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Questions - Réponses Camps de Jeunes

Christianisme

Quelle différence y a t-il entre le christianisme et les autres religions ?

Le christianisme ne serait-il pas une invention des hommes pour expliquer certaines choses inexplicables ?

Peut-on réellement connaître Dieu par les religions bouddhiste, musulmane, juive ?

Que signifie le poisson qu'on met souvent derrière les voitures ?

 

Comment être sauvé

Que faut-il faire pour être sauvé ?

Que veut dire « être au bénéfice de l'œuvre de Jésus » ?

Pourquoi Dieu ne peut-il pas sauver tout le monde ? 

Dieu a-t-il déjà été injuste ? En a-t-il déjà voulu à tous les hommes ? Pardonne-t-il même les fautes les plus graves ?

Dieu a-t-il prédestiné certaines personnes à la perdition ?

Avant la mort de Jésus sur la croix, comment pouvait-on être sauvé ?

Une personne ne connaissant pas Jésus peut-elle être sauvée, par exemple quelqu'un qui vit dans une tribu non civilisée ?

Peut-on devenir chrétien sans lire la Bible?

 

Certitude du salut

Comment savoir si on a la foi ?

Comment peut-on être sûr d'être sauvé ? Comment être sûr d'être inscrit dans le Livre de Vie ?

Comment et quand sait-on si on a accepté le Seigneur Jésus comme son Sauveur ? Comment faire pour être sûr de monter au ciel ?

J'ai donné mon cœur au Seigneur mais parfois je doute, je ne suis plus sûr(e) de mon salut. Que faire ?

S’il m’arrive de me demander parfois si Dieu existe vraiment, est-ce que cela signifie que je suis un « faux chrétien » ?

Si je n'arrive pas à progresser dans la vie chrétienne, est-ce que cela signifie que je ne suis pas sauvé ? Peut-on être converti et garder le même mode de vie qu'avant sa conversion ?

Est-ce qu’un croyant peut perdre son salut ?

 

Baptême

Qu'est-ce que le baptême ? pourquoi existe-t-il ?

Quelle est la signification du baptême ?

Pour être chrétien, faut-il forcément être baptisé ?

Faut-il être baptisé petit (choix des parents), ou grand (choix personnel) ?

Si on a été baptisé étant petit (on n’était donc pas conscient de la valeur du baptême, l’engagement était celui des parents), peut-on se faire baptiser à nouveau, pour cette fois montrer qu’on est consentant ?

Le baptême est-il un témoignage ?

J’aimerais bien me faire baptiser mais je ne pense pas avoir vraiment la foi. Dois-je prier et demander au Seigneur de m'aider ?

A quoi est-ce que cela engage d’être baptisé ? dans quel état doit-on se trouver dans cette période ?

 

Évangéliser

Ma meilleure amie m’a avoué qu’elle allait au culte juste pour faire comme ses parents. Elle dit ne pas être chrétienne. Comment faire pour la « convertir », pour qu’elle monte au ciel ?

Comment évangéliser des amis sans être trop ridicule ?

Ma famille n’est pas du tout chrétienne, et j’aimerais être encouragé pour ne pas perdre la foi et peut-être même convertir ma famille ? Comment réussir à convaincre sa famille à croire en Dieu quand on est le seul ?

J'ai une question qui me tourmente et me fait peur : mon père n'est pas converti (je suis pratiquement sûre qu'il ne le sera jamais). Est-il perdu, malgré le fait que ma mère et moi soyons croyantes ?

 

 

 

 

Ma meilleure amie m’a avoué qu’elle allait au culte juste pour faire comme ses parents. Elle dit ne pas être chrétienne. Comment faire pour la « convertir », pour qu’elle monte au ciel ?

On ne peut pas convertir soi-même quelqu’un (Ps 49,7) ; c’est Dieu qui le fait. Mais tu peux prier pour cette amie, et aussi lui montrer que toi, tu vas au culte par conviction. C’est un témoignage qui peut la toucher.

(camp Villard 2004)

 

 

Pour être chrétien, faut-il forcément être baptisé ?

Marc 16 v. 16 : Si on ne croit pas, on est perdu, et non pas si on est pas baptisé.

Actes 16 v. 31 : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé

Le brigand sur la croix n’a pas été baptisé, et Jésus lui a promis qu’il serait aujourd’hui dans le paradis : Luc 23 v. 42, 43.

Le baptême, c’est comme une carte d’identité : même si on a pas la carte, on est français ; aussi, même si on n’est pas baptisé, on est sauvé lorsqu’on a mis sa confiance en Jésus.

(camp Villard 2002)

 

 

Que signifie le poisson qu'on met souvent derrière les voitures ?

Il s'agit d'un symbole tiré d'un anagramme, trouvé par les premiers chrétiens de Rome. Une phrase simple en grec, résumant la profession de foi chrétienne, est à l'origine de cet anagramme: "IESOUS CHRISTOS THEO YOS SOTER", c'est à dire "Jésus-Christ, de Dieu le Fils, Sauveur". Si l'on prend la première lettre de chacun des mots de cette phrase, on obtient approximativement le mot "ICHTUS", c'est à dire "poisson".

Dès lors, les chrétiens de l'époque ont pris l'habitude de dessiner un poisson en guise de mot de passe.

Et il semble que ceux de la fin du XXe siècle aient un peu de nostalgie de ce temps-là. Ce qui paraît important à souligner, c'est que porter un poisson sur sa voiture engage à conduire... en chrétien.

(camp Pyrénées 1997)

 

 

Que veut dire « être au bénéfice de l'œuvre de Jésus » ?

Question de vocabulaire...

  • De quelle oeuvre s'agit-il ? En Jean 17,4, Jésus  parle par anticipation de l'œuvre qu'il a achevée, il s'agit de l'œuvre (ou la mission) qui consistait pour lui à mourir sur la croix pour effacer les péchés des hommes.

