Être
mariée avec deux hommes en même temps est
évidemment contraire à la volonté de Dieu, et
d’ailleurs, c’est interdit par la loi
française.
Être
mariée avec deux hommes l’un après
l’autre pose la question du remariage.
Les
femmes qui sont veuves peuvent se remarier (1 Cor 7,39) ;
les plus jeunes d’entres elles y sont même
encouragées (1 Tim 5,14).
Les
femmes divorcées doivent rester seules, sinon,
c’est comme un adultère (Marc 10,12). Mais dans
un autre passage, le Seigneur envisage le cas où une
personne est vraiment victime de son divorce (Matt 19, 9)
ce qui lui donne la possibilité de se remarier.
Chaque cas est donc à examiner en particulier.
(camp
Villard 2004)
La
Bible ne nous donne pas beaucoup d’informations
par rapport à la masturbation, mais elle nous donne
des indications par rapport à notre attitude à
avoir dans notre vie sentimentale.
Quand
on parle de masturbation, on parle de plaisir sexuel
personnel et solitaire ce qui, à première vue, peut
nous déranger, car normalement, c’est dans un
couple (homme et femme) que devrait se développer
notre sexualité. Le plaisir sexuel a été conçu
pour se vivre à deux dans le but de renforcer l'amour
et de donner la vie (cf Gen 38,8-10).
Cependant,
rien ne paraît condamner une masturbation qui se
manifeste naturellement ; toutefois, il faut faire
attention que ces moments ne deviennent pas une
habitude et en être ainsi dépendant.
Un
réel danger est quand même très présent quand on
parle de masturbation. Ce sont les mauvaises
pensées, le fait de cultiver les convoitises de la
chair, les envies, etc... . Certaines choses nous
excitent (penser à une fille, regarder des images
pornographiques, …), mais en même temps nous
emprisonnent et nous rendent tristes. La Bible
condamne toutes ces mauvaises pensées de façon
très forte, et nous devons faire attention quelque
soit notre âge et veiller sur nos pensées. (Voir
Matthieu 5v28)
« On
ne peut pas empêcher des oiseaux de tourner autour
de notre tête mais on peut les empêcher de faire
leurs nids dessus », ce qui peut se comprendre :
on ne peut pas empêcher notre tête d’avoir des
mauvaises pensées, mais on peut, avec le recours de
l’Esprit ne pas cultiver ces pensées, mais les
repousser loin de nous.
La
masturbation n’est pas un problème
d’adolescent, mais un combat à tout âge contre
les mauvaises pensées ou désirs que le monde veut
nous offrir pour nous détourner des plans
d’amour que le Seigneur a préparé pour nous.
Bon
courage à chacun avec l’aide de Dieu.
(camps
Pyrénées 1996 -Villard 2003)
Pourquoi n’a-t-on
pas le droit de faire l’amour avant le mariage ?
Les
relations sexuelles en dehors du mariage sont
désignées dans la Bible par un terme quelque peu
oublié du langage courant : la fornication.
 La
fornication est un péché : « Fuyez la
fornication ! » lit-on en 1 Cor 6,18. Le
mariage perd beaucoup de sa beauté si les
partenaires ont eu des expériences avant le mariage ,
que ce soit ensemble ou avec d’autres.
Garder
une certaine distance pendant les fiançailles est
une bonne école de la vie : cela permet
d’apprendre la patience et la maîtrise de soi (2
Pi 1:5-8).
Tout
ceci ne doit pas nous amener à avoir une vision
négative de la sexualité : Vécue dans le
mariage, elle est conforme au plan de Dieu (1 Cor 7,3-4),
c’est une source d’épanouissement et un
aboutissement.
(Gérard
- Camp Pyrénées 2003)
Dans une société où
il y a tant de divorces, comment réussir son couple ?
A y
regarder de près, il semble que la plupart des
couples divorcent parce que le mari est égoïste.
