Le Combat spirituel
Derek Prince
- Derek Prince Ministries, France
Qu’ils le réalisent
ou non, tous les chrétiens sont impliqués dans une bataille contre les
forces du mal dont le quartier général est dans les lieux célestes et le
champ de bataille dans nos pensées.
Comment mener le
combat et vivre en victorieux ?
Avec la ceinture de vérité : ceinture qui nous
permet d’être libre de nos mouvements ; de vérité non abstraite et
théologique, mais vérité dans la vie de tous les jours, honnêteté,
franchise, sincérité, transparence.
Avec
la cuirasse de la justice : la cuirasse qui
protège le cœur, car de lui viennent les issues de la vie (Proverbes
4 : 23) ; de la justice, la
cuirasse de la foi et de l’amour rajoute Paul en 1 Thess 5. 8, non la justice qui vient
des œuvres ou de la loi religieuse mais celle qui vient par la foi (Philippiens
3 : 9) et cette foi est agissante par l’amour (Galates 5 : 6).
Avec
les chaussures de la préparation que donne
L’Évangile de paix : s’agit-il d’être prêt à quelque chose ? à
présenter cette « bonne nouvelle » qui procure la paix du cœur et de
l’esprit de ceux qui y croient et y obéissent.
Avec le bouclier de la foi : pas un tout petit
bouclier, un bouclier grand comme une porte ! assez grand pour nous
protéger nous-même, notre famille et tout ce que Dieu nous a confié. (2
Timothée 1 : 12)
Avec
le casque du salut : si les pensées
dans notre tête ne sont pas saines, tout l’équipement ne sert à rien
n’est-ce pas ? or la protection de nos pensées c’est
le casque de l’espérance du salut
(1 Thessaloniciens 5 : 8), une attente calme et ferme de bonnes choses basées sur
les promesses de la parole de Dieu. L’espérance est la protection de nos
pensées comme la foi est la protection de notre cœur (id) et les deux
sont liés car la foi est l’espérance des choses que l’on espère (Hébreux
11 : 1)
Avec
l’épée de l’esprit : élément offensif pour
nous-mêmes (Hébreux 4 : 12) et pour l’adversaire (Matthieu 4. 1-11), l’épée
« Parole de Dieu » parlée par l’Esprit.
Mais dans toutes
ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a
aimés (Romains 8 : 37) Cela voudrait-il dire que non seulement nous avons la
victoire, mais encore un « bonus » à avoir combattu ?
L’auteur rajoute
encore quatre armes offensives (2 Corinthiens 10 : 4) : la
prière (Éphésiens 6 : 18), la louange (Psaume
8 : 3), la prédication (Jérémie 23 : 29),
le témoignage personnel de ce que la parole de
Dieu et le sang de Jésus ont fait pour nous, nous sommes
rachetés, pardonnés, purifiés, justifiés, sanctifiés (Apocalypse 12 : 11).
Le Règne de la grâce dans
votre vie quotidienne
Steve Mc Vee - Éditions La Maison
de la Bible, Collection Vivre aujourd’hui.
Vivre pour Dieu selon des règles à
respecter à tout prix, c’est s’exposer à être perpétuellement
insatisfait, à avoir le sentiment de ne pas en faire assez et de devoir
se surpasser pour être aimé de Lui.
Mais Dieu n’a jamais imaginé cela pour
le chrétien : son amour ne dépend pas de nos capacités personnelles à
son service. Il ne nous a pas appelés à le servir par nos efforts
limités, mais à nous laisser conduire par sa puissance sans limites.
Voulez-vous trouver le repos dans la grâce de Dieu et le laisser agir en
vous ?
Quelques extraits :
Imaginez que vous venez d’entrer dans
l’âge adulte en étant tellement endetté qu’il vous sera impossible de
faire face à toutes vos obligations financières de votre vivant… Et puis
un jour, vous recevez un courrier officiel d’un cabinet de notaire qui
vous annonce le décès d’un parent éloigné : conformément au testament
laissé par le défunt, toutes vos dettes ont été remboursées
intégralement… Pouvez-vous imaginez l’état d’euphorie dans lequel vous
vous seriez ? Vous en parleriez sans doute des semaines durant à qui
voudrait l’entendre…
Au cours des trente années qui
suivent,… votre situation financière vous permet d’avoir un mode de vie
moyen… Un jour, un conseiller en placements vient vous trouver pour
s’entretenir avec vous de la gestion de votre compte en banque… Le
compte a atteint plusieurs millions d’euros ! Le notaire a oublié de
mentionner que votre parent vous avait aussi laissé un héritage très
généreux…
Quelques titres de chapitres :
-
Être sauvé, c’est bien plus qu’être
pardonné et aller au ciel. Être sauvé, c’est recevoir la vie de
Dieu !
-
Quand on est centré sur ses
actes, on finit par servir Dieu pour la forme et sans avoir aucune
énergie.
-
Quand Dieu est au centre de nos
motivations, notre service tire littéralement son énergie de la vie
qui vient de lui.
-
L’idée-force du Nouveau Testament
n’est pas de vivre pour Christ, mais de demeurer en lui.
-
Moïse était animé d’un désir
suscité par Dieu, mais il commit une erreur fatale : il agit en
comptant sur une aptitude personnelle (quand il voulut régler le
différent entre ses frères)
-
Dieu nous aime tellement que, si
besoin est, il se servira de la souffrance pour nous amener à une
relation d’intimité avec lui. (de dépendance envers)
-
Nos aptitudes deviennent un
handicap quand nous plaçons notre confiance en elles au lieu de les
placer en Dieu.
-
Le chrétien voit s’accomplir
l’œuvre miraculeuse de Dieu en lui et à travers lui dans la mesure
où il renonce à l’autosuffisance et s’en remet à la toute-puissance
du Saint-Esprit qui habite en lui.
-
Dieu nous a déjà rendu saints. Nous
n’avons pas besoin d’essayer d’être saints afin de le devenir : nous
le sommes déjà. Nous désirons vivre une vie de sainteté parce que
Dieu nous a rendu saints.
-
Romains 5 :19 rectifie l’erreur qui
consiste à croire que nous sommes justes uniquement par notre
statut. si nous étions jadis pécheurs au sens littéral, nous sommes
désormais justes au sens littéral.
-
Jésus nous dit : « …ma volonté est
que tu reçoives mon amour et que tu y prennes plaisir. » Cependant,
nous lui répondons : « Je comprends cela, Seigneur. Mais que veux-tu
que je fasse ? »
-
Nous devons reconnaître que l’arbre
de la connaissance du bien et du mal peut produire du bien tout
autant que du mal.
-
Quiconque croit que le chrétien qui
met l’accent sur la grâce de Dieu plutôt que sur ses lois fera
forcément n’importe quoi, a une conception, certes, répandue, mais
hélas tout à fait erronée, du salut. Un vrai chrétien ne veut pas
faire n’importe quoi.
