Stéphane Gimenez
Camp Chamaloc Février 1999
Il est difficile de
parler de l'éducation des enfants quand on est souvent
dans le désarroi à leur sujet, avec le sentiment
d'avoir tout à apprendre.
Ici il s'agit de
principes
: ce sera donc plutôt abstrait, plutôt la philosophie
de l'éducation chrétienne par rapport à celle du
monde. Et la mise en application peut différer selon les
familles.
PLAN
Introduction (Romains 11 : 36, Colossiens 1
:
16-18)
1.
État des
lieux (Genèse 3 et 4)
2.
Conséquences
pratiques (quelques principes)
3.
Versets-clé (Deutéronome 6 : 6-9 ; Juges 2 : 10
; Psaume 78 : 1-10)
Conclusion
Questionnaire
personnel
Romains 10
: 9 ; 11 : 36
; Colossiens 1 : 16-18.
Dans le monde,
séparation entre sacré et profane, monde des sens et
monde des idées, clergé et laïcs : cest une
conception du monde païenne et non pas biblique.
Daprès la
Parole, tout est en rapport avec le Seigneur. Toutes
choses, donc même les enfants et l'éducation qu'on doit
leur donner, sont :
-
de lui : volonté
-
par lui : moyen
-
pour lui : but
Il n'y a donc pas
l'éducation religieuse et le reste, mais un tout centré
sur le Seigneur.
Aucun domaine de
notre vie ne doit échapper à la seigneurie de Christ.
Si nous croyons que la Bible est la révélation
complète et définitive de Dieu nous devons nous en
inspirer dans tous les domaines.
La perspective
chrétienne de l'éducation des enfants est fondée sur
l'autorité de la Parole de Dieu.
Genèse 3
: 8-10 et 16
; 4 : 3, 6, 8, 13 et 17-24
Conséquences du
péché :
-
Avant : il
travaille pour Dieu, et jouit de ses bienfaits
-
Après : Caïn
pense à ses uvres, à son sort, à sa gloire
(appelle sa ville du nom de son fils, comme pour
pérenniser sa lignée)
----> cest
lÉgocentrisme
-
Avant : il ny
a pas de limite au bonheur, ni de mort, ni
d'accident
-
Après : survient
la perspective de la mort, tout est vanité (= Abel),
recherche du plaisir, de la satisfaction immédiate.
Établissement dune société avec des arts, de la
technique, des cultures, mais doù Dieu est absent
et où lon évite tout ce qui peut être une
contrainte (élimination des gêneurs, v. 8 et 23)
----> cest
lHédonisme
-
Avant : il est en
communion avec Dieu et avec son conjoint (2 : 8-25, 3. 8)
-
Après : il
sintéresse plus aux affaires (v. 20 et 22), la
Parole est tournée en dérision (v. 15 et 24)
----> cest
le Matérialisme
-------------->
le tout dans une atmosphère de peur (2 : 10) et de
rivalité (3 : 16 ; 4 : 5 et 23).
Le problème n'est
bien sûr pas dans le plaisir, les affaires ou les arts,
mais dans le fait que ces choses deviennent une fin en
soi, des objectifs, et fondent la philosophie que l'homme
naturel se fait de la vie. Et de cette philosophie
découlent des principes de vie (donc d'éducation, vu
que nous transmettons à nos enfants nos propres
valeurs), principes auxquels il nous faut opposer des
principes bibliques.
ou, quelques
principes bibliques et ce que le monde occidental
d'aujourd'hui leur oppose.
-
Lhomme
nest pas bon (Psaume 51 : 5 et Proverbes 22 : 15 ; Galates
6 : 7).
Attention à
lhumanisme rousseauiste.
Même si, créé à
limage de Dieu, on le dit capable du meilleur comme
du pire
"L'enfant n'est pas une plante
précieuse qu'il faut laisser pousser librement, pour ne
pas risquer d'endommager sa spécificité, briser sa
créativité ou limiter ses potentialités"
forcément bonnes (L. Bussière). L'enfant n'a pas en lui
toutes les réponses, qu'il suffit de lui laisser
découvrir. Il faut l'élever selon la voie qu'il doit
suivre et non selon plusieurs voies parmi lesquelles il
choisira ensuite (Proverbes 22 : 6). D'autant que le monde se
chargera de lui enseigner les autres voies.
Ne pas accuser les
autres de ce qui peut arriver à nos enfants : ce n'est
pas un service à leur rendre. Attention aux théories de
Freud qui ont infiltré toute la psychologie moderne, et
selon lesquelles l'homme n'est pas responsable de ce qui
lui arrive. L'homme n'est pas une victime mais un
pécheur. Ce dont il a besoin ce n'est pas "d'estime
de soi", mais de repentance.