  • Être au bénéfice de cette oeuvre, c'est profiter de ses conséquences : si je crois en Jésus, je bénéficie du pardon des péchés que permet sa mort sur la croix.

Mais peut-être venons-nous d'expliquer une phrase assez simple par d'autres phrases plus compliquées...

(camp Pyrénées 1996)

 

 

Peut-on réellement connaître Dieu par les religions bouddhiste, musulmane, juive ?

« Tous les chemins mènent à Rome » dit-on. Toutes les religions ne seraient-elles pas des moyens différents d’aller à Dieu ? En fait, cette façon de voir les choses n’est ni plus ni moins qu’une conception du Nouvel âge, fortement inspiré des religions orientales. Le christianisme ne s’accommode pas de cette soupe aux religions. « Nul ne vient au Père que par moi » a dit Jésus-Christ. Toutes les religions ont certes du bon, mais aucune ne correspond vraiment à la sainteté et à l’amour de Dieu.

  • le bouddhisme considère que le désir est l’ennemi absolu car il est la cause de toute souffrance. Il faut donc faire taire ses désirs le plus possible dans sa vie. Cela permettra de mettre fin aux réincarnations successives et d’atteindre enfin le Nirvana (« extinction »), c’est à dire l’état de bonheur absolu qui consiste … à ne plus avoir aucun désir ! Ça fait rêver… Le bouddhisme est  une religion de la non- vie. Ceux qui s’intéressent aux méthodes orientales de relaxation, etc.… ne s’en rendent pas toujours compte.

  • le judaïsme est basé sur le respect de la loi de Moïse. Malheureusement, tout l’Ancien Testament montre la difficulté qu’il y a à faire « tout ce que l’Éternel a dit » (Exode 19:8). Sans Christ pour effacer les péchés, le judaïsme est donc une corvée.

  • l’islam ordonne de se soumettre à Dieu en respectant les enseignements de Mahomet dont les 5 principaux sont : adorer le Dieu unique ; faire les cinq prières quotidiennes, tourné vers La Mecque ; respecter le Ramadan (40 jours de jeûne) ; faire un pèlerinage à La Mecque ; donner l’aumône. Mais aucune certitude d’être sauvé, car là non plus, rien ne peut effacer les péchés. Le musulman en est réduit à espérer que Dieu se montrera indulgent.

Voici ce qu’annonçaient les apôtres à propos de Jésus, dans les premiers temps de l’Église : « … il n’y a de salut en aucun autre; car aussi il n’y a point d’autre nom sous le ciel, qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faille être sauvés ». (Actes 4 :12).

(Camp Pyrénées 2001)

 

 

Comment évangéliser des amis sans être trop ridicule ?

Quelques idées…

  • Explique ce que tu crois avec des mots simples du plus simple au plus difficile peut être :

    • je crois qu’il n’existe qu’un seul Dieu ;

    • je crois que ce Dieu unique est créateur de toutes choses ;

    • je crois que loin de ce Dieu je suis perdu ;

    •  je crois que ce Dieu s’est révélé à moi au travers du Seigneur Jésus venu vivre sur la terre pendant 33 ans ;

    • je crois que Jésus est mort sur la croix pour me sauver.

  •  Ne harcèle pas tes amis, mais saisis simplement les occasions qui se présentent au détour des conversations.

  • Utilise un vocabulaire simple :

    • parle d’église plutôt que de réunion ;

    • culte : moment passé ensemble pour dire du bien de Dieu et le remercier pour ce qu’il a fait pour nous ;

    • ...

  • Essaie d’être cohérent entre ce que tu dis et ce que tu fais. Les autres finiront toujours par t’apprécier pour ce que tu es et non pour ce que tu n’es pas.

(camp Villard 2002)

 

 

Comment et quand sait-on si on a accepté le Seigneur Jésus comme son Sauveur ? Comment faire pour être sûr de monter au ciel ?

 Pour être sauvé, il suffit de croire au Seigneur Jésus : cela signifie qu’on croit dans son cœur qu’il est ressuscité, et que si on nous pose la question, on est capable d’affirmer qu’on croit en Lui : « Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu croies dans ton coeur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car du coeur on croit à justice, et de la bouche on fait confession à salut ». (Rom 10:9-10)

A partir de là, tu n’as aucune raison de douter que tu es sauvé et que tu iras au ciel. Il n’est pas besoin de ressentir quelque chose de particulier, mais seulement de s’attacher à la promesse de Dieu : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu ». (1Jn 5 :13)

(Camp Pyrénées 2002)

 

 

J'ai donné mon cœur au Seigneur mais parfois je doute, je ne suis plus sûr(e) de mon salut. Que faire ?

Cette question est très intéressante car un jour ou l'autre, on se la pose tous et parfois il arrive même de se la poser alors qu'il y a déjà quelques temps que l'on a cru. Mais le doute c'est aussi une ruse de Satan. Alors reprenons des forces, de l'assurance en lisant ce que nous dit la Bible. Jésus est resté vainqueur par la Parole quand il était tenté dans le désert : nous aussi, nous serons vainqueur par elle.

Que faire pour être sauvé ?

Être sauvé c'est recevoir le pardon de mes péchés mais aussi la vie éternelle, la vie de Christ. Que me dit ce verset: "C'est ici la vie éternelle, qu'ils te connaissent, seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ"  Jean 17v3.

Savoir des choses sur Dieu et sur Jésus, ce n'est pas connaître personnellement Dieu et son Fils Jésus Christ !

Pour être sauvé je dois :

  • reconnaître que je suis perdu, séparé de Dieu. La Bible dit : "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" Romains 3v23.

  • me tourner vers Jésus, la seule réponse de Dieu à ce problème du péché: "Le Fils de l'homme (Jésus) est venu chercher et sauver ce qui était perdu" Luc 19v10.

  • recevoir Jésus Christ dans ma vie: « Voici, dit Jésus, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui. » Apoc 3v20.

