Parcours rapide du Nouveau
Testament
Un contexte
le gouvernement suédois de 1999 et ses 11 femmes
ministres (sur 22)
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Dans
l'Église : une évolution rapide dans la plupart des églises
protestantes et évangéliques (femmes pasteurs et évêques,
disparition de la "coiffure" lors des offices...), devenues moins
fondamentalistes sur ces questions que l'église
catholique !
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Dans les
"assemblées de frères" : en dehors des réunions d'assemblée
(plénières), une implication croissante des sœurs dans des fonctions
qui ne leur étaient pas habituelles, mais aucun changement au niveau
des réunions : le silence reste la règle, qu'il s'agisse de
l'enseignement, de la prière ou de toute autre initiative. Les
jeunes ne l'acceptent pas toujours et nombreux sont ceux qui
aspirent à plus de liberté dans ce domaine.
Une règle d'or
Les
chrétiens ne sont pas appelés à refuser tous les
changements de la société. Certains vont parfois
dans
le sens des valeurs évangéliques.
D'un autre côté , ils doivent savoir résister à toute
tendance qui les amènerait à s'éloigner des lignes de
conduite que donne la parole de Dieu. Alors, il faut
savoir prendre du recul avec son environnement, et
rechercher une position strictement biblique. Le passé a
pu être machiste, le présent est peut-être plus -voire
trop- féministe, une seule chose importe : se calquer
sur le plan de Dieu envers les hommes et les femmes et
accepter leurs rôles respectifs : cela ne peut conduire
qu'à l'harmonie, au bien-être et à la croissance dans
l'Église.
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Dans les évangiles
Dans
une optique dispensationnaliste,
nous admettrons que les exemples et la doctrine du
ministère des femmes dans l'Église doivent être
étudiés à partir de la naissance de l'Église en Actes
2. Toutefois les évangiles contiennent immanquablement
les prémices de la place des femmes dans l'Église, au
moins de façon symbolique.
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Anne,
Elisabeth et Marie au moment de la naissance de Jésus :
"et Elisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et elle
s'écria à haute voix et dit : Tu es bénie entre les
femmes, et béni est le fruit de ton ventre !"
"Et Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon
esprit s'est réjoui en Dieu mon Sauveur"
(Luc
1 : 41-42 et 46-47)
"Et il y avait Anne, une prophétesse... celle-ci,
survenant en ce même moment, louait le Seigneur, et
parlait de lui à tous ceux qui, à Jérusalem,
attendaient la délivrance" .
(Luc 2 : 36 et 38)
Elisabeth
prophétise et Marie loue Dieu ; Anne a ces deux
activités publiquement ; mais ces choses étaient déjà
connues dans l'Ancien Testament (Exode 15 : 20-21 par
exemple)
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La
samaritaine
:
"Jésus lui dit : Femme, crois-moi... l'heure vient et
elle est maintenant, que les vrais adorateurs adoreront
le Père en esprit et en vérité... "
"La femme donc,
laissa sa cruche et s'en alla à la ville, et dit aux
hommes : Venez, voyez un homme qui m'a dit tout ce que
j'ai fait..." (Jean 4 : 21-23 et 28-29)
C'est à une femme que
Jésus révèle le vrai culte que Dieu recherche (celui
du cur, offert avec sincérité). Ensuite, la
samaritaine rend un témoignage auprès des hommes de la
ville.
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La
cananéenne :
"Et elle vint et
lui rendit hommage, disant : Seigneur, assiste-moi....
Jésus lui dit : O femme, ta foi est grande ; qu'il te
soit fait comme tu veux. Et dès cette heure là, sa fille fut guérie" (Matthieu 15
: 25 et 28)
Cette femme (étrangère)
fait preuve d'une grande audace qui dérange les
disciples, mais pas le Seigneur. Sa foi exceptionnelle
lui vaut une réponse du Maître sous forme de "chèque en blanc" .
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Marthe et Marie de
Béthanie :
"Et une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison. Et
elle avait une sur appelée Marie, qui aussi,
s'étant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa
parole..."
(Luc 10 : 38-39)
"Marie donc, ayant pris une livre de parfum de nard pur de
grand prix, oignit les pieds de Jésus et lui essuya les
pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de
l'odeur du parfum."
(Jean 12 : 3)
Marthe pratique
l'hospitalité, et Marie écoute les paroles de Jésus.
Plus tard, Marie répand sur ses pieds un parfum qui
préfigure indiscutablement l'adoration. La femme
pécheresse de Luc 7,38 agit de même. Dans les deux
récits en question, Jésus valorise le geste du
cur, qui sera l'essence du christianisme, et que
les femmes comprennent bien plus vite que les hommes.
Notons que l'une et l'autre accomplissent cet acte sans
paroles et avec une touche de féminité (les cheveux).