Beaucoup de choses passent avant sa femme : le
travail, les copains, les matches de foot à la
télé, ou –plus grave- des conquêtes
féminines… L’épouse endure puis le couple
se brise irrémédiablement.
Les
maris doivent donc particulièrement être attentifs
à l’exhortation : « Maris, aimez vos
femmes… » (Eph 5,25). L’amour se vit
dans la durée, et donc il s’apprend, se
travaille, s’entretient. Le mari doit être
attentif aux attentes de sa femme (1 Pierre 3,7), savoir
se sacrifier (Eph 5,25 à la fin), faire des choix.
D’une
manière plus générale, la solidité du couple
dépend de la qualité de sa vie spirituelle :
se dire la vérité, partager, pratiquer le pardon,
prier ensemble, se souvenir qu’on s’est uni
devant Dieu… sont autant de garde-fous pour un
couple chrétien.
(Philippe - Camp
Pyrénées 2003)
Y a-t-il dans la Bible
une véritable hiérarchie dans la famille : le
père, la mère, les frères, les sœurs… ?
Précisons
tout d’abord que la Bible dit que dans le
christianisme, tous les humains ont la même valeur,
la même dignité devant Dieu (Gal 3,28)
Sur
le plan de l’autorité, toutefois, il existe une
certaine hiérarchie dans la famille :
-
l’épouse doit être soumise à son mari (Eph
5,25): cela ne veut pas dire qu’elle ne
peut rien faire sans son accord, mais plutôt
que c’est lui qui doit avoir le dernier
mot en cas d’hésitation et que
c’est lui qui est considéré comme
responsable des actes du couple (Gen 3,9)
-
les enfants doivent obéir à leurs parents (Eph
6,1), autant à la mère qu’au père.
Ceci ne prend fin que lorsqu’ils
deviennent autonomes moralement et
financièrement.
Par
contre, il n’y a pas de hiérarchie entre les
frères et sœurs d’une même famille (à
moins qu’un parent ne confie une responsabilité
à l’un d’eux pour un temps).
(PH - Camp
Pyrénées 2003)
Y a-t-il dans la Bible un
passage qui parle des devoirs des parents envers les
enfants ?
Avec
Dieu, il n’y a pas d’autorité sans
responsabilité. Les parents reçoivent
l’obéissance des enfants, mais en contre partie,
ils ont de grandes responsabilités à leur égard :
-
les éduquer convenablement : leur
apprendre la discipline et les commandements
du Seigneur (Col 6,4)
-
les gronder et les corriger si c’est
nécessaire (Prov. 13,24), sans les blesser
pour autant (Prov. 19,18)
-
ne pas exiger des choses trop difficiles (Col.
3,21)
-
expliquer aux enfants leurs actes religieux (Exode
12,26-27) : pourquoi ils prient, vont à
l’église…
(PH - Camp Pyrénées
2003)
-
On peut et on doit aimer au sens premier du
terme : « tu aimeras ton prochain
comme toi même » Matt. 22 v. 39.
-
On peut avoir des sentiments pour
l’autre sexe : Gen. 2 v. 22.
-
Le cadre voulu par Dieu pour vivre ses
sentiments est le mariage : Gen. 2 v. 23,
24.
Peut-on
flirter ?
-
Ce n’est pas dans le plan de Dieu :
une seule chair = mariage, une
aide qui lui corresponde, et donc pas une
multitude de conquêtes !
-
Ce n’est pas bon pour toi :
déception, chagrin d’amour, …
-
Ce n’est pas bon pour la société :
ça prépare à l’instabilité affective
= divorce, enfants délaissés, …
-
Le fait de résister te forme à la patience.
-
Cela peut être dangereux : cela peut
vite déraper en relation sexuelle non
approuvée par Dieu.
(camp
Villard 2002)
Est-ce qu’on
désobéit à Dieu en flirtant ?