Je peux intellectuellement accepter Christ.

Je peux sentir que je l'aime suite à une émotion.

Mais si je ne me suis pas abandonné à Lui par un acte défini de ma volonté, je ne suis pas sauvé.

Puis-je perdre mon salut ?

Dieu me répond par sa Parole :

« A tous ceux qui l'ont reçu, Jésus leur a donné le droit d'être enfants de Dieu. » Jean 1v12.

« Mes brebis écoutent ma voix et moi je les connaît et elle me suivent et moi je leur donne la vie éternelle... et personne ne les ravira de ma main. » Jean 10v28.

Depuis ta naissance physique et quoique que tu fasses, tu es et tu restera le fils (la fille) de tes parents. Par la nouvelle naissance (fait de recevoir le salut en Jésus), tu deviens enfant de Dieu…

POUR TOUJOURS !!

Mais alors ...

Pourquoi ai-je des doutes ?

  • peut-être parce que tu n'as jamais dit à personne que tu avais accepté Jésus dans ta vie.

  • peut-être parce que ta manière de vivre est en désaccord avec la Bible, ta relation avec Dieu est troublée, le Saint Esprit est attristé, il ne peut plus jouer son rôle (lire Romains 8vl6), et du coup, tu ne sais plus où tu en es.

  • peut-être parce que tu ne ressens rien.

Comment y faire face ?

  • demande au Seigneur la force de vaincre ta timidité et parle autour de toi de la décision que tu as prise (lire Romains 10v9).

  • reviens vers Dieu, reconnais tes fautes devant lui et tu seras pardonné : "Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité" 1 Jean 1v9. Ta relation avec Dieu est rétablie, tout est rentré dans l’ordre !

  • ne t'appuie pas sur tes sentiments mais sur la Parole de Dieu. "La foi (croire) est de ce que l'on entend (c'est à dire comprend mais non pas ressent) et de ce qu'on entend par la Parole de Dieu".

Apprends CE VERSET : « Je vous ai écrit ces choses afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu » 1 Jean 5v13.

(camp Pyrénées juillet 1993)

 

S’il m’arrive de me demander parfois si Dieu existe vraiment, est-ce que cela signifie que je suis un « faux chrétien » ?

Si le doute te trouble, c’est que tu es croyant : un faux chrétien n’a pas le souci d’honorer Dieu par sa foi constante.

Le doute n’est pas le contraire de la foi : c’est l’incrédulité qui en est le contraire. Tout croyant passe par des moments de doute, qui sont souvent vite effacés par des expériences raffermissantes où la présence de Dieu se fait sentir de façon toute particulière.

(Camp Pyrénées 2000)

 

 

J’aimerais bien me faire baptiser mais je ne pense pas avoir vraiment la foi. Dois-je prier et demander au Seigneur de m'aider ?

 

 En effet, il est absolument nécessaire d’avoir la foi pour être baptisé. Le baptême témoigne symboliquement du fait qu’on est converti, qu’on est « né de nouveau » (on commence une nouvelle vie), qu’on est mort puis ressuscité : il ne peut donc pas être fait à la légère.

Il faut que tu sois sûr de ta foi :

  • peut-être que tu ne crois pas vraiment : alors demande au Seigneur d’ouvrir ton cœur.

  • peut-être que tu n’es pas sûr de croire car tu ne ressens rien de spécial : l’important n’est pas ce que l’on ressent, mais ce que Dieu dit. « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jn 3:36). Il est toutefois nécessaire que tu confesses ta foi : mais demander le baptême, c’est déjà confesser la foi.

« Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça Jésus. Et comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à une eau, et l’eunuque dit, Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé? Et il donna l’ordre qu’on arrêtât le char, et ils descendirent tous deux à l’eau, et Philippe et l’eunuque; et Philippe le baptisa ». (Act 8:35-38)

A moins que ce soit juste pour faire bien, et dans ce cas, il ne faut pas le faire. Mais ce n’est pas ton cas, n’est-ce pas ?

Être baptisé, c’est aussi s’abandonner à Dieu. On raconte qu’après s’être converti, un chef barbare demanda le baptême à Boniface. Il précisa qu’il ne voulait pas que sa main droite rentrât dans l’eau du baptême, afin qu’il puisse continuer à s’en servir pour faire la guerre avec son épée. Boniface lui répondit : « La main en premier ! »

(Camp Pyrénées 2002)

 

 

Est-ce qu’un croyant peut perdre son salut ?

 « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais; et personne ne les ravira de ma main.  Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de mon Père ». (Jn 10:27-29)

  Le Seigneur a promis que personne ne ravirait de sa main ceux qui lui appartiennent. On ne peut donc pas perdre le salut.

  Plusieurs passages semblent affirmer le contraire. Si on regarde bien le contexte, on comprend qu’il ne s’agit pas de croyants, mais de personnes qui suivent une église sans être engagés personnellement :

  • Héb 6:4-8 :  être éclairé signifie qu’on a entendu l’évangile, mais pas forcément qu’on l’a accepté.

  • Héb 10:26 : connaître la vérité ne suffit pas : il faut y croire.

  • 2 Pi 2:20 : même cas que le précédent.

(Camp Pyrénées 2002)

  

 

Ma famille n’est pas du tout chrétienne, et j’aimerais être encouragé pour ne pas perdre la foi et peut-être même convertir ma famille ? Comment réussir à convaincre sa famille à croire en Dieu quand on est le seul ?

 Premièrement, si tu as donné ton cœur au Seigneur, tu ne peux plus perdre lafoi (voir 2e question). Tu es seulement en danger de te décourager ou de te relâcher : la lecture de la Bible, la prière, etdes contacts avec d’autres chrétiens t’aideront à l’éviter.

