les enfants ont une place spéciale dans le cœur de leurs parents, et c’est pourquoi Osée plaide avec eux pour collaborer au sauvetage de leur mariage –une stratégie qui vaut la peine d’être relevée. Il entreprend de « la séduire », c’est-à-dire de l’entraîner, de l’attirer par son charme. Il la « conduira doucement dans le désert », loin du bruit de la vie normale, loin des oreilles curieuses et des yeux des autres, -une invitation à  méditer et remettre en cause. Là, il allait « parler à son cœur », c'est-à-dire lui parler tendrement (2 : 14). Combien cela est différent de l’atmosphère des procédures légales. Gomer s’était-elle vraiment repentie ? Était-elle revenue uniquement guidée par des considérations matérielles ? (2 : 7). À ce stade, faisons attention. Nous pouvons avoir des soupçons, mais seul le Seigneur connait les motivations. Osée répond au désir de Gomer d’abandonner ses amants et de revenir à la maison. Le degré de remord et de repentance qu’elle montrait était suffisant pour initier le processus de réconciliation.

Une conséquence importante de la repentance authentique est de se séparer définitivement de tous ses amants. Parfois, le prix de la réconciliation entraînera un changement de travail, d’église locale ou un déménagement dans une autre ville. Aussi longtemps que toute forme de contact est maintenue, le processus de deuil et de guérison ne peut pas réussir. La relation adultère doit être mise à mort et le processus de deuil doit achever son cycle naturel. La séparation doit être définitive et vérifiable d’une manière ou d’une autre. La partie offensante et repentante doit jusqu’à un certain point accepter de rendre des comptes et se plier à une certaine supervision. Cela peut être nécessaire pour faire revenir la confiance brisée. Pour aider au processus de réconciliation, Gomer ne devrait même plus mentionner le nom de ses amants (2 : 17).

Osée prend de nouveau l’initiative : « je lui donnerai ses vignes » -il y a maintenant assez de confiance pour arriver à un certain arrangement matériel, « et la vallée d’Acor pour une porte d’espérance » (2 : 15). Dans cette vallée, Acan a été jugé et lapidé à mort. Acor signifie « trouble ». La crainte de la punition, les procédures légales et le divorce laissent la place à l’espérance. Une porte s’ouvre. « là elle chantera comme dans les jours de sa jeunesse » (2 : 15) – maintenant, des expressions naturelles de joie commencent à revenir dans cette relation. Mais la grâce produit toujours des surprises. Quelque chose de plus arrive : « en ce jour-là, (…) tu m’appelleras : Mon mari, et tu ne m’appelleras plus : Mon maître. » (2 : 16) Gomer avait l’habitude d’avoir des maîtres. Elle avait même considéré Osée comme le maître de leur mariage. La grâce manifestée dans le processus de réconciliation amena Gomer à aimer de nouveau Osée. C’est cela, la merveille de la grâce de Dieu : lorsqu’il est impliqué dans la réconciliation, il peut vraiment restaurer une relation, et même la conduire à un niveau supérieur au précédent. Les derniers mots d’Osée à Gomer remplirait de satisfaction tout conseiller matrimonial : « Et je te fiancerai à moi pour toujours ; et je te fiancerai à moi en justice, et en jugement, et en bonté, et en miséricorde ; et je te fiancerai à moi en vérité; et tu connaîtras l’Éternel. » (2 : 19-20). Quelle belle et heureuse fin cela aurait-il fait à cette histoire ! Mais il n’en a rien été. Dieu désire que toute relation brisée connaisse une réconciliation authentique et heureuse, mais la réconciliation n’est jamais une assurance contre les difficultés conjugales à venir.

 

6.   De douloureuses surprises

Le chapitre 3 s’ouvre sur des nouvelles déprimantes : « Le Seigneur me dit : « Eh bien ! une fois encore aime cette femme qui a un amant et vit dans l'adultère5. » (3 : 1, Français Courant). Gomer était retournée à ses anciennes mauvaises pratiques. Pire encore, en résultat de sa vie scandaleuse, elle était devenue l’esclave d’un autre homme et ne pouvait plus revenir même si elle l’avait voulu.