Disons
en tout cas que le flirt, que pratiquent la plupart
des jeunes aujourd’hui autour de toi ,
n’est pas la meilleure préparation à un
mariage heureux.
-
Qu’est-ce
que le flirt ?
Le mot
flirt est un mot anglais dérivé du verbe français
« fleureter » apparu au XIIe siècle pour
désigner l’action de « conter fleurette »,
c’est à dire de tenir des propos galants à une
gente damoiselle.
Disons
tout de suite que tenir des propos galants est tout
à fait louable de façon générale. Mais il faut
définir le flirt dans son acception conventionnelle
auprès des adolescents : flirter, c’est
avoir des relations sentimentales (déclarer son
amour, s’embrasser...) sans aller jusqu’aux
relations sexuelles, et sans engagement durable à
priori.
-
Est-il
question du flirt dans la Bible ?
La
Bible encourage les relations amicales d’une
part (1 Pierre 3,8) et condamne formellement la
fornication (relations sexuelles hors mariage)
d’autre part (1 Cor 6,18). Par contre, elle ne
dit pas un mot du flirt, que l’on pourrait
situer un peu entre les deux.
On peut dès lors penser à
deux raisons : soit est-ce parce qu’il
s’agit d’une chose anodine, soit est-ce
parce qu’elle n’entre pas dans le plan
divin des relations homme - femme. Plusieurs versets
font pencher pour la deuxième raison.
-
Que dit la Bible des relations homme-femme ?
-
Dieu a créé pour l’homme
une
aide qui lui corresponde (Gen 2,18) :
pas « une douzaine de copines
successives pour s’amuser ».
-
il a prévu pour le couple une union
forte
et durable : « ils seront une
seule chair » (Gen 2,24), source
d’épanouissement et de stabilité.
-
le couple humain est comparé à
Christ
et à l’Église, celle-ci étant
appelée « une vierge chaste fiancée
à un seul mari » (2 Cor 11,2). La
chasteté va plus loin que la virginité :
Elle évoque une totale pureté, c’est
à dire la réserve sentimentale pour un
être unique. Que veux-tu donc offrir à
l’homme ou la femme de ta vie : un
jardin secret dont tu lui donneras la clé,
ou... une voiture d’occasion.
-
Une vision
noble de la vie
Pour
le chrétien, inspiré par la Bible :
-
le couple évoque les liens sublimes qui
unissent Christ à l’Église.
-
l’amour, ce n’est pas seulement
être capable de dire à l’autre « je
t’aime et tu sens bon ».
C’est surtout vouloir donner et se
donner, c’est aussi respecter, avoir
confiance et être fidèle...
-
les relations sentimentales sont envisagées
dans toute leur profondeur, engageant
l’être entier (corps, âme, et esprit).
Là
réside une grande partie de la noblesse de
l’être humain, créature à l’image de
Dieu. N’en faisons pas bon marché, et ne nous
laissons pas influencer par le mode de vie finalement
médiocre qu’ont choisi tant de gens autour de
nous, et que véhiculent largement –il faut bien
le dire– les médias en général.
-
Préparer son
bonheur conjugal
 Certains prétendent
qu’il faut s’essayer avec plusieurs
personnes pour acquérir de l’expérience.
C’est un prétexte pour laisser libre cours à
ses désirs.
Ce
qu’il faut apprendre, c’est à contrôler
ses sentiments et ses désirs, à s’oublier un
peu, à aimer patiemment, généreusement, sans
retour parfois, car ces choses ne manqueront pas
d’être utiles dans la vie de couple.
Et puis,
quelle valeur a pour son époux (se) celui ou celle
qui lui a réservé toute sa faveur !
-
Sauvegarder la société humaine
Dieu,
avec la sagesse du créateur, a institué les choses
pour le bien de l’être humain et celui de
l’humanité en général.