Comment convertir sa famille ? Dis-toi que ta famille t’observe. Tu peux les toucher par ton comportement exemplaire. L’apôtre Pierre conseillait cela aux femmes chrétiennes qui avaient un mari incrédule : « Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si même il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans la parole par la conduite de leurs femmes, ayant observé la pureté de votre conduite dans la crainte » (1 Pi 3:1-2)

Aie confiance. Quand Dieu commence un travail dans une famille (il a commencé par toi), il ne s’arrête pas comme ça…

(Camp Pyrénées 2002)

 

 

Peut-on devenir chrétien sans lire la Bible?

"Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé." Actes 16v31

"Souviens toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume. Et Jésus répondit au malfaiteur: En vérité, je te dis : Aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis." Luc 23v42-43

"J'ai caché ta Parole dans mon cœur afin que je ne pèche pas contre toi."

"Ta Parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier." Psaume 119v11 et 105

Le premier verset nous montre qu'il suffit, pour être sauvé, de croire au Seigneur Jésus, croire qu'il est mort sur la croix pour effacer mes péchés. L 'histoire du geôlier de Philippes nous le montre et certainement le geôlier a dû lire, après sa conversion, ce qui constituait la Parole de Dieu à cette époque. Mais ce n'est pas une condition pour être sauvé.

Écoute aussi l'histoire du malfaiteur crucifié avec le Seigneur Jésus. Il reconnaît qu'il est pécheur et que Jésus qui est là crucifié à coté de lui est parfait et qu'Il est Seigneur. Il s'en remet à Jésus, il est sauvé. Il n'a pas pu lire la Bible et il va mourir dans les instants qui suivent, mais Jésus le reçoit dans le paradis.

Ceci dit, on a vu que le chrétien est quelqu'un qui communique avec Dieu et que la lecture a une part importante dans cette communication donc si la lecture de la Bible n'est pas indispensable pour recevoir Jésus comme son Sauveur, elle le devient après la conversion pour pouvoir entretenir une vie de relation avec Dieu. Et puis c'est la lettre de Quelqu'un qui nous aime, lisons-la donc : elle nous préservera du mal ; par elle nous découvrirons le chemin où Dieu nous veut et aussi tant d'autres bénédictions.

En conclusion, si l'on peut devenir chrétien sans lire la Bible, on peut difficilement avoir une vie qui plaise à Dieu si nous ne lisons pas la Bible, la Parole de Dieu.

(Camp Pyrénées juillet 1993)

 

Quelle différence y a t-il entre le christianisme et les autres religions ?

 La plupart des religions se basent sur un ensemble d’idées et d’enseignements. Le christianisme se base essentiellement sur des faits : la venue du Fils de Dieu, ses miracles, sa crucifixion, sa résurrection, dont ont témoigné non pas des rêveurs et des philosophes, mais des gens « du commun » (Act 4,13).

Les religions ont toutes de bons aspects, mais le nom de Jésus est le seul par lequel on puisse être sauvé (Act 4,12)

(Camp Pyrénées 2000)

 

 

Dieu a-t-il déjà été injuste ? En a-t-il déjà voulu à tous les hommes ? Pardonne-t-il même les fautes les plus graves ?

Dieu est juste : il sonde toutes choses, punit le mal et récompense le bien, bien qu’il ne le fasse pas toujours immédiatement ni directement.

Pas immédiatement :

Ce n’est que dans l’au delà que les élus (1 Cor 4,5) et les damnés (Apoc 20,15) recevront leur juste rétribution.

Pas directement :

Dieu est « juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus »  (Rom  3,26). Il accepte l’idée du rachat par la justice d’une tierce personne, à condition que celle-ci soit parfaite : seul Jésus a pu offrir cette justice.

Dieu en a souvent voulu à l’humanité à cause de sa méchanceté, notamment au moment du déluge.  Il a même projeté d’exterminer définitivement l’espèce humaine (Gen 6,7). Mais il a usé de grâce envers Noé, qui le craignait. Plus tard, il a eu les mêmes intentions envers Israël mais l’a épargné grâce à la prière de Moïse (Exode 32). Enfin, à la croix, Jésus aurait pu faire intervenir 12 légions d’anges pour anéantir l’humanité (Matt 26,53), mais il s’est plutôt laissé crucifier pour nous sauver.

Si Dieu a pardonné aux hommes la mort de son propre Fils, c’est qu’il n’est pas de péché trop grave qu’il ne puisse pardonner. Il justifie globalement ceux qui croient en Jésus (1 Jn 1,7), et oublie les fautes qui lui sont confessées. Telle est l’immense grâce de Dieu.

(Camp Pyrénées 2000)

 

 

Comment savoir si on a la foi ?

Selon Héb 11,1, la foi est l’assurance de ce que l’on ne voit pas. Cela recouvre plusieurs choses :

  • la foi en l’œuvre de Jésus qui nous sauve : « …justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ » (Rom 5,1)

  • la foi au quotidien, c’est à dire la confiance en notre Dieu, qui nous fait nous reposer sur lui et sur ses promesses (Jac 1,6)

  • la foi chrétienne, c’est à dire le message chrétien.

La foi est de l’ordre du surnaturel, du spirituel :

  • ce n’est pas une croyance, une adhésion intellectuelle à des idées : C’est un don de Dieu à celui qui lui ouvre son cœur.

  • c’est autre chose que la raison, qui permet d’aborder le monde naturel: C’est une acceptation de ce que Dieu dit (Rom 10,17) sur des réalités qui échappent à la science (D’où venons-nous ? pourquoi le monde ? où allons-nous ? etc)

En ce qui concerne la foi qui sauve, il se peut que tu te demandes si tu l’as vraiment. Voici deux versets qui peuvent t’aider à faire le point :

  • Rom 10,9 :  « Si tu confesses de ta bouche Jésus comme Seigneur et que tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. »  Si on te demande qui est Jésus et que tu peux répondre qu’il est ton Sauveur, ton Seigneur, c’est que tu as la foi.

  • Rom 8,16 : « L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu » As-tu au fond de toi, cette douce certitude que Dieu est devenu ton Père ? Si oui, c’est que le Saint-Esprit habite en toi et donc que tu as la foi.