-
Les règles religieuses paraissent
tellement compatibles avec la vie chrétienne que beaucoup ne
soupçonnent pas un instant leur effet meurtrier jusqu’au jour où ils
en sont eux-mêmes victimes.
-
Enseignez à quelqu’un qui il est en
Christ et vous ne pourrez plus l’empêcher de vouloir plaire à
Dieu. Essayez de le contrôler par des règles et vous le conduirez
tout droit à la ruine spirituelle.
-
Le légalisme présente les
commandements comme des ultimatums divins adressés par un juge
impitoyable : « si vous m’aimez, vous avez intérêt à garder mes
commandements ! »
-
Nous ne remportons pas la victoire
en luttant contre le péché, mais en nous attachant à Jésus. comme
certains ne comprennent pas qu’il soit possible de prendre plaisir
au péché tout en l’ayant en horreur. Si l’on n’avait pas horreur de
son péché, on ne se retrouverait pas aux prises avec lui.
Le Retour de l’enfant prodigue
Henri J.M. Nouwen -
Éditions Bellarmin
Interpellé par le tableau de Rembrandt, l’auteur a réfléchi sur la
parabole du fils prodigue. Il s’est reconnu dans le fils cadet, comme
tous les croyants reconnaissant leurs fautes ont été accueillis par le
Père.
Mais
combien de fois agissons-nous aussi comme le fils aîné, avec jalousie,
rancune et mauvaise foi, refusons-nous de nous réjouir du retour d’un
frère prodigue ?
Et
combien de fois sommes-nous capable d’accueillir comme le père avec
miséricorde et compassion, de pardonner comme nous avons été pardonnés ?
Oui,
c’est bien vrai : de fils aimés, nous pouvons devenir des pères qui
souffrent, qui pardonnent et qui font preuve de générosité ; qui donnent
sans espérer quelque chose en retour, qui aiment sans mettre de
conditions à leur amour.
Les Liens de la liberté
365 méditations rassemblées par Jan Pit
- Coédition Portes Ouvertes et Ligue pour la Lecture de la Bible.
Un court extrait :
Par la foi…
Hébreux 11.3
La foi pour moi, c’est :
-
S’attendre
à ce que Dieu fasse un miracle avec mes cinq pains et mes deux
poissons. Il peut m’utiliser.
-
Rejeter
les sentiments de panique quand les choses paraissent hors de
contrôle. Il est aux commandes.
-
Mettre
ma confiance dans la fidélité de Dieu envers moi dans un monde
incertain. L’avenir est à lui.
-
Compter
sur le fait que Dieu m’aime, et non sur mes capacités à imaginer
comment ou pourquoi il le fait. On peut lui faire confiance.
-
Remercier
Dieu pour la santé et l’équilibre sur le plan émotionnel, et ne pas
admettre que cela vient de ma capacité à résister au stress. Il
pourvoit.
Je crois, aide-moi car
j’ai de la peine à croire ! (Marc 9.24)
Quand on sait que ces textes ont été
écrits par des chrétiens dans des situations de guerre,
d’emprisonnement, de persécution, ils ont une valeur supplémentaire…
Une foi à imiter, mais surtout de
véritables encouragements à recevoir pour tous les jours.
Pécheur sauvé par grâce / Saint :
Quelle différence ???
Extrait de « Une
nouvelle identité pour une nouvelle vie » de Neil Anderson aux
Éditeurs de littérature Biblique.
J’avais posé l’énigme du « pécheur
sauvé par grâce » et du « saint » pour introduire « Le règne de la grâce
dans votre vie quotidienne » de Steve Mac Vee – Maison de la Bible,
présenté il y a quelque temps déjà, qui traite aussi le sujet de ce que
nous sommes et avons en Christ. Comme l’énigme n’était pas dans le
numéro précédant la parution du résumé, j’avais présenté l’ouvrage
différemment.
Mais voilà donc la réponse tirée
d’un ouvrage déjà chaudement recommandé dont la relecture ne peut nous
faire de mal !
Pécheur sauvé par grâce / Saint : quelle différence ?
Nous
avons la grande joie de vous annoncer le décès du premier dès la
naissance du second !!!! Une
nouvelle vie donne un nouveau nom.
Avez-vous remarqué qu’un des mots
utilisé le plus souvent pour désigner le chrétien dans le nouveau
testament c’est le mot « saint » ?
Paul et les autres auteurs des épîtres emploient généreusement ce mot
pour décrire des chrétiens ordinaires, banals, terre-à-terre, comme vous
et moi. Par exemple, dans les salutations de Paul en 1 Corinthiens 1 :
2, nous lisons : « à l’assemblée de Dieu qui est à Corinthe, aux
sanctifiés dans le Christ Jésus, saints appelés avec tous ceux qui en
tout lieu invoquent le nom du Seigneur Jésus Christ, et leur Seigneur et
le nôtre »
Notez que Paul n’a pas dit que nous
étions saints après beaucoup d’efforts. Il affirme clairement que nous
sommes saints par vocation. Certains d’entre nous se prennent à penser
que les saints ont mérité ce titre ronflant parce qu’ils ont vécu une
vie exemplaire ou atteint un certain niveau de maturité. Jamais de la
vie ! La Bible dit que nous sommes des saints parce que Dieu nous a
appelés à être des saints. Nous avons été « sanctifiés en Christ » -
rendus saints par notre participation à la vie du seul vrai saint, Jésus
Christ.
Beaucoup de chrétiens disent qu’ils
sont des pécheurs sauvés par la grâce. Mais sommes-nous vraiment des
pécheurs ? Est-ce notre identité selon la Bible ? Pas du tout. Dieu ne
nous appelle pas des pécheurs ; Il nous appelle des saints. Si nous nous
considérons comme des pécheurs, devinez ce que nous ferons : nous
vivrons comme des pécheurs ; nous pécherons. Pourquoi ne pas nous
considérer comme ce que nous sommes vraiment : des saints qui pèchent
occasionnellement. Souvenez-vous : ce que vous faites ne détermine pas
ce que vous êtes ; mais c’est ce que vous êtes qui détermine ce que vous
faites.
Ce
qui caractérise Christ nous caractérise aussi
Puisque nous sommes des saints en
Christ selon la vocation de Dieu, nous partageons l’héritage de Christ.
Ce qui caractérise Christ nous caractérise aussi dès maintenant, parce
que nous sommes en Christ. Cela fait partie de notre identité.
La liste ci-dessous détaille à la
première personne du singulier qui nous sommes réellement en Christ.
Voici des caractéristiques qui montrent ce que nous sommes devenus après
notre naissance spirituelle. On ne peut pas les gagner ou les mériter,
pas plus qu’une personne née en France ne peut gagner ou mériter les
privilèges et les libertés qui découlent de sa nationalité. Ils lui sont
garantis par la constitution du simple fait qu’elle soit née en France.