 Malheureusement, de nos jours,
les modèles qu’il propose ne sont pas trop en
vogue, et il faut reconnaître que la société en
souffre gravement : Un mariage sur trois finit
par un divorce, beaucoup cherchent désespérément
un vrai amour, la famille se disloque, et beaucoup
d’enfants souffrent de l’instabilité qui
en découle (manque de sécurité, d’affection
et d’éducation). Bref, on peut dire sans être
alarmiste que la civilisation occidentale est en
péril en grande partie à cause de la « libération »
des moeurs.
Ne
contribuons pas à ce déclin...
-
Et si
j’ai déjà flirté... ?
Il est
impératif de ne pas aller plus avant dans cette voie,
car ton bonheur futur se joue aujourd’hui.
Il y
a des choses perdues qu’on ne retrouve jamais,
mais il ne faut pas dramatiser. Dieu a toujours un
plan d’amour pour nous si nous reconnaissons nos
errements et désirons prendre le bon chemin avec lui
dès aujourd’hui...
Un
livre à lire : « Avec qui me marierai-je »,
de Luis Palau
(camps Pyrénées juillet
1994 - 1995 -
2002)
Les attouchements sont-ils
de la fornication ?
Non,
ce n’est pas la même chose. Ni devant la loi
française (dans les cas d’abus sexuels), ni
moralement. Mais, comme l’Église sera
présentée au Christ comme « une vierge chaste »,
(2 Cor 11, 2), Dieu veut que nous entrions dans le
mariage :
-
vierges : n’ayant pas eu de
rapports sexuels.
-
chastes :
n’ayant pas été
«embrassés, touchés… » par
toutes sortes de gens (comme c’est bien
le cas dans le flirt).
Il
est difficile de délimiter précisément où doivent
s’arrêter les contacts entre fiancés. Disons
en tout cas en deçà des organes génitaux pour tous
et de la poitrine pour les filles.
(Camp
Pyrénées 2001)
Dieu permet-il de « sortir »
avec quelqu’un ?
 Cela renvoie à la question
du flirt (voir le partage biblique « Avec qui
me marierai-je ? »). Il faut bien être
conscient que le flirt n’est pas dans le propos
de Dieu concernant l’homme et la femme.
C’est jouer avec ce qui est précieux. Il ne
faut pas céder à la pression sociale qui fait
qu’on a besoin d’un petit ami pour se
rassurer (démontrer qu’on peut plaire) et pour
faire comme tout le monde.
(Camp
Pyrénées 2000)
Peut-on avoir des
relations sexuelles avant le mariage ?
Les
relations sexuelles en dehors du mariage sont
désignées dans la Bible par un terme quelque peu
oublié du langage courant : la fornication.
La
fornication est un péché : « fuyez la
fornication ! » lit-on en 1 Cor 6,18. Le
mariage perd beaucoup de sa beauté si les
partenaires ont eu des expériences avant le mariage ,
que ce soit ensemble ou avec d’autres. Comme
l’Église sera présentée au Christ comme « une
vierge chaste » (2 Cor 11,2) , Dieu veut
que nous entrions dans le mariage :
-
vierges : n’ayant pas eu de
rapports sexuels.
-
chastes : n’ayant pas été «
embrassés, touchés …» par toutes
sortes de gens (comme c’est bien le cas
dans le flirt).
Dieu
accorde une grande importance au mariage, qui est un
engagement définitif (selon Gen 2,24). Celui-ci se
contracte selon des rites qui varient selon les
cultures, mais qui existent dans toutes les
sociétés du monde entier.
(Camp
Pyrénées 1999)
Pour ou contre la
contraception ?
La
contraception est une pratique courante de nos jours,
à la fois pour les couples mariés ou non mariés.
-
pour les couples non mariés, la question ne
se pose même pas, puisque c’est déjà
un péché de coucher ensemble. Le fait
d’éviter d’avoir des enfants ne
change rien au problème (ni d’ailleurs
le fait de se protéger contre les MST).