    (Camp Pyrénées 1999)

 

 

Le christianisme ne serait-il pas une invention des hommes pour expliquer certaines choses inexplicables ?

 Le christianisme n’est pas une religion. Une religion est un système de pensée construit pour donner un sens aux choses qui nous dépassent.

Le christianisme est basé sur un événement et une personne. Il y a 2000 ans, Jésus-Christ est venu, a prêché, a fait des miracles, est mort et ressuscité. Il a lui-même expliqué le sens de sa mission (Jn 3,17). Les témoins sont nombreux : ses disciples, mais aussi des notables romains et des historiens comme Josèphe et Tite Live.

Le christianisme n’a pas pour but de tout expliquer, mais de proposer à l’homme un moyen sûr d’aller au Paradis : la foi en Jésus-Christ.

(Camp Pyrénées 1999)

 

 

Que faut-il faire pour être converti ?

 "Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé". (Act 16,31) .Croire, c'est faire confiance à Dieu qui offre le pardon des péchés par Jésus .

 Après avoir longtemps cherché le salut par des efforts pour pratiquer de bonnes oeuvres, Martin Luther a réaffirmé au XVIe siècle ce qui a toujours été l'enseignement de la Bible :

  • la foi seule sauve (Rom 3,28)

  • la grâce seule sauve (Eph2,8)

D'autre part, il faut insister sur le fait que croire est une démarche personnelle, qui engage notre être tout entier et non pas seulement notre intellect.

(camp Pyrénées 1998)

 

 

Comment peut-on être sûr d'être sauvé ? Comment être sûr d'être inscrit dans le Livre de Vie ?

Il peut arriver à un jeune croyant d'être sauvé sans pour autant en avoir l'assurance: "Je crois en Jésus, mais je ne sais pas exactement depuis quand, et je ne ressens rien de spécial, sans compter qu'il m'arrive encore de pécher".  Beaucoup d'enfants de famille chrétienne connaissent un jour cet état d'âme. Alors, rappelons trois choses:

  • La foi suffit pour être sauvé, si du moins elle est personnelle et du cœur (Act l6,3l)

  • Une foi personnelle doit confessée (Rom 10,9) : C'est peut-être ce qui te manque: As-tu dit au Seigneur que tu croyais en lui ? L'as~tu aussi fait savoir autour de toi ?

  • La certitude du salut vient de l'action du Saint-Esprit qui habite en tout croyant: Il nous rassure à ce sujet (Rom 8,15-16), et nous donne aussi la victoire sur le péché (Rom 8,11).

D'autre part, il est bon de souligner que le salut ne se perd pas : Lire Jn 10,28 et Rom 8,39.

Tous ceux qui sont sauvés selon ce que nous venons d'énoncer sont inscrits dans le Livre de Vie. Les autres seront jetés dans l'étang de feu (Apoc 20,15).

(camp Pyrénées 1998)

 

 

Dieu a-t-il prédestiné certaines personnes à la perdition ?

 Précisons tout de suite deux choses :

  • la prédestination n'est mentionnée dans la Bible qu'à propos des élus

  • elle ne concerne un individu qu'après qu'il ait fait son choix.

Voici comment il faut comprendre le dessein de Dieu à propos des hommes en général, et des élus (ceux qui sont sauvés) et des damnés (ceux qui sont perdus :

  • Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim 2,4): Il les appelle tous à croire en Jésus.

  • les hommes acceptent ou refusent.

Dieu sait à l'avance qui acceptera (puisqu'il sait tout) : pour ceux-là, il prépare une part bienheureuse : Il les prédestine "à être conformes à son Fils" (Rom 8,29), "à être adoptés" (Eph 1,5). La prédestination découle donc de la préconnaissance de Dieu et non pas de sa volonté de sauver les uns et de punir les autres .

(camp Pyrénées 1998)

 

 

Si je n'arrive pas à progresser dans la vie chrétienne, est-ce que cela signifie que je ne suis pas sauvé ? ! Peut-on être converti et garder le même mode de vie qu'avant sa conversion ?

 Il est vrai que le changement de comportement qui découle de la foi peut être radical pour certains (pensons à Nicky Cruz par exemple) mais aussi, progressif pour d'autres. Et si rien ne change dans ma vie ?

  • Il se peut qu'il n'y ait pas grand chose à  changer parce que j'avais suivi les enseignements de la Bible inculqués par mes parents (mais il y a toujours des choses qui doivent changer, au moins dans mon cœur).

  • Ce qui peut être inquiétant, et permet de douter de la réalité du salut d'une personne, c'est qu'elle "se vautre" dans le péché sans mauvaise conscience. Une telle personne n'a pas la vie : le Saint-Esprit n'est pas en elle.

  • Dans un troisième cas, il se peut qu'une personne ait du mal à progresser et que cela s'accompagne d'un grand combat intérieur. Cela montre la présence du Saint-Esprit qui produit son oeuvre de purification et d'affranchissement (libération de la puissance du péché) pour amener la personne à plus de sainteté, à poursuivre "la vie et la paix" ( Rom 8,6). Il se peut que ce combat (Gal 5,17 ) prenne du temps et comporte des moments de stagnation mais au moins il montre que la vie de Dieu est bien présente.

Si tu te reconnais dans ce dernier cas, abandonne-toi entièrement à l'action du Saint-Esprit, et tu ... vivras (Rom 8,13).

(camp Pyrénées 1998)

 

 

Pourquoi Dieu ne peut-il pas sauver tout le monde ?

La problématique est la même que dans la question précédente : de la même manière que Dieu a laissé l'homme libre d'obéir ou de désobéir (en Eden), il le laisse libre d'accepter le salut ou de le refuser.

Mais ce qui est sûr c'est que Dieu veut que tous les hommes soient sauvés (1 Tim 2,4), et qu'il est prêt à pardonner à tous, quelle que soit leur misère morale (1 Cor 6,9-11) pour peu qu'ils acceptent le moyen de salut qu'il propose.