De même, ces caractéristiques nous sont garanties par la Parole de Dieu
du simple fait que nous soyons nés dans la nation sainte de Dieu par la
foi en Christ.
Qui
suis-je ?
-
Je suis le sel de la terre (Matth.
5.13)
-
Je suis la lumière du monde (Matth.
5.14)
-
Je suis un enfant de Dieu (Jean
1.12)
-
Je fais partie du vrai cep, je
suis un canal de la vie de Christ (Jean 15.1, 5)
-
Je suis l’ami de Christ (Jean
15.15)
-
Je suis choisi et établi par
Christ pour porter du fruit (Jean 15.16)
-
Je suis esclave de la justice
(Rom. 6.18)
-
Je suis esclave de Dieu (Rom
6.22)
-
Je suis un fils de Dieu ; Dieu
est spirituellement mon Père (Rom. 8.14 ; Gal. 3.26 ; 4.6)
-
Je suis cohéritier avec Christ,
je partage son héritage avec Lui (Rom. 8.17)
-
Je suis un temple – une
habitation – de Dieu. Son Esprit et sa vie habitent en moi (1 Cor.
3.16 ; 6.19)
-
Je suis uni au Seigneur et je
suis avec lui un seul esprit (1Cor. 6.17)
-
Je suis un membre du corps du
corps de Christ (1 Cor. 12.27 ; Eph 5.30)
-
Je suis une nouvelle création (2
Cor. 5.17)
-
Je suis réconcilié avec Dieu et
j’ai un ministère de réconciliation (2 Cor. 5.18, 19)
-
Je suis un fils de Dieu, je suis
un en Christ (Gal. 3.26, 28)
-
Je suis un héritier de Dieu parce
que je suis un fils de Dieu (Gal. 4.6, 7)
-
Je suis un saint (Eph. 1.1 ; 2
Cor. 1.2 ; Phil. 1.1 ; Col. 1.2)
-
Je suis l’ouvrage – l’œuvre – de
Dieu, né de nouveau en Christ pour accomplir son œuvre (Eph. 2.10)
-
Je suis concitoyen des saints,
membre de la famille de Dieu (Eph. 2 .19)
-
Je suis un prisonnier du Christ
(Eph. 3. 1 ; 4.1)
-
Je suis juste et saint (Eph.
4.24)
-
Je suis un citoyen des cieux,
assis dans les lieux célestes dès maintenant (Phil. 3.20 ; Eph.
2.6)
-
Je suis caché avec Christ en
Dieu (Col. 3.3)
-
Je suis une expression de la vie
de Christ parce qu’Il est ma vie (Col. 3.4)
-
Je suis choisi par Dieu, saint et
bien-aimé (Col. 3.12 ; 1 Thess. 1.4)
-
Je suis un fils de la lumière et
non des ténèbres (1 Thess. 5.5)
-
Je suis un saint participant à
une vocation céleste (Heb. 3.1)
-
Je suis un participant du
Christ ; je partage sa vie (Héb. 3.14)
-
Je suis une des pierres vivantes
de Dieu, édifiée en Christ pour être une maison spirituelle (1 Pie.
2.5)
-
Je suis membre de la race élue,
du sacerdoce royal, de la nation sainte, du peuple qui appartient
exclusivement à Dieu ( 1 Pie 2. 9,10)
-
Je suis un étranger et un
voyageur dans ce monde dans lequel je vis temporairement (1 Pie.
2 .11)
-
Je suis un ennemi du diable (1
Pie 5.8)
-
Je suis un enfant de Dieu et je
ressemblerai à Christ quand Il reviendra (1 Jean 3.1, 2)
-
Je suis de Dieu et le malin – le
diable – ne peut pas me toucher (1 Jean 5.18)
-
Je ne suis pas « Celui qui
suis » (Ex. 3.14 ; Jean 8 .24, 28, 58), mais par la grâce de
Dieu, je suis ce que je suis (1 Cor. 15.10)
Parce que nous sommes en Christ,
chacune de ces caractéristiques est parfaitement vraie pour nous, et
nous ne pouvons rien faire pour les rendre plus vraies. Par contre nous
pouvons donner plus de sens à ces aspects et les rendre plus productifs
dans notre vie, en choisissant simplement de croire ce que Dieu a dit à
notre sujet. Un des meilleurs moyens de grandir vers la maturité en
Christ consiste à continuellement nous rappeler qui nous sommes en
Christ.
Tu seras sauvé, toi et ta famille
Colin Dye - Vida
Un rappel encourageant des alliances de Dieu avec
ceux qui l’aiment, des promesses pour eux et pour leurs familles, de Sa
fidélité à les accomplir.
La famille n’est-elle pas le champ d’action
privilégié de la bénédiction surabondante de Dieu ?
Prions pour nos familles, pour que les forteresses
tombent, pour que les bénédictions aient la victoire sur les
malédictions, pour la libération de nos passés difficiles, pour que le
respect de nos parents soit source de bénédictions dans nos vies.
Ainsi parle l’Éternel :
« Retiens les pleurs de ta voix, les larmes de
tes yeux ; car il y aura un salaire pour tes actions, oracle de
l’Éternel : ils reviendront du pays de l’ennemi, il y a de l’espérance
pour ton avenir, oracle de l’Éternel ; tes fils reviendront dans leurs
frontières » Jér 31.16-17
« Celui qui a commencé en vous une œuvre bonne,
en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ Jésus. » Phil 1.6
Quand
les femmes prient…
Evelyn Christenson. - Vida
Préalables à la prière efficace :
« Si j’avais vu de la fraude dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait
pas écouté. » (Psaume 66 : 18)
« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous
ont offensé. » Matth 6. 12
« Voici l’assurance que nous avons auprès de lui : si nous demandons
quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons
qu’il nous écoute, quoi que nous demandions, nous savons que nous
possédons ce que nous lui avons demandé. » (1 Jean 5 : 14-15)
« Ainsi que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent
leur âme au fidèle créateur en faisant le bien. » (1 Pierre 4 : 19)
« Mais toi quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme la porte et
prie ton père qui est dans le lieu secret, et ton père qui voit dans
le secret te le rendra. » (Matthieu 6 : 6)
« Priez sans cesse ! » (1 Thessaloniciens 5 : 17)
« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin
de vous. Approchez-vous de Dieu et il s’approchera de vous. » (Jacques
4 : 7-8)
« Or, sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui
s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il récompense ceux
qui le cherchent. » (Hébreux 11 : 6)
« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toutes choses par la prière et
les supplications, avec des actions de grâces, faites connaître à
Dieu vos demandes. » (Philippiens 4 : 6)
le Père a confié le rôle d’intercesseur à trois personnes :
Quel honneur d’être en si bonne compagnie !