Positiver c'est
peut-être souvent une bonne chose, mais pas toujours.
Attention à ne pas appeler le mal bien et vice versa
(Ésaïe 5 : 20).
Il n'y a pas de
salut dans le moi : "Les bons marins ne jettent pas
l'ancre à l'intérieur du navire. Nous avons besoin de
quelqu'un de plus grand, Jésus Christ" (J. Mac
Arthur). C'est sur lui que nous devons fixer les yeux et
ceux de nos enfants (2 Corinthiens 3 : 18). La raison humaine est
toujours opposée à la Parole de Dieu (1 Corinthiens 2 : 14).
-
Enfant et
adulte ne sont pas égaux (1 Corinthiens 13 : 11).
Attention à un
égalitarisme confus.
Ils sont certes
égaux en valeur. Égaux aussi devant Dieu. Lun et
lautre ont droit au même respect. Mais ils ne sont
pas égaux en capacités ni en responsabilité.
Lenfant na pas droit de commander les adultes
(Ésaïe 11 : 12).
Ne partons pas du
principe que l'enfant peut tout décider. Il n'a pas, de
façon innée, la compréhension de ce qu'il lui faut :
s'il devait choisir ses menus, qu'est-ce que cela
donnerait ? ! (1 Rois 1 : 6).
Lenfant
nest pas à mettre sur le même plan que l'adulte,
non parce qu'il lui serait inférieur, mais parce qu'il y
a un ordre voulu de Dieu (enfants, parents, vieillards).
C'est sur cet ordre que se fonde l'autorité.
-
Les parents
sont les grands responsables des enfants (Genèse 18 :
18 ; Éphésiens 6 : 1-4).
Attention à la
socialisation orchestrée.
De plus en plus, et
par la force des choses, ce sont les médias, la télé,
l'école, le sport, ou même l'église qui font autorité
pour socialiser l'enfant. Ce sont eux qui pensent à la
place des parents. Les enfants ont le droit de faire
certaines démarches à l'insu de leurs parents ; aux
États-Unis ils ont, paraît-il, le droit de divorcer de
leurs parents.
La Parole nous met
en garde contre la socialisation orchestrée, qui
trouvera son apogée avec l'avènement de l'anti-Christ
(Apocalypse 13).
Tous les versets de
la Parole traitant de l'éducation des enfants
s'adressent aux parents. Ceux-là sont les gérants des
enfants qui leur sont confiés. "Un gérant agit
dans un temps limité, pour le compte d'un propriétaire
dont il gère le bien". Les enfants sont comme une
flèche, donnée par Dieu et qu'il faut lui renvoyer (Psaume 127).
Attention à ne pas
se laisser voler notre responsabilité en laissant les
médias dominer chez nous, ou en ne réagissant pas aux
tentatives de séduction des institutions, des parents
des copains...
Les parents
préparent leurs enfants à la vie éternelle et à la
vie sur terre. Et ils sont pour eux "l'exemple
type" car le disciple fait comme son maître (Luc 6 :
40).
-
Un ordre
nest pas, a priori, contesté (Romains 13 : 1 ; Éphésiens
6 : 1 et 5 ; Colossiens 3 : 20).
Attention à la
contestation systématique.
La première
autorité que l'enfant ait au-dessus de lui est celle de
ses parents. Tant que l'autorité ne s'oppose pas à Dieu
l'obéissance est inconditionnelle, même celle d'un
esclave à son maître (ce qui, pour nous, pourrait
paraître révoltant).
Aujourd'hui, ce qui
prévaut face à quelque forme d'autorité que ce soit
c'est la contestation et le manque de respect : guignols
de l'info, code de la route, enseignants etc. toute
autorité est, par définition, contestable, et tournée
en ridicule. Et c'est toujours au nom des droits de
l'individu, de la liberté dexpression, ou
soi-disant pour ne pas être complice de l'injustice.
S'il est vrai que les parents peuvent se tromper, la
Parole ne donne pas le droit aux enfants de leur être
insoumis. Même l'enfant Jésus était soumis à ses
parents, alors que, manifestement, ceux-ci n'avait pas
compris ce qu'il faisait (Luc 2. 51).
Sans l'autorité
librement acceptée il ne peut y avoir éducation. Et
comment les enfants peuvent-ils accepter l'autorité si
leurs parents ne la respectent pas ? Si leurs enseignants
ne la respectent pas ?
-
Cest
lenfant qui dépend de ses parents. (Proverbes 22 :
15 ; 1 Timothée 3 : 4).