-
pour les couples mariés, c’est une
question importante. Tous les ados
intéressés sont invités à participer à
un séminaire pour jeunes couples qui
pourrait être organisé sur ce sujet dans
une dizaine d’années… Il ne faut
pas se torturer l’esprit avec des
questions qui ne nous concernent pas vraiment
pour l’instant. Bornons-nous à dire
qu’à priori, l’avortement, qui
détruit des vies humaines, ne peut être
accepté dans une optique chrétienne. Pour
le reste, il faudrait examiner chaque
méthode en détail. Plus tard.
(Camp
Pyrénées 1999)
Lorsqu'on nous pose des
limites à respecter (par exemple : pas de flirt),
pourquoi ne nous fait-on pas confiance ? Pourquoi ne
nous permet-on pas de choisir entre "les
respecter" ou "ne pas les respecter" ?
Cette
question en comporte deux : celle de la surveillance
du respect des limites, et celle de la confiance.
Elle en soulève une troisième : celle du flirt.
Surveillance
Effectivement,
il serait plus simple pour une équipe d'animateurs
de fixer des limites, puis de ne plus s'inquiéter de
leur application. Il n'y a pas besoin de beaucoup d'expérience
pour savoir que cela tourne vite à la catastrophe. D'ailleurs
tu le sais bien. Non, si nous veillons à l'application
des "consignes de vie collective", c'est
parce que nous y croyons. Nous croyons que ces
règles sont bonnes pour les ados et qu'elles
concurrent à leur sécurité et à leur bien-être.
Confiance
C'est
vrai que les adultes ne font pas toujours confiance
aux ados, mais c'est souvent par "excès d'amour"
que par esprit de supériorité. Ils ont trop peur
que votre manque d'expérience vous expose à des
dérapages et des souffrances.
En
ce qui nous concerne, notre confiance est limitée
par le fait que vous n'avez pas forcément encore
assimilé le pourquoi des limites, et que cela peut
vous entraîner à les outrepasser légèrement
Enfin,
avoue qu'on VOUS a fait un peu confiance lors de l'autogestion...
Le
flirt
Justement,
l'interdiction de flirter est un bon exemple de
limite qui n'est pas fixée pour "le plaisir d'interdire",
mais parce qu'elle est salutaire.
Entamer
une relation sentimentale lors d'un camp, c'est
construire quelque chose d'éphémère qui peut faire
plus de mal que de bien :
Il
arrive que des liens véritables se nouent au cours d'un
camp ou d'autres occasions (heureusement d'ailleurs).
Il vaut mieux alors garder des distances puis
éventuellement correspondre pour mieux se connaître,
etc... Quelquefois cela finit par un amour ... pour
la vie.
(camp
Pyrénées 1998)
Est-ce grave de préférer
mon père à Dieu ?
Question
assez étrange... Disons qu'il faut rester dans l'équilibre
suivant :
-
Honorer ses parents ( Ex 20,12: 5e
commandement) parce qu'ils nous ont donné la
vie et parce que Dieu nous en récompensera (Eph
6,2).
-
Aimer Dieu en premier, et être prêt à
mettre les liens de famille au second plan
pour lui obéir si c'est nécessaire (Matt 10,37).
(camp
Pyrénées 1998)
S’il y a un véritable
amour, le flirt est-il quand même déconseillé ?
Encore faut-il savoir ce qu’est
véritablement l’amour : l’amour au
sens de Dieu consiste à désirer le bien de
l’autre, à être prêt à se sacrifier (Jean 15,13),
et à aimer toujours (1 Corinthiens 13,8).
Dans cette optique, on ne désire pas
engager une relation sentimentale pour casser ensuite.
On envisage plutôt :
-
une amitié durable ou
d’attente, qui permet de réfléchir à
la suite.
-
des fiançailles et un mariage
si cela nous semble être la volonté de Dieu.