« C’est une chose bonne qu’on attende et dans le silence, le salut
de l’Éternel. » Lamentations de Jérémie 3 : 26)
Ce sujet traité à l’ « américaine » ne convient pas forcément à
notre sensibilité européenne, mais « éprouvons toute chose et retenons
ce qui est bon ».
Écouter et servir :
un cœur de Marie dans un monde de
Marthes
Joanna
Weaver. - La Maison de la Bible
L’histoire de Marthe,
Marie et Lazare sous un nouvel éclairage !
Extrait : les leçons de ponctuation de
Dieu
Règle n° 1 : ne jamais mettre un point où
Dieu met une virgule.
Trop
souvent, nous interprétons les « retards » de Dieu comme des refus. Mais
l’histoire de Lazare nous dit qu’un retard dans la réponse n’est pas un
signe d’indifférence de Dieu ou de refus de nous entendre. C’est un
signe de son amour : le retard nous aidera, nous fortifiera.
Jésus aurait pu prononcer un mot et guérir Lazare. Il le fit bien pour
le serviteur du centurion romain (Matthieu 8 : 5-13) comme pour la fille
d’une femme syro phénicienne (Marc 7 : 24-30).
Les
voies de Dieu ne sont pas nos voies, et son temps coïncide rarement avec
le nôtre. Mais faisons-lui confiance, autant en son programme qu’en son
amour.
Jésus arriva un peu tard pour une guérison, mais à temps pour une
résurrection. Ainsi, ne mettons jamais un point où Dieu met une virgule.
Au
moment où nous pensons que la phrase est terminée, la partie la plus
importante peut arriver.
Règle n°2 : ne mettons pas une virgule où
Dieu met un point.
Jésus a annoncé sa mort dans les Évangiles. En Matthieu 16 : 21 nous
lisons : « dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples
qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup de la part
des anciens, des sacrificateurs et des scribes, qu’il soit mis à mort,
et qu’il ressuscite le troisième jour »
Mais
Pierre ne voulut pas entendre parler de cela. Il prit son Maître à part
et commença à le reprendre : « à Dieu ne plaise, Seigneur, cela ne
t’arrivera pas » (v.22)
Mais
le Seigneur le reprend : « Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en
scandale, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celle
des hommes. » (v.23)
Aie ! Ce n’est pas tous les jours que le Fils de Dieu nous appelle Satan
et lorsqu’il le fait, ça fait mal ! Mais si nous essayons de mettre une
virgule où Dieu veut un point, ne soyons pas surpris qu’il brise nos
douces illusions.
Dans
chacune de nos vies, il arrive que Dieu écrive la fin d’un chapitre,
qu’il nous demande de nous séparer de quelque chose ou de quelqu’un qui
nous est cher. Il pourrait s’agir d’un conjoint, d’un parent ou d’un
ami. Il pourrait s’agir du travail ou de la ville que nous aimons, d’un
préjugé ou d’une supposition que nous avons toujours considéré comme
vraie.
Les
fins sont inévitables. Les impasses, les possibilités manquées, les
obstacles infranchissables nous décevront tous un jour. Dans ces
situations, nous pouvons nous battre comme Pierre ou nous pouvons les
accepter en suivant l’exemple de Jésus qui accepta tout de la main du
Père. Et alors, nous pouvons vraiment croire que tout finira bien : Dieu
reste digne de confiance.
Extrait : Jésus comprend
Car
nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos
faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses,
sans commettre de péché. (Hébreux 4 : 15)
Le
verset de Jean 11 :35 Jésus pleura (à l’annonce de la
mort de son ami Lazare) est bien
connu car c’est le plus court de la Bible, mais pour moi la véritable
puissance de ces deux mots est l’assurance que Jésus comprend ce que
nous vivons. Il ne nous demande pas de vivre ce qu’il n’a pas vécu
lui-même et il promet d’être toujours avec nous.
-
Jésus a connu la
tentation : Jésus passa 40 jours
dans le désert, tenté par Satan (Marc 1 : 13)
-
Jésus a connu la
pauvreté : les renards ont des
tanières mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où reposer sa tête
(Matthieu 8 : 21)
-
Jésus a connu la frustration :
il dispersa la monnaie des changeurs et
renversa les tables…Ôtez cela d’ici, ne faites pas de la maison de
mon Père un repaire de voleurs (Jean 2 : 15-16)
-
Jésus a connu la
fatigue : Jésus, fatigué du
voyage, était assis au bord du puits (Jean 4 : 6)
-
Jésus a connu la
déception : Jérusalem,
Jérusalem… combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme
une poule rassemble sa couvée… et vous ne l’avez pas voulu ! (Luc
13 : 34)
-
Jésus a connu le
rejet : dès ce moment, plusieurs
de ses disciples se retirèrent et ils n’allèrent plus avec lui (Jean
6 : 66)
-
Jésus a connu la
douleur : mon âme est triste
jusqu’à la mort (Matthieu 26 : 38)
-
Jésus a connu les
moqueries : ils lui frappaient
la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et, fléchissant les
genoux, ils se prosternaient devant lui (Marc 15 : 19)
-
Jésus a connu la
solitude : mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? (Matthieu 27 : 46)
Irréprochables devant sa gloire
André Adoul -
CLC Éditions
A celui qui peut
vous préserver de toute chute et vous faire paraître irréprochables
devant sa gloire (Jude 24)
Prépare-toi à
rencontrer ton Dieu. (Amos 4 : 12)
Ce livre a été écrit
par un chrétien au soir de sa vie. Ses jours étaient comptés. Cette
pensée ne l’a pas quitté tout au long de la rédaction de ces pages,
aussi son intention a-t-elle été d’encourager ses plus jeunes frères et
sœurs à persévérer dans la foi et à tenir bon jusqu’au bout. Il est
tellement important de se préparer à rencontrer le Dieu de sainteté,
d’amour, de lumière et de grâce, le Dieu qui met à notre disposition
toutes les ressources pour nous faire paraître irréprochables devant sa
gloire !
Je suis persuadé
que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite
pour le jour de Jésus Christ (Philippiens 1 : 6)
Nous t’attendons ! Comment accueillir la centième
brebis ?
Rob Parsons -
Éditions Emmaüs
Le message de Rob
Parsons s’adresse à tous ceux qui sont en soucis pour un fils ou une
fille prodigue : arrêtons de nous culpabiliser faussement, de nous juger
les uns les autres et rappelons-nous que Dieu, le parent parfait, a lui
aussi des ennuis avec ses enfants !
L’Église n’a-t-elle
pas aussi sa part de responsabilité lorsque des fils prodigues s’en
vont ? Est-elle prête à les accueillir à leur retour, comme le Père ?