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Marie de Magdala au moment
de la crucifixion :
"Or,
près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère, et la sœur de sa
mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala" (Jean 19
: 25)
"Et le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint
le matin au sépulcre, comme il faisait encore nuit ; et
elle voit la pierre ôtée du sépulcre. Elle court donc,
et vient vers Simon Pierre et vers l'autre disciple..."
"Jésus
lui dit : ...va vers mes frères et dis leur : Je monte vers mon Père
et votre Père..."
(Jean 20 : 1 et 17)
N'écoutant que son
cur, Marie de Magdala ne veut qu'une chose : être
là où est le Maître. Dans cette attitude d'amour, elle
reçoit -comme la samaritaine- une révélation
essentielle, qu'elle doit transmettre aux disciples (des
hommes) : Jésus est vivant, et Dieu est maintenant le
Père de tous.
En résumé, ce sont souvent
des femmes qui ont manifesté le plus de dévouement, de
foi, d'intelligence, de profondeur, en un mot qui ont le
mieux compris le Seigneur et son message tout au long de
son ministère ici-bas.
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Dans
les Actes et les épîtres
Nous nous limiterons à
considérer chaque passage sous l'angle des champs
d'action des femmes dans l'Église :
"Tous ceux-ci persévéraient d'un commun accord dans la
prière, avec les femmes, et avec Marie, la mère de
Jésus, et avec ses frères." (Actes 1
: 14 DBY)
Ce que l'on peut affirmer :
les femmes étaient associées, d'une manière ou d'une
autre, à la prière.
Ce qui se discute : Se
contentaient-elles de donner leur "amen", ou
prenaient-elles la parole ? Choisir une option comme
l'autre, c'est forcer le texte dans un sens ou dans
l'autre. Passons donc au passage suivant.
"Mais, lorsqu'ils l'eurent entendu, Priscille et Aquilas
le prirent avec eux et lui présentèrent plus exactement
encore la voie de Dieu." (Actes 18
: 26 TOB)
La problématique est la
même que pour le verset de Actes 1, mais ici on a plus
de mal à imaginer que Priscille n'ait rien dit, et ce
d'autant plus qu'elle est citée en premier. Mais on se
trouve ici dans la sphère privée. Les femmes ne sont
pas du tout incompétentes en matière de doctrine, et il
est bon de porter attention à leurs arguments.
Remarque : Les versions
anciennes (Darby, Segond 1910, NEG, Ostervald) citent
dans ce verset Aquilas en premier ; "à tort !"
dit-on, mais il y a débat à propos des différents
manuscrits.
"... étant entrés dans la maison de Philippe... nous
demeurâmes chez lui. Or, il avait quatre filles vierges
qui prophétisaient" (Actes
21 : 9 DBY)
Les
surs reçoivent le don de prophétie aussi bien que
les frères. Cependant, le contexte de ce passage semble
bien montrer que les filles de Philippe prophétisaient
dans le privé . Notons aussi que ce ne sont pas elles
qui ont averti Paul (un homme) des dangers qui
l'attendaient à Jérusalem, mais un frère, venu de
Judée (v 10), et ce alors qu'elles étaient pourtant sur
place. Ceci va dans le sens de 1 Timothée 2 : 12.
"Phoebé, notre sur, qui est servante de
l'assemblée qui est à Cenchrée ... a été en aide à
plusieurs et à moi-même."
(Romains 16 : 1 DBY)
A rapprocher des
exhortations aux serviteurs (diacres) en 1 Timothée
3,8-13 (le verset 11 s'adresse spécifiquement à des femmes).
Le service ( "diaconat" ) concerne autant les
femmes que les hommes. Contrairement aux exhortations qui
s'adressent aux surveillants (anciens), celles qui visent
les diacres ne parlent pas d'aptitude à enseigner ou à
conduire.
"... la femme qui prie ou prophétise...
(1
Corinthiens 11 : 5 DBY) ... la femme,
à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de
l'autorité à laquelle elle est soumise" (v
10)
Pour essayer de cerner la
portée de ce passage, il faut tenir compte du contexte
et comparer les versets 2 et 17-18 : Paul les loue pour le
respect du port du voile, et ne les loue pas pour leurs
réunions d'assemblées. Le verset 17 marque un tournant : à
partir de ce verset, Paul va parler de divers sujets
concernant plus spécifiquement les réunions "plénières" de l'assemblée ( "quand vous
vous réunissez ensemble" ) : La Cène (11 : 17-34),
l'exercice des dons (12 à 14).
A mon sens l'exhortation sur le voile ne concerne pas
spécifiquement les réunions de l'assemblée. La
nécessité du voile n'est pas liée à un lieu mais
plutôt à des activités : la prière, la prophétie d'une sur, faite publiquement... quelque soit le
contexte. Ce passage ne sous-entend donc pas forcément
que les femmes prophétisent ou prient quand toute
l'assemblée est réunie.