(camp Pyrénées 1997)

 

 

Un croyant peut-il perdre le salut ?

Quand on appartient à Jésus, c’est pour toujours, lui même s’en porte garant (Jean 10, 27-28).

Parfois, des gens se détournent de Dieu après avoir professé d’avoir la foi auparavant. Mais :

  • il peut s’agir de personnes qui n’étaient pas réellement nées de nouveau bien qu’ayant eu la connaissance de la vérité (Hébreux 10, 26-31).

  • il peut aussi s’agir d’un croyant qui passe par un moment de révolte, mais le Saint- Esprit qui est en lui le poussera toujours à revenir.

(Pierre Conod - camp Col de Rousset 1996)

 

 

Une personne ne connaissant pas Jésus peut-elle être sauvée, par exemple quelqu'un qui vit dans une tribu non civilisée ?

 Disons déjà qu'il n'existe pas de tribu non civilisée : chaque peuple ou chaque communauté a sa propre forme de civilisation même si elle n'a pas d'industrie ou d'ordinateurs, ni même de langage écrit.

Envisageons donc un homme d'une tribu où l'évangile n'est jamais parvenu. Certes Jésus est le seul nom par lequel on peut être sauvé (Act 4,12) mais gardons-nous de conclusions hâtives:

Ce que l'on peut affirmer

  • tous les hommes sont pécheurs et ont besoin du salut par Jésus (Rom 3,23).

  • qui croit au Fils a la vie éternelle (Jean 3,36), il sera sauvé sans même être jugé (Jean 5;24).

  • tous les autres seront jugés « selon leurs oeuvres » devant le « Grand Trône Blanc » (lors du « jugement dernier » Apoc 20,13).

Parmi eux, ceux qui auront entendu l'évangile et l'auront refusé seront condamnés : « Qui désobéit au Fils ne verra pas la vie mais la colère de Dieu demeure sur lui »(Jean 3,36 suite).

Ce qui appartient à Dieu seul

C'est de prononcer un verdict juste sur ceux qui n'auront jamais entendu parler de l'évangile ni même de Lui.

Le principe général de la parabole des talents (Matt 25,14-30) veut que Dieu juge chacun selon ce qu'il a fait en regard de ce qu'il a reçu (ce qui explique que ceux qui auront entendu et refusé l'évangile soient inexcusables).

Qu'en est-il des autres ? Le « si » de Apoc 20,15 -« Si quelqu'un n'était pas trouvé écrit dans le livre de vie »- laisse entrevoir une alternative, sur laquelle il ne nous appartient pas de spéculer davantage.

Ce qui est sûr, en tout cas, c'est :

  • que Dieu se montrera juste dans ses jugements.

  • et que ceux qui seront sauvés le seront tous au travers du sang de Christ, qui seul lave les péchés. 

(camp Pyrénées 1995)

 

 

J'ai une question qui me tourmente et me fait peur : mon père n'est pas converti (je suis pratiquement sûre qu'il ne le sera jamais). Est-il perdu, malgré le fait que ma mère et moi soyons croyantes ?

Dans cette situation difficile, la Bible montre à la fois ce sur quoi il ne faut pas compter, la bonne attitude à avoir et surtout de bonnes raisons d'espérer.

Y a-t-il une foi de famille ?

De nombreux passages montrent que non : Jean 3,16 par exemple : « ...afin que quiconque croit en lui ne périsse pas...» La foi, ainsi que la conversion et le salut, sont une affaire personnelle avec le Seigneur.

Seuls deux passages pourrait laisser penser le contraire, mais il serait spéculatoire de les prendre en ce sens :

  • Actes 16,31 : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison ». On peut comprendre ce verset de 2 façons : « Crois, et toi et ta maison serez sauvés » ou « Crois et tu seras sauvé, et que chaque membre de ta maison fasse de même ». La suite du passage montre que l'évangile est alors annoncé à « tous ceux qui étaient dans sa maison » (v32), ce qui fait opter pour la deuxième interprétation.

  • 1 Corinthiens 7,14: « le mari incrédule est sanctifié par la femme »(croyante). Cela signifie que la femme croyante a une influence sanctifiante sur son mari mais en aucun cas que celui-ci est « saint » : seuls leurs enfants le sont (v14).

En résumé, le fait d'être chrétien ne se transmet pas dans la famille, sauf pour les enfants qui ne sont pas encore responsables.

Alors que puis-je faire ?

  • prier pour que le Seigneur se révèle à lui et qu'il se convertisse.

  • avoir un bon témoignage auprès de lui. Pierre recommandait aux croyantes qui avaient un mari incrédule de « leur être soumises », « afin que, si même il y en a qui n'obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leur femme, ayant observé la pureté de leur conduite dans la crainte » (1 Pi 3,1-2). Même le cœur le plus endurci ne peut pas rester indifférent à la conduite pieuse d'un ou plusieurs membres de sa famille.

Avec Dieu, rien n'est impossible

Dieu est suffisamment puissant pour toucher tous les cœurs :

« Pour Dieu, toutes choses sont possibles » (Matt 19,26). Jésus a dit cela justement à propos de la difficulté que représentent certaines conversions.

« Le cœur d'un roi, dans la main de l'Éternel, est comme des ruisseaux d'eau ; il l'incline à tout ce qui lui plait » (Prov 21,1).

 De plus,  Dieu est attentif aux prières qui montent vers lui avec insistance, même s'il n'y répond qu'après beaucoup d'années (lire par exemple Dan 10,12-14).

(camp Pyrénées 1995)

 

 

Avant la mort de Jésus sur la croix comment pouvait-on être sauvé ?

Dieu avait promis un salut terrestre (territoire, bien-être...) au peuple d'Israël s'il lui était fidèle (Exode 23,20-33).

