On
ne peut pas convertir soi-même quelqu’un (Ps 49,7) ;
c’est Dieu qui le fait. Mais tu peux prier pour
cette amie, et aussi lui montrer que toi, tu vas au
culte par conviction. C’est un témoignage qui
peut la toucher.
(camp
Villard 2004)
J’ai du mal à
parler de Dieu autour de moi. Comment faire pour
pousser les autres à y croire ? ils me prennent
pour un fou… Dans ce cas, Dieu nous demande t-il
de continuer ou de laisser tomber ?
Le
message du christianisme est un message d’amour,
c’est une proposition, pas un ordre. C’est
une joie à partager, pas une loi à imposer aux
autres. Voici quelques conseils :
-
regarde tes amis comme des convertis
potentiels ; prie pour eux.
-
montre une manière d’agir et de parler
exemplaire, digne d’un disciple de Jésus.
-
demande
à Dieu de te donner de bonnes occasions de
parler de Lui, de ta foi, de tes activités
du dimanche…
-
saisis les bonnes occasions : c’est
plus facile quand tu es seul à seul avec une
personne.
-
utilise un langage compréhensible : il
vaut mieux parler d’église que de
« réunion », de la Bible que de
la « Parole », etc.…
-
si on te prend pour un fou, continue quand même :
il y a des gens qui ont des idées bien plus
bizarres que les tiennes, et ils continuent… !!!
-
si les gens se moquent et disent du mal de
Dieu, c’est le seul cas où il faut s’arrêter
(Matt 7,6)
Bon
courage !
(PH -
Camp Pyrénées 2003)
Quelques
idées…
-
Explique ce que tu crois avec des mots
simples du plus simple au plus difficile peut
être :
-
je crois qu’il n’existe qu’un
seul Dieu ;
-
je crois que ce Dieu unique
est créateur de toutes choses ;
-
je crois que loin de ce Dieu je
suis perdu ;
-
je crois que ce Dieu s’est
révélé à moi au travers du Seigneur
Jésus venu vivre sur la terre
pendant 33 ans ;
-
je crois que Jésus est mort sur la
croix pour me sauver.
-
Ne harcèle pas tes amis, mais saisis
simplement les occasions qui se présentent
au détour des conversations.
-
Utilise un vocabulaire simple :
-
Essaie d’être cohérent entre ce que tu
dis et ce que tu fais. Les autres finiront
toujours par t’apprécier pour ce que tu
es et non pour ce que tu n’es pas.
(camp
Villard 2002)
Comment faire pour que je
puisse convertir mes amies incrédules ?
Tout d’abord,
il faut se dire que nous ne pouvons convertir
personne : c’est le travail de Dieu. Ce que
nous pouvons faire, c’est semer la Parole, et
Dieu donnera l’accroissement : « Moi,
j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais Dieu a
donné l’accroissement ». (1Cor 3 :6)
Ton
attitude a beaucoup d’importance : si tu te
montres intègre dans ta façon d’obéir à
Dieu, fidèle en amitié, et sincère avec tout le
monde, ce sera un bon témoignage qui te permettra
assez rapidement de parler de ta foi (1 Pi 3 :15)
Il
faut saisir les occasions de parler de la foi :
elles sont rares, et il ne faut pas les laisser
passer. Il faut aussi avoir du discernement :
parler seul à seul plutôt que devant un groupe, ne
pas accuser d’emblée les gens d’être des
pécheurs, savoir écouter, répondre aux questions
avec modestie (si tu ne sais pas quoi répondre,
demande à pouvoir te renseigner, etc…
Souvent
une personne se convertit après plusieurs contacts
avec des chrétiens. L’important est que son
contact avec toi lui ait fait faire un petit pas dans
le bon sens.
(Camp
Pyrénées 2002)
Ma famille n’est
pas du tout chrétienne, et j’aimerais être
encouragé pour ne pas perdre la foi et peut-être même
convertir ma famille ? Comment réussir à
convaincre sa famille à croire en Dieu quand on est
le seul ?
Premièrement,
si tu as donné ton cœur au Seigneur, tu ne peux
plus perdre la foi (voir 2e question). Tu
es seulement en danger de te décourager ou de te relâcher :
la lecture de la Bible, la prière, et des contacts
avec d’autres chrétiens t’aideront à l’éviter.
Comment
convertir sa famille ? Dis-toi que ta famille t’observe.
Tu 
peux les toucher par ton
comportement exemplaire. L’apôtre Pierre
conseillait cela aux femmes chrétiennes qui avaient
un mari incrédule : « Pareillement, vous,
femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin
que, si même il y en a qui n’obéissent pas à
la parole, ils soient gagnés sans la parole par la
conduite de leurs femmes, ayant observé la pureté
de votre conduite dans la crainte » (1 Pi 3:1-2)
Aie
confiance. Quand Dieu commence un travail dans une
famille (il a commencé par toi), il ne s’arrête
pas comme ça…
(Camp
Pyrénées 2002)
Dans la Bible, il nous est
dit d’aimer notre prochain comme nous-mêmes,
mais si on ne s’aime pas intérieurement, alors
comment aimer les autres ?