Quelle est la signification
du voile ?
La femme doit offrir aux
lieux célestes ("à cause des anges", comme en
Éphésiens 3 : 10) le spectacle de sa soumission, qui
illustre celle de l'Église envers Christ (selon
Éphésiens 5 : 23). Quand elle s'exprime à haute voix, et
se trouve donc en position de relative autorité , le
voile prend tout son sens : il reste une marque évidente
du fait qu'elle ne renverse pas pour autant l'ordre des
choses.
"Toutefois, ni la femme n'est sans l'homme, ni l'homme
sans la femme, dans le Seigneur ; car comme la femme
procède de l'homme, ainsi aussi l'homme est par la femme
; mais toutes choses procèdent de Dieu"
. (1 Corinthiens 11 : 11-12)
Les différences de rôle
entre l'homme et la femme ne doivent pas déboucher sur
des conceptions machistes (pas plus que féministes
évidemment) insinuant des différences de valeur et de
position devant Dieu entre les deux sexes (voir aussi Galates
3 : 28).
"Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne
leur est pas permis de parler; mais qu'elles soient
soumises, comme le dit aussi la loi" (1
Corinthiens 14 : 34 DBY)
Toute la discussion sur ce
passage concerne la portée qu'il faut donner aux verbes
"parler" et "se taire" .
Examinons quatre hypothèses que le sens très large du
verbe "laleo" (parler au sens le plus large)
autorise:
-
Hypothèse du bavardage :
"car il ne leur est pas permis de bavarder..." : Le verset 35 montre qu'elles ne doivent pas poser des
questions : "qu'elles interrogent leurs propres
maris chez elles" . Poser des questions n'est pas
du bavardage. Certains affirment que les femmes avaient
tendance à bavarder dans les synagogues et les
premières assemblées chrétiennes. Je serais
reconnaissant qu'on me fournisse les références
bibliographiques qui étayent cet avis. De plus s'il
avait voulu parler de bavardage, Paul aurait bien pu
utiliser le verbe "phluo" (bavarder), dont il
utilise l'adjectif en 1 Timothée 5 : 13.
-
Hypothèse de
l'enseignement : "car il ne leur est pas permis
d'enseigner..." : Prenons du recul sur le passage
(contexte large) : le paragraphe v34-35 suit logiquement
le paragraphe v26-33 qui commence par "chacun de
vous a un psaume, a un enseignement..." . Si le v
34 amende le v 26, les surs ne doivent ni
enseigner, mais elles ne doivent pas indiquer de chants
non plus.
-
Hypothèse du silence
complet : "car il ne leur est pas permis d'ouvrir la
bouche..." : bien que personne ne retienne cette
hypothèse, soulignons qu'il n'est pas question de
silence ici (ce sera le cas par rapport à l'enseignement
en 1 Timothée 2), mais de soumission.
-
Hypothèse de l'absence
d'initiative
: "car il ne leur est pas permis de
prendre la parole..." : pour expliquer ma
préférence pour cette dernière hypothèse, je propose
de tenir compte du contexte immédiat et du contexte
large :
-
Contexte
immédiat : "parler" est mis en opposition avec
"être soumises" (cf. Genèse 2 : 18 et 3 : 16b).
Ce que les surs ne doivent donc pas faire dans
l'assemblée, c'est prendre des initiatives : proposer un
chant, prier au nom de tous sont des initiatives, mais
pas chanter ou dire "amen", ou apporter un
témoignage après y avoir été invitée, ou être
désignée pour faire une lecture, ou exposer un
compte-rendu d'activité missionnaire, ou encore mener le
chant...
-
Contexte large
: comme nous
l'avons vu pour la 2e hypothèse, le paragraphe v34-35 suit
logiquement le paragraphe v26-33 qui commence par "chacun de
vous a un psaume, a un enseignement, une langue, une
révélation..." . Il est vrai que la prière n'est pas
mentionnée, mais le prochain passage n'encourage pas à faire de
la prière une exception. Quant à la signification profonde de
cette attitude entièrement soumise des femmes, le contexte
général des épîtres porte à penser qu'elle est avant tout
symbolique (tout comme celle du port du voile), ce qui n'enlève
évidemment rien à sa nécessité : le silence des femmes vient
rappeler aux lieux célestes et aux croyants la soumission
paisible de l'Église à celui qui est son chef, c'est à dire le
Christ (Éphésiens 5 : 23). D'ailleurs, n'oublions pas de nous
laisser instruire par cette "pédagogie" de Dieu !
Ultime remarque : Si le v 35 parait très restrictif,
retenons qu'en même temps, il encourage aux échanges
entre mari et femme sur les questions doctrinales.
Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, élevant
des mains saintes... De même aussi, que les femmes se
parent d'un costume décent...