Le salut éternel dépendait de la conduite de chacun par rapport à ce qu'il avait reçu, mais était déjà lié :

  • à la foi : Abraham crut Dieu et cela lui fut compté à justice (Rom 4,3).

  • à l'œuvre de Jésus : les péchés, "supportés" dans l'ancienne n'ont été réellement pardonnés aux fidèles de l'époque qu'au travers de l'œuvre de la croix (Rom 3,24-26).

(camp Pyrénées juillet 1994)

 

 

Qu’est-ce que le baptême ? Pourquoi existe-t-il ?

Deux aspects du baptême

  • Le baptême est un acte symbolique : il représente la nouvelle naissance de celui qui croit en Jésus. Le baptisé entre dans l’eau (qui symbolise la mort) puis en ressort (pour une nouvelle vie). Lire à ce propos Romains 6, 3-4.

  • Le baptême est un signe extérieur : celui qui est baptisé porte sur lui la marque de l’appartenance au royaume de Dieu. Il est censé être un disciple de Jésus (Matthieu 28, 19).

Pourquoi le baptême ?

  • Parce que Jésus l’a ordonné.

  • Pour apporter un aspect rituel à une réalité intérieure et spirituelle.

    (Pierre Conod - camp Col de Rousset 1996)

 

 

Quelle est la signification du baptême ?

Baptême signifie immersion. La Bible parle de 3 sortes de baptêmes

  • le baptême de la repentance : concerne Israël   : il a été pratiqué par Jean pour préparer les juifs à la venue du Messie.

  • le baptême de l'Esprit : concerne l'Église  : il a eu lieu lorsque les premiers chrétiens ont reçu le Saint Esprit (Actes 2 v 1- 4)

  • le baptême chrétien  : concerne le croyant. Nous nous limiterons à la signification de ce dernier

Un témoignage

Le baptisé rend témoignage de deux réalités étroitement liées :

  • sa foi en Jésus- Christ (Matthieu 28 v 19)  : " Et plusieurs corinthiens, l'ayant ouï (Paul qui prêchait que Jésus était le Christ), crurent et furent baptisés" (Actes 18 v 8). Le baptême suit la foi et en témoigne. Il constitue en lui-même une confession de foi, et a donc la valeur d'un engagement envers Dieu (1 Pierre 3 v 21).

  • sa mort et sa résurrection avec Christ (Romains 6 v 3- 11)  : le chrétien qui est baptisé témoigne qu'il en a fini avec sa première vie (il est "mort au péché" : cf Romains 6 v 11) et qu'il entre dans une vie nouvelle ("il vit à Dieu" : Romains 6 v 11), s'étant approprié la mort et la résurrection de Christ.

Le fait d'entrer dans l'eau puis d'en sortir (l'eau représentant ici le jugement et la mort) symbolisent bien cette réalité spirituelle (Col. 2 v 12). On retrouve d'ailleurs un peu le même symbolisme dans le déluge (pour Noé) et la traversée de la Mer Rouge (pour les fils d'Israël).

Conséquences

La signification du baptême montre bien :

  • qu'on ne peut baptiser que de vrais croyants : professant une foi personnelle authentique (ou jeunes enfants d'une famille chrétienne, d'après Actes 16 v 33, mais cela est controversé). Sinon on rend un faux témoignage. D'ailleurs celui qui n'a pas cru, même s'il est baptisé, sera condamné (voyez Marc 16 v 16).

  • qu'un vrai croyant doit être baptisé pour que soit rendu le témoignage dont on vient de parler ; si on est croyant et pas baptisé, on est quand même sauvé (Marc 16 v16  : notez bien qu'il n'est pas dit que celui qui n'aura pas été baptisé sera condamné), mais on n'est pas "officiellement" chrétien. Quand il y a la foi, le baptême doit donc suivre tout naturellement.

(Camp Pyrénées août 1993)

 

 

Faut-il être baptisé petit (choix des parents), ou grand (choix personnel) ?

Voyons tout d'abord ce qu'est le baptême, avant d'envisager ses modalités.

Quelle est la signification du baptême ?

Baptême signifie immersion. Le baptême chrétien a pour but de rendre témoignage de deux réalités étroitement liées entre-elles :

  • la foi en Jésus-Christ (Matt 28,19): "Et plusieurs Corinthiens, l'ayant ouï (Paul prêchant que Jésus était le Christ), crurent et furent baptisés (Act 18,8). Le baptême suit la foi et en témoigne. Il constitue en lui-même une confession de foi, et a donc la valeur d'un engagement envers Dieu (l Pi 3,21).

  • la mort et la résurrection avec Christ (Rom 6,3-11): le chrétien qui est baptisé témoigne qu'il en a fini avec sa première vie (il est "mort au péché" selon Rom 6,11) et qu'il entre dans une vie nouvelle (il "vit à Dieu" id), s'étant approprié la mort et la résurrection de Christ.

Le fait d'entrer dans l'eau puis d'en sortir (l'eau représentant ici le jugement et la mort) symbolisent bien cette réalité spirituelle (Col 2,12). Le même symbolisme se retrouve d'ailleurs dans le déluge (pour Noé) et la traversée de la Mer Rouge (pour Israël).

Il faut donc retenir 2 choses essentielles :

  • le baptême est un acte symbolique qui ne sauve pas à lui tout seul (lire Marc 16,16).

  • on ne peut baptiser qu'un vrai croyant, né de nouveau.

Qui peut être baptisé ?

Ceux qui croient en Jésus et le confessent :

  • soit qu'ils viennent de se convertir,

  • soit que leur foi d'enfant soit devenue une foi personnelle, dont ils sont capables de témoigner.

Ce "baptême de professant" est bien conforme au sens biblique du baptême.

Et les enfants de parents chrétiens ?

La Bible dit qu'ils sont "saints". Peut-on les baptiser dès leur naissance {comme cela se fait dans l'Église catholique) ? Les opinions divergent parmi les chrétiens et il est bien difficile de trancher.   