Mais ce message
n’est pas seulement pour les autres. Tout au long de ces pages, nous
découvrons ce que, au fond de nous-mêmes, nous avons toujours su : nous
sommes des fils prodigues, qui avons besoin de revenir au Père prêt à
nous accueillir.
L’œuvre de la grâce
restauratrice
Gordon Mac Donald - Éd. La Clairière, 2004.
Le cœur brisé, l’esprit ouvert, et une nouvelle direction dans laquelle
marcher :
Reconstruire
après la chute
Que le brisement de notre
univers personnel ait été provoqué par notre propre faute ou celle
d’autrui, l’expérience qui en résulte sera sans doute l’occasion d’un
séjour au désert. Pourtant, il n’y a pas de raison d’avoir peur. Même si
la douleur est grande, la vie au bout du tunnel sera pleine de lumière
et d’espérance.
L’auteur considère d’abord les
différents environnements qui sont susceptibles de favoriser l’émergence
du mal dans le comportement humain ; les moments où chaque groupe d’âge
y est le plus vulnérable ; les saisons de vie d’une personne au cours
desquelles elle peut se retrouver saturée et en situation de
déséquilibre ; l’influence néfaste des souvenirs du passé sur son
présent ; l’omniprésence du mal autour de nous. Mais il traite surtout
de la bonne nouvelle
que nous pouvons demeurer éveillés à l’influence de Dieu et nous
approprier sa puissance pour lutter contre les effets du mal.
Le cœur est la source
d’inspiration de la pensée, il anime chacune de nos intentions et de lui
jaillit l’action qui provoque l’éclatement des univers personnels ou
leur restauration.
Le premier pas sur le chemin de
la restauration est la repentance : un
moment ponctuel mais aussi un mode de vie.
Alors nous pouvons avoir la
conviction que Dieu va transformer ce temps de souffrance et
d’humiliation dans notre vie en quelque chose d’utile.
La réflexion personnelle de
l’auteur suite à son univers personnel brisé a fait ressortir les
thèmes suivant : la laideur du péché, non
seulement sur le plan de ses tristes conséquences, mais aussi parce
qu’il est une offense à Dieu et à son Église ; la
grâce du Christ ; la tendresse de
notre Père céleste ; l’espérance qui est
offerte à quiconque vient à Dieu avec sa vie en lambeaux en lui
demandant son aide pour reconstruire ce qui été démoli ; une
sensibilité grandissante au fait qu’un
grand nombre de personnes cherchent désespérément à trouver l’espoir et
souhaitent une restauration, mais que plusieurs parmi elles ne reçoivent
ni la grâce ni la compassion dont elles ont tant besoin.
Chacun traverse tôt ou tard une
saison dans la vie où il se demande s’il y aura un lendemain qui vaille
la peine d’être vécu.
Ce n’est qu’au moment où la
grâce est tout ce qui nous reste pour nous
assurer un avenir qu’elle occupe la place qui lui revient dans notre
pensée, lorsqu’il n’y a plus d’autre option. Et c’est parfois dur
d’accepter que le choix de manifester ou non la grâce à quelqu’un
demeure une décision entre Dieu et le donneur.
Mais pour Dieu, sa grâce
restauratrice répond toujours à la personne brisée qui prend conscience
de sa misère et qui reconnaît ses fautes, tant en termes d’attitudes que
de mauvaises actions. Cela ne signifie pas que les conséquences
naturelles de l’inconduite s’effacent par magie, mais par elle la
communion est rétablie entre Dieu et la personne qui adopte une attitude
de repentance.
La grâce sous toutes ses formes
ne peut être achetée ou méritée, elle ne peut être qu’offerte ou reçue.
Je ne saurais trouver de
responsabilité plus importante que celle d’offrir la grâce. L’offrir à
l’homme ou la femme qui n’a jamais entendu parler de l’amour du Christ.
L’offrir au jeune croyant qui lutte dans sa quête et son désir de
ressembler au Christ. L’offrir enfin à la personne brisée par son échec,
qui a causé du tort à ses frères et sœurs dans la foi.
Un
processus de restauration exige que l’on adopte temporairement
des principes opératoires qui permettent de naviguer durant les jours
sombres : comment le vivre ? Un jour à la fois, aujourd’hui !
-
prendre
conscience du péché
par une confrontation (Nathan et David) ou une mise à nu (fils
prodigue)
-
être
brisé (éprouver du regret à l’égard du
péché), reconnaître son entière responsabilité, être affligé d’avoir
offensé Dieu et blessé ceux qui ont été touchés par la faute
-
confesser son
péché pour être dégagé des liens de la
faute tue, désirer reprendre à zéro, changer de direction
-
demeurer
dans le
silence et à l’écart (silence devant
Dieu et le monde) va permettre de faire un inventaire du comment et
du pourquoi c’est arrivé, de sonder sa vie intérieure pour découvrir
ses faiblesses, de recharger ses piles spirituelles, redéfinir ses
directions de vie. Aller trop vite, zapper le temps à l’écoute de
Dieu augmente les risques de récidives
-
rejeter une partie de
la responsabilité sur autrui ou les circonstances ; se plaindre de
ses accusateurs, de ceux qui critiquent ; tenter de diminuer sa
faute en soulignant celle d’autrui, ne fait que ralentir et saper le
processus de restauration
-
ne pas chercher à se
défendre soi-même (que les amis le fassent)
-
développer
un ministère intérieur pour combattre le sentiment de perte
d’utilité : célébrer la présence de Dieu ; déraciner tout ce
qui est impureté personnelle ; méditer sur les vérités éternelles ;
offrir des actions de grâces ; prier pour le monde ; prier pour ses
amis (Job)
-
recevoir la
miséricorde et vivre comme une personne
pardonnée : rester tranquille, éviter le surmenage, respecter
ses limites ; ne pas être sur la défensive, desserrer les poings ;
saisir toute occasion de servir les autres ; se montrer le plus
possible reconnaissant ; reconnaître et célébrer la valeur des
autres, œuvrer à leur édification ; maintenir les possessions
matérielles à un niveau minimal ; se montrer disposé à la
repentance ; être à l’affût de toute occasion de prier avec autrui ;
faire preuve de discipline et de rigueur, se montrer fidèle dans les
petites choses de la vie quotidienne ; accepter la défaite et
reconnaître en elle une occasion d’apprendre ; laisser chaque
endroit en meilleur état que celui dans lequel il était en
arrivant ; faire attention à l’obsession du travail et à la
surexcitation ; ne pas rechercher l’approbation d’autrui et
apprendre à dire non
-
ne pas éviter la
douleur mais apprendre à vivre avec elle, être sensible au caractère
horrible du mal
-
trouver
les personnes qui ont besoin de goûter à la grâce et qui ne la
trouvent pas ; chercher la compagnie de ceux qui adorent Dieu :
lorsque Dieu est honoré dans la prière d’adoration, l’esprit brisé
et fatigué se trouve renouvelé
-
chercher une nouvelle
direction : « qu’ai-je appris que je ne connaissais pas auparavant
et comment vais-je mettre cette connaissance et cette expérience à
profit pour la gloire de Dieu et le service d’autrui ? » En 2 Cor
1.3-4, le réconfort dont les Corinthiens avaient été l’objet de la
part de Dieu, ils étaient sans doute appelés à l’offrir aussi à
d’autres ; apporter espoir et dignité.