(1
Timothée 2 : 8-9 DBY)
Ici, et exceptionnellement,
le mot grec qu'on a traduit par homme est "Andros" (ou "aner", homme mâle) alors que le
plus souvent il s'agit d' "anthropos" (être
humain, de l'espèce humaine). Certes, l'emphase est mise
sur "en tout lieu", en réponse au sujet de
prière des v 1-7, mais Paul est précis. Parlant de
prière en tout lieu, il s'adresse aux hommes (mâles).
Il faut ensuite bien comprendre l'enchaînement du v 9 :
"prier" (pour les hommes) se trouve en
parallèle avec "se parer" (pour les femmes)
car ces deux verbes sont au même temps.
Traduction juste : Que les
hommes prient... élevant des mains saintes... De même,
que les femmes se parent d'un costume décent..., de
bonnes œuvres...
Traduction fausse, à mon
humble avis (Semeur) : Que les hommes prient... élevant
des mains saintes.... Que les femmes fassent de même, se
parant...
La prière publique relève
donc de la responsabilité des hommes.
Je ne permets pas
à la femme d'enseigner, ni d'user d'autorité sur
l'homme ; mais elle doit demeurer dans le silence ; car
Adam a été formé le premier, puis Ève; et Adam n'a pas
été trompé ; mais la femme, ayant été trompée, est
tombée dans la transgression. (1 Timothée 2 : 12-14 DBY)
-
La femme ne doit pas
enseigner : C'est une règle générale qui trouve une
exception en Tite 2 : 3-4 (enseigner des jeunes femmes) et,
comme nous l'avons vu, une nuance en Actes 18 : 26 (dans un
cadre privé).
-
Elle ne doit pas user
d'autorité sur l'homme : Cela entraîne que les femmes
ne peuvent pas assumer la charge d'ancien (comparer avec 1
Timothée 5 : 17) , ni participer à l'administration de
l'assemblée, du moins au stade des décisions formelles
(cf. Actes 15 : 7). Le passage d'Actes 18 : 26, étudié plus
haut nuance la première règle (cela se passe dans un
contexte privé, moins formel), et ne contredit pas la
deuxième (vu le tact dont fait preuve le couple).
Les v 13 à 15 donnent une
explication tirée de la chute au jardin d'Eden. La
position de soumission de la femme est liée à la plus
grande responsabilité de l'homme -en général- et à la
plus grande faiblesse (plus influençable, subjective,
sensible ?) du caractère féminin (1 Pierre 3 : 7) -en
général, évidemment !
... si elle a élevé des enfants, si elle a logé des
étrangers, si elle a lavé les pieds des saints, si elle
a secouru ceux qui sont dans la tribulation ... (1
Timothée 5 : 10)
L'éducation des enfants,
l'hospitalité, la bienfaisance et le ministère d'aide
sont les domaines de prédilection du ministère des
surs. Sans doute ces domaines sont-ils à
revaloriser. Les besoins sont grands et les femmes qui
s'y investissent accomplissent souvent avec
beaucoup de discrétion - une œuvre considérable et
essentielle dans la vocation et dans la croissance de
l'Église ici-bas (1 Corinthiens 12 : 22).
les
femmes âgées ... qu'elles instruisent les jeunes femmes.. (Tite 2
: 3-4)
L'impossibilité d'enseigner
ne s'applique pas quand ceux qui sont enseignés sont
d'autres femmes, ou encore des enfants ou des jeunes
(cela ne contredit pas 1 Timothée 2). Partages entre
surs, école du dimanche, clubs bibliques et camps
évangéliques sont des sphères privilégiées pour que
les femmes mettent en œuvre leurs dons d'enseignement.
Conclusion
Comme pour beaucoup de
sujets, la vérité sur la place des femmes dans
l'Église est faite de nuances. Sa cohérence me semble
tracée sur trois axes principaux :
-
Leur possibilité d'action
doit montrer que dans le Christ, il n'y a pas de
discrimination.
-
Leur dévouement dans des
domaines multiples de la vie doit témoigner de la grâce
variée de Dieu.
-
Leur subordination
volontaire doit rappeler que l'Église est soumise au
Christ
à y regarder de près, on
s'aperçoit que les femmes s'acquittent plutôt bien des
fonctions qui leur sont imparties. Si la tendance est
aujourd'hui à ce qu'elles empiètent sur celles des
hommes, c'est sûrement parce que "l'homme se fait
rare" dans l'Église : pas forcément en nombre,
mais plutôt en spiritualité . Mon prochain article
portera donc sur "le ministère des hommes dans
l'Église".
Pierre-Henry NAU
:
Faites-moi part librement de vos réactions et de vos
arguments. Je ne manquerai pas de corriger cet article au
fur et à mesure de vos apports, s'ils sont convaincants.
phnau@libertysurf.fr