  • d'un côté, le baptême met sur eux un signe de leur appartenance au Seigneur, et c'est un engagement pour les parents à faire en sorte qu'ils persévèrent dans la foi.

  • d'un autre côté, si devenus responsables, ces baptisés renient la foi, ils porteront sur eux un faux témoignage (ce qui est sans doute le cas de beaucoup de personnes aujourd'hui).

De plus, cette pratique tend à faire penser que la foi se transmet par la famille et non pas par la foi en l'évangile. 

(camp Pyrénées 1995)

Le baptême est-il un témoignage ?

Baptême signifie immersion. La Bible parle de 3 sortes de baptêmes :

  • le baptême de la repentance: concerne Israël : il a été pratiqué par Jean pour préparer les juifs à la venue de Messie.

  • le baptême de l'Esprit: concerne l'Église : il a eu lieu lorsque les premiers chrétiens ont reçu le Saint-Esprit (Actes 2,1-4).

  • le baptême chrétien : concerne le croyant. Nous nous limiterons à la signification de ce dernier.

Un témoignage...

Le baptisé rend témoignage de deux réalités étroitement liées :

  • sa foi en Jésus-Christ (Matthieu 28,19) : "Et plusieurs corinthiens, l'ayant ouï (Paul qui prêchait que Jésus était le Christ), crurent et furent baptisés" (Actes 18,8). Le baptême suit la foi et en témoigne. Il constitue en lui-même une confession de foi, et a donc la valeur d'un engagement envers Dieu (1 Pierre 3,21).

  • sa mort et sa résurrection avec Christ (Romains 6,3-11) : le chrétien qui est baptisé témoigne qu'il en a fini avec sa première vie (il est "mort au péché" cf Romains 6,11) et qu'il entre dans une vie nouvelle ("il vit à Dieu" : Romains 6,11), s'étant approprié la mort et la résurrection de Christ.

Le fait d'entrer dans l'eau puis d'en sortir (l'eau représentant ici le jugement et la mort) symbolise bien cette réalité spirituelle (Col 2,12). On retrouve d'ailleurs un peu le même symbolisme dans le déluge (pour Noé) et la traversée de la Mer Rouge (pour les fils d'Israël).

Conséquences...

La signification du baptême montre bien :

  • qu'on ne peut baptiser que de vrais croyants : professant une foi personnelle authentique (ou jeunes enfants d'une famille chrétienne, d'après Actes 16,33, mais cela est controversé). Sinon on rend un faux témoignage. D'ailleurs celui qui n'a pas cru, même s'il est baptisé, sera condamné (voyez Marc 16,16).

  • qu'un vrai croyant doit être baptisé pour que soit rendu le témoignage dont on vient de parler : si on est croyant et pas baptisé, on est quand même sauvé (Marc 16,16 : notez bien qu'il n'est pas dit que celui qui n'aura pas été baptisé sera condamné), mais on n'est pas "officiellement" chrétien. Quand il y a la foi, le baptême doit donc suivre tout naturellement. 

(camp Pyrénées juillet 1994)

 

 

Si on a été baptisé étant petit (on n’était donc pas conscient de la valeur du baptême, l’engagement était celui des parents), peut-on se faire baptiser à nouveau, pour cette fois montrer qu’on est consentant ?

Dans les exemples du livre des Actes, il semble clair que tout baptême soit consécutif à une conversion (d’un individu : Act 8,36 ; d’une famille : Act 16,33). Mais en se basant sur 1 Cor 7,14 et Actes 16,33 on peut comprendre que des parents fassent le choix de baptiser leurs enfants dès leur jeune âge.

Le baptême symbolise la nouvelle naissance (début d’une nouvelle vie avec Dieu). Il est un témoignage public en direction de la famille, des amis…

Il me semble que pour toi, deux situations sont possibles :

  • Cas n°1 : tu es né dans une famille chrétienne, tu as été baptisé dans ton jeune âge. Tu n’as jamais abandonné la foi que tes parents t’ont enseignée, tu te l’es appropriée progressivement : ton baptême garde toute sa valeur.

  • Cas n°2 : tu as grandi dans les mêmes conditions. Mais tu as tout rejeté jusqu’au jour où tu t’es converti de façon radicale : un nouveau baptême peut se justifier, le premier ayant perdu tout son sens.

Quelquefois, tout en étant dans le premier cas, on souhaite être rebaptisé pour témoigner publiquement de sa foi : c’est une démarche très positive car l’affirmation de la foi fait partie intégrante de l’engagement avec le Seigneur (Rom 10,9).

Il faut réfléchir au fait que d’autres occasions de témoigner de ta foi existent : demander à participer à la Cène, parler à ses camarades, participer à une action d’évangélisation….

Mais dans certains cas, le baptême peut être une très belle occasion de toucher des personnes de ton entourage.

(camp Villard 2003)

 

 

A quoi est-ce que cela engage d’être baptisé ? dans quel état doit-on se trouver dans cette période ?

Le baptême ne débouche pas spécialement sur des engagements. Il est plutôt le signe d’un engagement (Act 8:35-36), ou un engagement en lui-même (Act 16:33-34). Celui qui est baptisé témoigne de sa foi en Jésus-Christ, de sa mort et de sa nouvelle naissance avec lui (Rom 6:3-5). Il va de soi qu’après être devenu un disciple de Jésus-Christ, le chrétien s’appliquera à vivre comme tel. Ceux qui l’entourent doivent l’enseigner pour cela (Matt 28:20).

Le baptême ne requiert pas de préparation spéciale. Les premiers chrétiens étaient baptisés sur le champ (voir versets des Actes cités ci-dessus). Il n’y avait pas de stage de préparation (imaginez la situation en Act 2:41) L’important, c’est que la repentance et la foi soient réelles. La meilleure preuve est en général qu’on soit prêt à en témoigner.

(Camp Pyrénées 2001)

 

 

 

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