Il y a, à l’intérieur comme à
l’extérieur de l’Église locale, des croyants dont l’univers personnel a
été brisé, et ils sont en grand nombre. Ils soupirent après quelqu’un
qui puisse les comprendre et les écouter ; ils aspirent désespérément à
une amnistie qui leur procurerait la chance de repartir à neuf. Si leur
sentiment intérieur est juste, ils ne demandent pas que l’on ferme les
yeux sur la gravité de leurs fautes ou que leur responsabilité soit
atténuée ; ils ne demandent pas que les autres agissent comme si rien
n’était arrivé. Ils aspirent aux trois bénédictions qui se trouvent au
pied de la croix du Christ : la grâce offerte gratuitement, la guérison
pleinement reçue et expérimentée, et la restauration qui permet d’être à
nouveau utile à Dieu.
Mise en place d’un système de
défense d’un univers personnel :
7 attitudes essentielles.
-
Adopter un style de vie caractérisé par la repentance.
Nommer et reconnaître publiquement nos mauvaises actions est un
signe de maturité de la vie chrétienne. Plus nous marchons dans la
lumière, plus les ombres sont contrastées ! Nous commençons à
maîtriser nos fautes lorsque nous en sommes conscients et pouvons
les déposer au pied de la croix en les confessant.
-
Fournir l’effort nécessaire à la poursuite de la discipline
spirituelle.
Certaines personnes croient tellement à ce qu’elles font, qu’elles
sont prêtes à en payer le prix ! Mais comment discipliner notre
l’esprit ? Par une étude régulière des Écritures, par la pratique de
l’intercession, de la méditation, de la lecture de livres traitant
de thèmes spirituels, seul et en groupe. Se consacrer à des
exercices spirituels ferme la porte aux bruits du monde qui ont une
emprise sur notre esprit. Être en quête de la voix venant du ciel
(murmure réconfortant seulement parfois) rétablit notre équilibre,
nous redonne une direction qui confirme notre valeur personnelle
selon les critères célestes. Être en quête de la puissance du ciel
permet de tenir le mal en échec et d’offrir le meilleur de
nous-mêmes à ceux qui nous entourent. En résumé, cultivons une
relation intime personnelle avec notre Seigneur Jésus-Christ.
-
Cultiver des relations-clés. Des relations de qualité axées
sur la transparence et la réciprocité pour s’aider mutuellement à
remporter la course ! Tout signe de croissance doit être encouragé
et affirmé. Nous devons être repris et exhortés à respecter les
exigences de la foi chrétienne lorsque notre conduite ne se conforme
pas aux critères de sainteté. Une amitié qui nous encourage à
croître en vue de ressembler davantage au Christ est une des plus
grandes richesses que nous puissions posséder. Quelques questions
pour ceux qui veulent se protéger mutuellement : - Parle-moi de
ta relation avec Dieu ces jours-ci. – Quel est le passage des
Écritures qui t’as le plus frappé cette semaine ? – Quel message
as-tu reçu de Dieu par ce passage ? –Dans quel domaine de ta vie
as-tu en ce moment des luttes ou expérimentes-tu de la résistance
face à Dieu ? – Quelles ont les prières particulières que tu fais
pour les autres ces temps-ci ? – Quelles sont les prières
spécifiques que tu fais pour toi-même ? – Quelles sont les
responsabilités que tu assumes et que tu considères non achevées ? –
De tes habitudes, quelles sont celles qui te font le plus peur ? –
Qu’as-tu lu dans les journaux séculiers ces derniers jours ? – Que
préfères-tu lire en général ? – A quelles activités t’adonnes-tu ces
jours-ci pour te détendre ? – Parle-moi de ta relation avec ton
conjoint, tes parents, tes enfants, tes frères et sœurs… Si je
demandais à ton conjoint, tes parents… de ma parler de ton état
d’esprit, de ta condition émotionnelle, de ton niveau d’énergie,
quelle serait la réponse ? – As-tu en ce moment l’impression que
l’ennemi t’attaque dans le domaine spirituel ? – Si Satan essayait
de te démolir en tant que personne ou de détruire ta crédibilité en
tant que disciple du Seigneur, comment s’y prendrait-il ? – Dans
quel état te trouves-tu sur le plan de ta sexualité ? Tenté ? En
proie à des fantasmes ? En proie à des dépendances ? De quel ordre ?
– Comment te portes-tu sur le plan financier ? Sur le plan de la
santé ? Inquiet ? Endetté ? – Sur le plan de tes relations, y a-t-il
des conflits non résolus ? – Quand as-tu pour la dernière fois passé
un temps de qualité avec un ami de même sexe que toi ? – Si tu as
passé du temps avec un non chrétien ce dernier mois, fais-en-moi une
description. – Quels sont les défis auxquels tu auras à faire face
au cours de la semaine, du mois qui vient ? – Dis-moi quelles sont
les plus grandes craintes que tu vis en ce moment. – As-tu de la
difficulté à dormir ? – Nomme-moi trois choses pour lesquelles tu es
le plus reconnaissant. – Quels sentiments as-tu à ton égard à ce
point de ta vie ? pour quelles raisons ? – Dans quel domaine de ta
relation avec Dieu te sens-tu confus ? …L’amitié exige que l’on
y consacre le temps nécessaire. Nous ne trouverons le temps que si
nous faisons des joies et des peines de la communion fraternelle une
de nos priorités.
-
Refuse de t’attribuer la gloire qui revient au Christ.
(autrement dit de rechercher les applaudissements d’autrui) Nous
avons à exprimer notre appréciation du service d’autrui avec
sagesse : que Dieu nous garde de saboter la bénédiction que sont ces
personnes en leur rendant une gloire indue (entre encouragement et
gloire indue, il y a de la marge !) Rendons gloire à Dieu. Des
louanges exagérées ont un effet narcotique sur notre perception de
la réalité, notre condition de pécheur, notre disposition à dépendre
quotidiennement de Dieu et de sa grâce opérante.
-
Prendre du temps pour se détendre, avoir du plaisir, se divertir.
Cet exercice salutaire de l’esprit et des émotions fait diversion,
éloigne temporairement les pressions liées aux besoins considérables
auxquels nous avons à faire face quotidiennement dans notre travail,
dans l’Eglise ou la société.