Pourquoi trouvons-nous si difficile de nous libérer d’un péché particulier, d’une mauvaise habitude ou d’une manière de penser erronée ? Osée utilise deux fois une expression que l’on ne retrouve que dans ce livre : « esprit de fornication6 ». Ce lien supplémentaire à un péché particulier pourrait-il venir de l’influence des démons ? La première fois qu’il utilise cette expression, Osée prêche contre l’idolâtrie et ajoute alors qu’un esprit de fornication « égare7 » (4 : 12). Quelque chose d’externe a une forte influence sur eux. Par d’autres passages, nous savons qu’il y a une relation directe entre les idoles et les démons (Deutéronome 32 : 16-17 ; 1 Corinthiens 10 : 20 ; Apocalypse 9 : 20). La seconde fois qu’Osée utilise cette expression, il traite de l’inaptitude d’Israël à retourner à son Dieu. Il y voit deux causes : « leurs méfaits » -l’habitude de mal se conduire, et le fait qu’un esprit de fornication « est au milieu d’eux et ils ne connaissent pas l’Éternel. » (5 : 4). Nous savons que les démons peuvent affecter notre manière de penser, lui occultant la réalité, et nous empêchant de penser et agir correctement (1 Timothée 4 : 1)

Certains, cependant, voient dans l’expression « esprit de fornication » la preuve que certains démons sont spécialistes de la création de liens vers le péché sexuel. C’est possible, mais peut-être pas. Le mot « esprit » peut également être traduit par « souffle » ou « vent », et peut s’appliquer à une attitude générale, une forte inclination ou un désir profondément enraciné. L’imprécision quant au sens exact de l’expression utilisée par Osée ne doit pas nous détourner de l’évidence qu’un péché répété nous asservit. Il est également clair que dans certaines formes de péché, la présence de démons peut amener à des asservissements supplémentaires. Dans bien des cas, il peut être suffisant de donner avec prière un conseil judicieux fondé sur la Bible pour briser des habitudes de pensée coupables, pousser à la repentance et retrouver la liberté. Et pourtant, certaines personnes se retrouvent tellement engluées dans leur péché, mauvaise habitude ou mauvaise manière de penser qu’il faudra que les autres croyants s’impliquent davantage. Cela s’applique autant à l’adultère et la convoitise qu’au légalisme, l’orgueil et le refus de pardonner.

Sur son chemin glissant, Gomer a un jour perdu sa liberté. Osée, mû par son amour du Seigneur et l’amour qu’il portait à sa femme, se mit à sa recherche afin de la racheter : « Et je me l’achetai pour quinze pièces d’argent, et un khomer d’orge et un léthec d’orge. » (3 : 2). Il paya donc avec environ 170 grammes d’argent et probablement 500 litres d’orge. Le prix d’un esclave se montait habituellement à 30 pièces d’argent (Exode 21 : 32). Gomer était-elle tellement usée qu’elle valait moins que le prix d’un esclave normal ? le fait qu’Osée a payé la moitié de la valeur en argent et a ajouté de l’orge peut aussi faire penser qu’il disposait de ressources financières limitées. Racheter sa femme se révélait émotionnellement et financièrement très coûteux. Gomer en valait-elle la peine ? Le Seigneur demanda à Osée d’en faire plus : « Aime une femme (…) selon l’amour de l’Éternel pour les fils d’Israël » (3 : 1). Et selon le Nouveau Testament : « Maris, aimez vos propres femmes, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5 : 25). Nous sommes tout bonnement incapables d’aimer ainsi. Lorsque le Seigneur nous demande de faire quelque chose, Il nous donnera également la force pour le faire, mais nous devons vouloir obéir et devons Lui demander de l’aide.

Si vous êtes comme moi, vous vous sentez maintenant probablement désolé pour Osée. Le Seigneur demande-t-il trop ? Combien de fois Osée devra-t-il pardonner et courir après une femme tellement difficile ? L’apôtre Pierre a posé la même question à Jésus : « Seigneur, combien de fois mon frère péchera-t-il contre moi, et lui pardonnerai-je? Sera-ce jusqu’à sept fois? » Le Seigneur lui raconte alors une parabole au sujet d’un roi qui avait pardonné à l’un de ses serviteurs. Le serviteur pardonné a alors choisi de ne pas pardonner à son ami serviteur comme lui. Cher mari offensé, chère épouse offensée, avez-vous déjà offensé le Seigneur ? Vous êtes-vous déjà assis pour considérer l’amplitude et la gravité de votre péché ? Le Seigneur a-t-il, par sa grâce, pardonné tous ces péchés ? Le roi a puni le serviteur qui a choisi de ne pas pardonner. Alors le Seigneur Jésus a conclu : « Ainsi aussi mon Père céleste vous fera, si vous ne pardonnez pas de tout votre cœur, chacun à son frère. » (Matthieu 18 : 21-35). C’est le Seigneur lui-même qui est responsable de la justice, pas nous. La vie chrétienne, ce n’est pas être juste, c’est montrer de la grâce, une grâce qui coûte cher.