« C’est
ici mon commandement, que vous vous aimiez les uns
les autres, comme je vous ai aimés ». (Jn 15:12)
Ce
verset nous donne la mesure de l’amour que nous
devons avoir les uns pour les autres (jusqu’au
sacrifice, comme Jésus l’a fait), mais il nous
donne aussi un enchaînement logique :
-
Jésus nous a aimés : Nous avons donc
de la valeur pour lui. Il nous aime comme
nous sommes. Cela doit nous aider à avoir
une saine pensée sur nous-mêmes : ne
pas être imbus de notre personne, mais ne
pas nous considérer comme nuls non plus.
-
Il nous appelle à nous aimer les uns les
autres : « Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu de tout ton coeur, et de toute ton âme,
et de toute ta pensée. C’est là
le grand et premier commandement. Et le
second lui est semblable, Tu aimeras ton
prochain comme toi-même ». (Matt 22:37-39)
(Camp
Pyrénées 2002)
Dans ma classe, il y
a une fille qui m’a demandé si j’étais
chrétienne, je lui ai répondu que oui. Maintenant,
on discute beaucoup sur la foi. Le problème est qu’elle
s’en moque complètement. Est-ce qu’il faut
que je continue à parler de ces choses avec elle ?
Plusieurs
réponses s’imposent :
-
déjà tu as eu le courage de témoigner de
ta foi : c’est très bien,
-
ensuite ta copine ne s’en fout pas tant
que ça puisque vous en parlez souvent,
-
enfin, il ne faut pas te décourager :
tu as plusieurs ressources :
-
lui montrer par ton attitude qu’être
chrétien débouche sur des qualités
et, est un atout face aux difficultés
de la vie,
-
tu peux aussi continuer à parler de
Dieu avec elle, mais inutile de la
« brancher » sans arrêt,
-
prier pour elle, et attendre que le
Seigneur ouvre son cœur : c’est
son travail à lui, et il faut lui
faire confiance.
(camp
Col de Rousset 1997)
Que
faire face à quelqu'un qui fait de la dépression ?
C'est
une question importante, car la dépression est véritablement
la "maladie de la fin de siècle". Elle
atteint des personnes de tous âges, et un nombre non
négligeable de croyants. Comment aider ces personnes
?
Laisser
une place à la médecine
La dépression
est une véritable maladie, qui nécessite un
traitement médical. S'imaginer qu'on va guérir
quelqu'un en lui "remontant le moral",
c'est mal connaître le problème.
Ce
qu'il ne faut surtout pas faire
-
considérer le dépressif comme un "débile
mental", l'infantiliser...
-
le culpabiliser en lui "faisant des théories"
sur les causes de sa maladie (comme les amis
de Job), ou en insinuant qu'il ne serait pas
malade s'il avait plus de foi...
-
minimiser la maladie et promettre la lune :
le chemin est long pour en sortir.
Ce
qu'on peut apporter...
-
une sympathie réelle et sans mièvrerie.
-
être disponible pour aider le dépressif à
se décharger de ses angoisses, sans pour
autant le couver.
-
sans oublier nos prières...
(Recueilli
d'une membre de l'équipe qui... est passée par là
! )
(camp
Pyrénées 1995)
Quelle doit être notre
attitude vis-à-vis de nos camarades de classe ou
amis non chrétiens ? Doit-on leur parler de
Dieu ?
Nous
devons avoir une attitude amicale vis-à-vis de tous
ceux qui nous entourent : il faut, dans la mesure du
possible, être agréable, souriant et refléter dans
notre façon d’être, que nous appartenons à
Christ. Nous devons par notre mode de vie donner
envie aux autres de partager cette joie d’avoir
Jésus comme Sauveur et Seigneur 24 heures sur 24.
C’est
évidemment un but à atteindre ; nous ne pouvons y
arriver sans l’aide du Seigneur, mais il est
tout puissant et cherche toujours à nous soutenir et
nous fortifier quand nous le lui demandons et que
nous voulons parler de Lui autour de nous.
Pour répondre
plus précisément à la deuxième partie de la
question, il est indispensable de saisir toutes les
occasions pour parler à ceux que nous voyons chaque
jour de Jésus et de tout ce qu’il a apporté à
notre vie, et tout ce qu’il peut faire à celui
qui le reçoit comme son Sauveur. Le Seigneur nous y
invite lui-même dans la Bible : « Allez
dans tout le monde, et prêchez l’évangile à
toute la création. » (Marc 16, 15).
(camp
Pyrénées 1992)
Comment peut-on ramener
quelqu’un à Jésus lorsqu’il ne veut plus
entendre parler de lui ?
Cette
situation est vraiment délicate et il faut agir avec
beaucoup de prudence. Si cette personne ne veut plus
entendre parler de Jésus, il faut respecter sa
volonté et ne plus aborder le sujet pendant une
certaine période, plus ou moins longue selon les cas.
Il faut rester le même envers elle pour qu’elle
ne se sente pas rejetée, être le plus aimable
possible.
Notre
seule ressource dans une telle situation se trouve
dans la prière. Il faut prier pour cette personne et
supplier le Seigneur de la délivrer de la mauvaise
influence de Satan sur elle. Si tu le peux, trouve d’autres
amis chrétiens qui connaissent cette personne, et
retrouvez-vous pour prier, vous vous soutiendrez les
uns les autres et ainsi vous ne perdrez pas courage.
Ne te
lasse pas de prier, même s’il te semble que la
situation n’évolue pas. Sache que le Seigneur répond
toujours à nos prières le jour qu’il a trouvé
le plus adéquat.
(camp
Pyrénées 1992)