-
Ne
pas trop s’attacher aux biens que nous possédons.
Considérons-les comme prêtés sinon nous risquons d’avoir des
conflits de choix entraînant endettement, orgueil, envie,
insatisfaction… ! Un système de défense efficace est de vivre selon
ses revenus, d’éviter de s’endetter, de respecter les principes
bibliques par rapport à la générosité.
-
Chercher la plénitude de l’esprit
qui nous donne la puissance
pour accomplir l’œuvre que nous avons à faire ; la sagesse pour
faire preuve de discernement spirituel ; la force de caractère pour
diriger, faire office de prophète. L’Esprit agit dans la vie des
croyants pour les conduire dans la vérité ; leur rappeler les
enseignements du Seigneur ; leur communiquer la puissance d’être des
témoins de la foi. Mais l’Esprit peut être attristé ; il est
possible de résister à son influence. Demandons la plénitude de
l’Esprit Saint en nous, soumettons-nous à ses directives.
Regarder du point de vue de
l’ennemi pour repérer les failles dans notre système de défense :
-
un
cœur qui résiste à la repentance
-
un
esprit qui se rebute à la discipline
-
un
penchant à se tenir à l’écart des autres chrétiens
-
la
recherche d’une gloire qui ne nous revient pas
-
la
fatigue du corps, l’épuisement de l’esprit
-
la faiblesse de ne
pas s’être laissé conduire et animer par la puissance de Dieu.
Processus de restauration.
(A faire avec l’aide de 2 ou 3
qui entourent la personne brisée)
-
confession
de la part de la personne brisée
-
aborder
l’historique des événements qui ont amenés à l’inconduite :
seule la mise à nu de la racine peut rendre possible un changement
dans la façon de vivre
-
discipline :
dommages et offenses doivent être réglés par des actions concrètes
de restitution ; la personne doit être relevée de certaines
fonctions, mise à l’écart nécessaire (comme un soldat blessé ne
retourne pas au front avant sa pleine guérison) ; des mesures
doivent être prises pour qu’elle puisse regagner la confiance des
autres ; des comptes sont à rendre de l’évolution du cheminement de
la restauration, obligation d’un suivi pastoral, d’une relation
d’aide ; demande formelle et obtention (si possible) de pardon ;
exigence que l’affaire soit reconnue comme réglée aux yeux de tous
-
réconfort :
encouragement et manifestation de confiance de la part de
l’assemblée, nourrir l’espérance !
-
défendre
la cause de la personne restaurée.
Veiller à ce que la vérité sur son compte soit bien véhiculée,
s’asseoir avec le pécheur repenti et veiller à ce que le pardon et
la grâce promis par Dieu lui soient accessibles et à ce qu’elle les
accueille pleinement.
-
déclaration
publique comme quoi le processus de restauration a été mené à son
terme : la personne est libérée de mesures disciplinaires et
reconnue apte au service
-
savoir qu’il reste
parfois à apprendre à vivre avec certaines séquelles.
Aidez les personnes brisées à
se relever et à terminer la course. Confrontez-les comme Nathan a eu le
courage de faire avec David, poursuivez-les comme Osée l’a fait pour
Gomer, sa femme rebelle, pardonnez-leur comme Paul l’a fait pour son
geôlier, travaillez à leur restauration comme Barnabas l’a fait pour
Jean-Marc et, chaque fois que c’est possible, rendez-les capables de
redevenir utiles comme Jésus l’a fait pour Pierre.
Solutions pratiques pour Pardonner l’Impardonnable.
David Stoop -
Vida – collection Mieux Vivre
Le Pardon et l’Oubli
Jacques Buchhold -
Coédition Edifac et Excelsis. – collection Terre Nouvelle
Il est impossible de
pardonner sans qu’il y ait eu au préalable une vraie repentance
vrai
faux
Il faut pardonner et
oublier
Vrai faux
Il faut toujours se
réconcilier avec ceux à qui l’on a pardonné
Vrai faux
Etes-vous
sûrs de vos réponses ?
Ces deux livres
mettent en valeur la richesse de l’enseignement biblique sur le pardon.
Ils nous engagent à le méditer et à le vivre.
Les trois
affirmations sont des conceptions erronées à propos du pardon.
L’Homme dans le miroir. Résoudre 24 problèmes auxquels les hommes
font face.
Patrick
morley - éditions CLE
Quel programme !
Ce livre invite chaque
homme à examiner sérieusement son identité, ses relations, ses finances,
son temps, son tempérament, son intégrité. Examen qui est la première
étape vers un changement durable.
L’auteur, sensible aux
difficultés d’équilibre de la vie des hommes en général et des cadres en
particulier, a su combiner action et sagesse.
Il nous livre ses
réflexions, enrichies des découvertes bibliques engrangées tout au long
de son cheminement.
Voici donc un outil
pragmatique et efficace pour réfléchir seul ou en groupe afin d’apporter
des solutions aux problèmes particuliers des hommes actuels.
Et je rajouterai que
les femmes peuvent retirer de cette lecture, en plus des matériaux pour
leur propre vie, une prise de conscience des problèmes spécifiques des
hommes pour leur être une aide plus efficace.
Le Combat des vainqueurs : l’armure complète de Dieu
Gerard H Elbers. – Le
Messager Chrétien.
Inutile pour les
chrétiens de s’efforcer à vaincre Satan puisque le Seigneur Jésus l’a
déjà fait à Golgotha. IL est le grand vainqueur ! Pourquoi alors nous
retrouvons-nous, chrétiens, au milieu d’un combat ? La Bible l’affirme
sans aucune équivoque : ce combat est bien réel.
Dans cette étude,
l’auteur aborde, non seulement le caractère de l’ennemi, mais aussi les
armes que Dieu met à notre disposition pour combattre. Nous avons un
pressant besoin de ces armes, non pour nous assurer une autre victoire,
mais pour tenir ferme. C’est possible : c’est le combat des vainqueurs !
Elle & Lui un couple ça se construit !
Nicky et Sila Lee -
Le Livre
Nicky Lee, pasteur
anglais, initiateur des Cours Alpha et des parcours Elle et Lui
La plupart des
couples entrent dans le mariage avec de grandes attentes. Alors qu’ils
sortent de l’église sous une pluie de confettis et s’éloignent dans le
soleil couchant, ils ne peuvent imaginer qu’un jour ils puissent ne plus
vouloir être ensemble. La réalité à long terme est différente et
potentiellement bien meilleure.
Rempli de conseils
pratiques, ce livre est facile à lire, il est conçu pour préparer,
construire et même raccommoder les couples.