Osée a pris l’initiative une fois de plus. Il l’emmena une fois de plus dans le désert. Il lui parla de nouveau tendrement. « Et je lui dis: Durant beaucoup de jours tu m’attendras, tu ne te prostitueras pas, et tu ne seras à aucun homme; et moi je ferai de même à ton égard » (3 : 3). Un nouveau processus de restauration commença. Osée montra de nouveau son amour à sa femme. C’est une tragédie que dans beaucoup de foyers, il n’y a personne qui veuille travailler à garder la famille ensemble. Voulez-vous essayer de nouveau ?  Le véritable amour est tenace !

 

7.   Pourquoi le Seigneur permet-il de telles souffrances ?

La vie chrétienne n’est-elle pas supposée être joie, paix et liberté ? Ne pouvons-nous pas faire les choix nécessaires pour éviter souffrance, sacrifice et limitations pesantes ? Peut-être puis-je vous demander : avez-vous donné votre vie à Jésus, ou avez-vous acheté l’un de ces packs religieux qui comprennent le droit à une bonne santé, au confort matériel et au bonheur perpétuel ? La vie de Jésus a-t-elle été dénuée de souffrance, sacrifice et limitations pesantes ? Pourquoi alors nous attendons-nous à ne pas avoir à en subir ? Comment pensez-vous que Jésus agirait avec votre conjoint difficile ? Il ne ferait certainement pas moins que ce qu’il a demandé à Osée de faire ! Voulez-vous toujours suivre Jésus jusqu’au bout du chemin ? Vous avez peut-être remarqué que lorsque nous suivons Jésus, il nous est possible de faire l’expérience de la joie, de la paix et de la liberté tout en traversant des circonstances indésirables.

  •  Le caractère : à travers la vie d’Osée, nous voyons clairement que le chemin de l’obéissance ne comporte pas toujours d’explications logiques, il n’est pas toujours compris par la famille et les autres croyants, il n’est pas toujours confortable et ce n’est pas le choix le plus simple à faire. Jésus n’exagérait pas lorsqu’il disait : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce soi-même, et qu’il prenne sa croix chaque jour, et me suive » (Luc 9 : 23). Et pourtant, la souffrance n’a rien de bon en elle-même. Le Seigneur ne recherchait pas la souffrance, et il ne l’appréciait pas non plus. Ce qui est merveilleux, c’est que notre Père céleste utilise la souffrance et la frustration que nous rencontrons dans ce monde déchu pour forger nos caractères et améliorer notre potentiel pour son service. Osée et Gomer avaient besoin l’un de l’autre. Je suis persuadé qu’ils ont également passé ensemble des moments heureux. Dieu a travaillé en eux à travers ces périodes difficiles. Ils ont appris à obéir même lorsqu’ils n’en avaient pas envie. Ils ont appris la patience, et également à pardonner et à accepter le pardon, ils ont mûri, et ils ont été obligés de faire l’expérience de la grâce.

  •  Le service : le Seigneur aimait et a profondément désiré restaurer le peuple d’Israël. Qui peut ressentir ce que l’Éternel éprouvait à l’égard de son peuple infidèle ? Qui mieux qu’Osée ? Connaissant ses circonstances personnelles, nous pouvons presque entendre la passion dans la voix d’Osée alors qu’il plaide avec Israël pour le Seigneur : « Moi, je suis l’Eternel, ton Dieu (...) Tu ne connais d’autre Dieu que moi, Et il n’y a de sauveur que moi. (…) Ils se sont rassasiés dans leurs pâturages ; Ils se sont rassasiés, et leur cœur s’est enflé ; C’est pourquoi ils m’ont oublié.8 (…) Israël, reviens à l’Eternel, ton Dieu, Car tu es tombé par ton iniquité. Apportez avec vous des paroles, Et revenez à l’Eternel. Dites-lui : Pardonne toutes les iniquités, Et reçois-nous favorablement ! » (13 : 4-6 et 14 : 1-2, LS). Le Seigneur avait besoin d’un tel prophète. À travers ces douloureux événements, Dieu a réalisé ses plans dans la vie d’Osée et Gomer. Votre Père céleste désire aussi faire cela en vous et par vous et votre mariage. Ne renoncez pas ! Le Seigneur n’a pas encore fini !