(camp Col de Rousset
1997)
Pourquoi un
chrétien
doit-il automatiquement se marier avec une
chrétienne ? Et si il en aime une autre qui ne
l’est pas ?
Pour
un couple bien uni :
Un
couple solide est uni par un « triple adhésif ».
-
celui du corps : l’attirance
physique.
-
celui de l’âme : la compatibilité
de personnalité.
-
celui de l’esprit : une communion
de pensée.
Si
un chrétien épouse une femme qui n’est pas
croyante, le troisième adhésif fera défaut. Or,
l’expérience montre qu’au fil des années
cet adhésif joue un rôle grandissant.
Il
ne faut donc pas envisager de se placer sous un joug
mal assorti (2 Corinthiens 6, 14), sans quoi on
risque d’en supporter les déboires.
D’où
l’importance de maîtriser ses sentiments :
pour cela, il faut être prudent d’emblée et se
fixer des barrières, car une fois qu’on est
amoureux… un demi-tour peut s’avérer
impossible ou très douloureux.
Quant
à ceux qui sont déjà mariés avec un ou une
incrédule, il ne doivent pas quitter leur conjoint (1
Corinthiens 7, 12-17), mais tenter de l’amener
au Seigneur par un bon témoignage (1 Pierre 3, 1-2).
Ceci ne doit en aucune manière amener au calcul
suivant : « Je vais l’épouser puis
le convertir ». Ce raisonnement n’est pas
droit, tout comme celui qui consiste à prier en
disant : « Seigneur, convertis-le pour que
je puisse l’épouser ». Il ne faut pas
revendiquer l’aide de Dieu si on n’est pas
disposé à lui obéir en premier.
(Pierre Conod - camp Col
de Rousset 1996)
Peut-on se marier avec
quelqu’un de beaucoup plus âgé que soi ?
Quand
on aime, on ne compte pas, même pas les années.
Dans l’Ancien Testament, on a des exemples
d’écarts d’âge importants, sans
commentaire à ce sujet. Toutefois, il ne faut pas se
créer des difficultés qui pourront devenir un jour
pénibles à supporter. C’est à chacun de bien
peser les choses.
(Pierre Conod - camp Col
de Rousset 1996)
Comment discerner la
volonté de Dieu pour le choix d'un futur conjoint ?
Peut-on tomber plusieurs fois amoureux ?
Disons déjà que la réponse à la
deuxième partie de la question est "oui"
de toute évidence, ce qui montre que le fait d'être
amoureux de quelqu'un n'est pas une preuve suffisante
que la volonté de Dieu est que nous l'épousions.
L'exemple d'Adam et Ève
Dieu a donné à Adam une aide qui lui
corresponde : donc, ce que Dieu veut pour nous, c'est
un être qui nous correspond. Sans se lancer à la
recherche de l'époux(se) idéal(e), une certaine
correspondance est nécessaire :
-
sur le plan physique : un
écart d'âge raisonnable, voire une taille
pas trop discordante, et un minimum d'attirance
réciproque sont dans la plupart des cas
indispensables.
-
sur le plan moral : caractère,
goûts, culture, éducation... doivent être
au moins compatibles, au mieux similaires.
-
sur le plan spirituel : un
mariage entre chrétien et non chrétien ne
peut être envisagé (2 Cor 6,14) : la
cohésion du couple serait fortement
compromise car être chrétien change
complètement la vision de la vie. Vouloir l'ignorer,
c'est s'exposer aux pires déboires.
De même, pour deux croyants, une certaine
communion de pensée est nécessaire, mais il reste
vrai qu'une sensibilité différente peut apporter au
couple complémentarité et équilibre !
L'exemple de Isaac et Rébecca
Le long récit de Gen 24 apporte quelques
lumières intéressantes:
-
le serviteur
d'Isaac prie en disant: "Fais-moi faire, je te prie, une
heureuse rencontre" (v12) Sachons
adresser cette prière à Dieu avant que les
sentiments nous dictent toute notre attitude...