Sept thèmes sont y
abordés : Les bons fondements : prendre le temps de se connaître, de
partager, de poser les priorités ; l'art de la communication ; la
résolution des conflits ; la puissance du pardon ; les relations avec
parents / beaux-parents ; une sexualité vraie ; témoigner son amour :
les cinq langages.
Avec Dieu au centre
de notre mariage et un engagement sincère, ça doit rouler !
Cet ouvrage
approfondit un parcours de sept soirées proposé pour des couples, à
conseiller pour jeunes et vieux mariés !
En France :
http://www.coursalpha.fr/-Elle-Lui-.html
En Belgique :
http://www.coursalpha.be/
Une prière pour notre temps : réflexions sur La prière de Jaebets
Bob Gass - Editions Copédit / The Word
France
La Prière de Jaebets / Bruce
Wilkinson
Jahbets fut plus honoré que ses frères.
Sa mère l’avait appelé du nom de Jahbets, disant, Je l’ai enfanté avec
douleur. Et Jahbets invoqua le Dieu d’Israël, disant : « Si tu me
bénissais abondamment, et si tu étendais mes limites, et si ta main
était avec moi, et si tu me mettais à l’abri du mal, en sorte que je
fusse sans douleur! » Et Dieu fit arriver ce qu’il avait demandé.
1 Chroniques 4. 9-10
Quelques réflexions qui peuvent nous
encourager à revendiquer et nous approprier ce que Dieu nous donne !
Pour Dieu, il n’y a pas de handicap !
De l’amertume à la grâce
Maurice Decker. – Ed
Barnabas.
De
l’amertume à la grâce, tel est le chemin de Naomi dans le livre de Ruth.
L’auteur
développe les différentes étapes de ce voyage particulier :
reconnaître ; rompre ; revenir ; recommencer.
Reconnaître :
ne m’appelez plus Naomi, appelez-moi Mara (1. 20) ; quand ils
reconnaîtront chacun la plaie de son propre cœur… tu connais le cœur de
chacun, car tu connais toi seul le cœur de tous les fils des hommes
(1Rois 8. 38, 39)
Dieu
connaît, je reconnais.
Rompre :
elle partit du lieu où elle était (1. 7) ; revenez chacun de
votre mauvaise voie et amendez vos actions » (Jér 35. 15) ; « qu’on
rompe les chaînes de l’iniquité (Es 58. 6)
Revenir :
elle se leva, elle et ses belles-filles, et s’en revint des champs de
Moab car elle avait entendu dire que l’Eternel avait visité son peuple
pour leur donner du pain (1. 6,7) ; fais-moi revenir et je
reviendrai car tu es l’Eternel mon Dieu (Jér 31. 18, 19)
Dieu prend
l’initiative…quelle grâce !
Revenir un
lieu : Bethlehem, la maison du pain
Revenir à
un moment : au début de la moisson des orges, un mois de fêtes : la
Pâque suivie de celle des Pains sans levain et des prémices, pardon
proclamé, vie renouvelée, sainteté retrouvée par la réparation et la
réconciliation.
Revenir
dans une famille : celle d’Elimélec, où Dieu est roi.
Recommencer :
il sera pour toi un restaurateur de ton âme et un soutien de ta
vieillesse (4. 15)
Le réveil
n’est jamais une fin, il est toujours un recommencement : le réveil de
Naomi suscite l’éveil de Ruth.
Un fils
est né à Naomi (4. 17) La fécondité est retrouvée.
Je
guérirai leur abandon de moi… il fleurira… il poussera des racines… ses
rejetons s’étendront… (Osée 14. 4-7)
Quelle joie
de vivre la grâce, de voir nos erreurs comme Dieu les voit : une fois
confessées, couvertes par le sang de son fils Jésus.
Le Champ de Bataille de la Pensée : soyez victorieux dans vos
pensées
Joyce Meyer. – Emeth Ed.
Un combat a lieu ! Vos
pensées sont le champ de bataille !
Mais la bonne nouvelle,
c’est que Dieu combat à vos côtés ! Dieu désire le meilleur pour ses
enfants. Satan le sait et veut vous en priver par le mensonge, en semant
dans vos pensées des doutes, des craintes, des idées fausses…
Reconnaître le mensonge,
le remplacer par la vérité :
être renouvelés dans l’esprit de votre
intelligence Ephésiens 4. 23
la vérité vous rendra libres Jean 8.
32
amenant toute pensée captive à l’obéissance
du Christ 2Corinthiens 10. 5
Démasquer et quitter les
« mentalités de désert » : comment une mauvaise façon de penser engendre
une mauvaise façon d’agir :
-
que quelqu’un
le fasse à ma place Proverbes 6. 6-11
-
je ne supporte
pas la difficulté Deutéronome 30. 11
-
je ne peux
m’empêcher de râler et de me plaindre 1Pierre 2. 19-21
-
je
veux tout, tout de suite Jacques 5. 7
-
ce n’est pas de
ma faute Genèse 3. 12-13
-
je
suis une victime, un handicapé Nombres 14. 1-2
-
je
suis nul, je ne mérite pas la bénédiction de Dieu Galates 4. 7
-
tout va bien mieux pour les autres Jean 21. 21-22
-
je
ferai comme je veux Psaume 78. 7-8
Voilà le programme ! A
vous de jouer !
Soyez victorieux dans vos
pensées, vous le serez alors dans vos actes.
Le Libérateur
Neil Anderson. – Editions Clé
Nous n’avons pas
besoin de plus de puissance (comme le prétendent certains),
mais nous avons un
besoin impératif de plus de vérité !
Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous
rendra libre ! (Jean 8.32)
Jésus lui dit : moi, je suis le chemin, la
vérité et la vie. (Jean 14. 6)
Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais
de les garder du Malin…
Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la
vérité (Jean 17.15 et 17)
Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité
pour ceinture (Ephésiens 6.14)
Au reste frères, que tout ce qui est vrai…
soit l’objet de vos pensées (Philippiens 4.8)
La première fois que Dieu
punit l’église primitive, en Actes 5, il le fit de manière
spectaculaire. De quoi s’agissait-il ? De meurtre ? De sexualité
déréglée ? Non, c’est la vérité qui était en jeu –ou du moins, l’absence
de vérité. Dieu voulait faire comprendre à l’Eglise que Satan,
l’imposteur, peut nous anéantir s’il parvient à nous faire croire et
vivre conformément à un de ses mensonges.
Par sa mort et sa
résurrection, Jésus dépouilla les principautés et les pouvoirs en
triomphant d’eux par la croix (Col 2.15)
Satan est désormais un
ennemi vaincu et il n’a plus aucun pouvoir sur ceux qui sont vivants
avec le Christ et assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ
(Eph2.5-6).
Le chrétien n’a pas
besoin d’obtenir la victoire sur le diable, Christ a déjà obtenu cela.
Il n’a plus qu’à se repentir d’avoir cru au mensonge et vivre la vérité!