 

8.   Le véritable amour est tenace

Il est difficile de lire et méditer sur la vie de famille d’Osée et Gomer sans ressentir une palette d’émotions. La trahison et l’infidélité me mettent en colère. Le pardon et la réconciliation me rendent heureux. Cependant, la chose qui m’a le plus touchée alors que je méditais sur le drame de l’amour tenace d’Osée a été de prendre conscience que cela ne représente qu’une image imparfaite de ce que le Seigneur veut faire pour moi. Oui, nous savons que Jésus est venu pour sauver les perdus, qu’il s’est abaissé jusqu’à notre bas état pour nous purifier et nous adopter dans la famille de Dieu, qu’il a payé un prix élevé pour nous racheter, mais, ce n’est pas tout. L’amour de notre Seigneur Jésus, notre Osée suprême, nous cherchera et nous poursuivra jusqu’au bout, tout au bout du chemin.

Qu’il n’en soit jamais ainsi, mais si un jour, mon cœur se refroidit, si je m’écarte et deviens infidèle … Si même je descends aussi bas que Gomer, ou pire, j’ai un Ami9 Divin qui prendra l’initiative de courir après moi, et il tiendra bon quoi qu’il arrive. Il ne renoncera jamais ! Savoir cela réchauffe mon cœur et me fait me sentir en sécurité. Il m’aime « d’un amour éternel » et m’attire « avec bonté » (Jérémie 31 : 3). Mon Dieu est le même Dieu qui a suivi Jonas et lui a donné une autre chance, qui fut tenace avec David même après qu’il ait commis adultère et meurtre, qui a restauré dans un ministère apostolique complet un Pierre bien embarrassé. Êtes-vous tombé ? Avez-vous tout gâché ? Avez-vous été infidèle ? Êtes-vous celui qui a tort dans votre mariage ? Le Seigneur vous appelle de nouveau alors même que vous lisez ces lignes.  Cette ténacité imméritée est le gage de l’Amour Divin véritable. Laisse-le t’aimer encore !

 

Conclusion

Si nous les humains n’obtenons pas en retour de nos actes des réactions régulières et positives, nous sommes enclins à nous décourager et à renoncer ! Osée et Gomer étaient très différents l’un de l’autre. Ils ont passés par des moments délicats. Si le Seigneur avait un dessein particulier pour ce mariage compliqué, il en a un aussi pour le vôtre. Ne renoncez pas ! Gomer était instable, ingrate et très souvent infidèle, et pourtant, Osée a pris l’initiative de la rechercher, de lui pardonner, de lui parler tendrement et de démarrer le processus de restauration. Allez-vous prendre à nouveau cette initiative ? L’amour véritable ne renonce jamais !

 

 

 


 
  1. Dans la version NIV utilisée par Philip Nunn, le mot est « adultère »

  2. LS : version Louis Segond, ici et plus loin dans le texte

  3. Dans la version NIV utilisée par Philip Nunn, le mot est « infidélité »

  4. Philip Nunn écrit « pas à moi »

  5. À noter que la version NIV utilisée par Philip Nunn et plusieurs autres versions anglo-saxonnes disent « montre à nouveau ton amour à ta femme, bien qu’un autre l’aime et qu’elle soit adultère… ». Je n’ai trouvé l’équivalent en français de cette traduction que dans la Bible en français courant.

  6. La version NIV utilisée par Philip Nunn dit « esprit de prostitution »

  7. La version Darby anglaise utilisée ici par Philip Nunn dit « les fait errer »

  8. La version NIV utilisée par Philip Nunn dit : « … tu ne reconnaîtras aucun autre Dieu si ce n’est moi. J’ai pris soin de toi (…) Lorsque je les ai nourris, ils ont été rassasiés  lorsqu’ils ont été rassasiés, ils sont devenus fiers ; et alors, ils m’ont oublié … »

  9.  Le mot anglais utilisé par Philip Nunn est « lover », « quelqu’un qui m’aime », et peut se traduire aussi par « amant »

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