-
il apprécie la
beauté de Rébecca (v16), mais aussi sa générosité et son
dévouement (v20). Il n'agit pas tout de suite (v21),
mais attend un certain temps une sorte de confirmation,
qui ne manque pas d'arriver (v27).
Le v63 précise qu'Isaac,
pendant ce temps "médite à l'approche
du soir" : il recherche la pensée
de Dieu.
-
Rébecca, elle, est surtout
impressionnée par les bijoux en or qui lui
ont été offerts : images des vertus morales
et des sentiments purs.
Jacob et Rachel
Là, tout est affaire de cœur : Jacob
est prêt à sept ans de labeur, pourvu qu'à la fin
Rachel soit sa femme (Gen 29,18).
L'amour doit rester le critère essentiel
dans le choix d'un conjoint : un amour fort, patient,
mûri, fait à la fois de sentiments amoureux et d'abnégation.
(camp
Pyrénées 1995)
Est-ce un péché d'être
amoureux ?
Non,
c'est la chose la plus méga super qui puisse t'arriver.
De
plus, devoir le gérer est une des meilleures écoles
de la vie, et le partager, c'est un petit coin de
paradis.
(camp
Pyrénées 1995)
Si on tombe
amoureux d'une personne membre d'une dénomination
chrétienne autre que la nôtre, que faut-il faire ?
Ce n'est
pas forcément un obstacle, mais ça peut l'être si
une communion de pensée s'avère difficile (Amos 3,3).
(camp
Pyrénées 1995)
Si on est très isolé,
ou qu'on se rattache à une petite assemblée, faut-il
déménager, changer de travail, ... pour trouver un
conjoint ?
D'un
côté, il n'est pas nécessaire de rencontrer des
milliers de candidats pour trouver l'âme sœur.
C'est une question de foi.
D'un
autre côté, il faut rencontrer au moins une
personne... La foi n'exclut pas qu'on favorise la
possibilité de rencontre. Sans pour autant tout
casser.
(camp
Pyrénées 1995)
Les jeunes filles
peuvent-elles faire le premier pas en vue du mariage
?
La
Bible parle du "chemin de l'homme vers la jeune
fille" (Prov 30,19). En fait, il y a des
échanges de regards qui en disent long, mais une
"déclaration" officielle semble déplacée
pour une fille.
(camp
Pyrénées 1995)
Un jeune homme peut-il fréquenter
une jeune fille qui habiterait à 800-900 km ?
Que
veut dire fréquenter ?
-
flirter ? Alors c'est non (et en plus, pas
évident à cette distance).
-
être fiancé ? Alors, c'est bien à
condition que ça ne dure pas trop longtemps
(bonjour les Carrissimo !)
-
correspondre amicalement ou plus ? OK à
condition que tout soit clair et sérieux.
(camp
Pyrénées 1995)
La soumission de la femme au
mari a-t-elle une connotation d'infériorité ?
Pas
du tout. Pour Dieu, homme et femme ont la même
valeur (Gal 3,28). C'est une question de fonction: Le
rôle de l'un et de l'autre sont différents.
(camp
Pyrénées 1995)
Est-ce vraiment utile
aux yeux de Dieu d’attendre le mariage pour
faire l’amour avec son compagnon, sa compagne ?
Pourquoi ?
Les
relations sexuelles en dehors du mariage sont
désignées dans la Bible par un terme quelque peu
oublié du langage courant : la fornication.
La
fornication est un péché : « fuyez la
fornication ! » lit-on en 1 Cor 6,18. Le
mariage perd beaucoup de sa beauté si les
partenaires ont eu des expériences avant le mariage ,
que ce soit ensemble ou avec d’autres.
Garder
une certaine distance pendant les fiançailles est
une bonne école de la vie : cela permet
d’apprendre la patience et la maîtrise de soi (2
Pi 1:5-8).
(Camp
Pyrénées 2001)
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