Attention à
"linterdépendance" familiale.
Aujourd'hui, les
maîtres mots sont : négocier, s'exprimer, décider à
la majorité. Or la démocratie est une invention grecque
et non un principe biblique. En ce qui concerne les
enfants, la folie est attachée à leur cur.
Comment pourrions-nous alors négocier avec eux ? La
relation enfants - parents est une relation de dépendance, ce qui, bien sûr, n'exclut pas l'écoute, qui est une
marque de respect
Évidemment, la
dictature, contraire de la démocratie, nest pas
plus biblique, faut-il le rappeler ? Ne sombrons donc pas
dans la tyrannie. Il ne faut ni provoquer les enfants, ni
les irriter, ni les décourager ; et il ne serait pas
correct de détacher l'obligation d'obéissance des
enfants de ce qui est dit juste après aux parents (Éphésiens 6 : 1-4 ; Colossiens 3
: 20-21).
Parler de
"récompense représailles" est considérée
dans le monde comme un intolérable système de
"séduction répression". Pourtant la Parole
dit : "Si tu obéis, alors
mais si tu n'obéis
pas, alors
" (Deutéronome 28).
-
Nous sommes
citoyens du ciel (Romains 12 : 16 ; Philippiens 3 : 20 ; Colossiens 3
: 4).
Attention à
lambition.
Quel est notre
objectif à nous parents, qui donnons l'exemple
(carrière, maison, voiture, apparence...) ? Quels
sont vraiment nos objectifs pour nos enfants (étude,
situation, fréquentation, apparence
) ? Est-ce que
cela se voit que nous sommes "du ciel" ?
Aurions-nous des ambitions terrestres pour eux
?
Que pensons-nous de
la mixité sociale (le mélange des classes sociales,
dans les quartiers, les écoles, les transports en
commun) ? Aurions-nous des leçons à recevoir des
politiques ? (Jacques 2 : 1-6 ; Luc 14 : 13). Sommes-nous à
laise avec des gens différents de nous ? Est-ce
que cela se voit que nous sommes disciples de celui qui
est allé vers tous les paumés de ce monde ?
Attention à
l'élitisme sous toutes ses formes (social,
intellectuel
) ; attention à ne pas se protéger
de ceux qui sont différents, à ne pas succomber à de
vils arguments pour justifier ce qui ne serait
quorgueil de notre part.
-
Le pardon est
une vraie valeur (Colossiens 4 : 32).
Attention à la
règle du "donnant-donnant".
Il y a une grande
différence entre "pardonner" et "ne plus
adresser la parole", entre "faire du bien à
son ennemi" et "se venger", entre
"accepter l'autre comme il est" et "exiger
réparation".
Si le pardon doit
exister dans l'église il doit commencer dans la famille
(qui en est un microcosme) ; et sans doute, avant, dans
le couple.
Ne pardonnons pas
aux enfants seulement ce qu'ils font, mais aussi ce
qu'ils sont : même s'ils nous font honte, même s'ils ne
sont pas tels que nous l'aurions voulu, même si nous
n'arrivons pas à les changer. D'autant qu'à y bien
réfléchir, ils sont ce que nous avons fait d'eux
(n'accusons personne d'autre), et un peu ce que nous
étions voire ce que nous sommes encore nous-mêmes
-
Lamour
ne flatte pas (1 Thessaloniciens 2 : 5 ; 1 Jean 3 : 18).
Attention à
lindividualisme et au culte de la personnalité.
Il faut que
lenfant s'épanouisse mais pas à n'importe quel
prix, et surtout pas anarchiquement. "Développer la
personnalité, émanciper l'individu", voilà des
mots essentiels aujourdhui. Or le véritable amour
consistera à savoir lui donner des limites (à nouveau
Proverbes 22 : 6), et à lui apprendre les vraies valeurs,
c'est-à-dire les valeurs évangéliques : le don de soi
et non pas le désir de tout posséder, le renoncement et
non l'égoïste affirmation de soi, l'humilité et non
pas le désir de paraître, la douceur, la bonté,
l'abnégation.
Le monde c'est :
moi d'abord, et je fais aux autres comme ils me font : je
dis bonjour s'il dit bonjour, je suis gentil avec lui
s'il est gentil avec moi, je ne l'embête pas s'il ne
m'embête pas. C'est tout faire pour tirer son épingle
du jeu, c'est répondre à la violence par la violence,
c'est la loi du plus fort.
Peut-être que ce
principe pourrait être illustré par des épisodes de
l'Ancien Testament : parce que Dieu y fait la preuve que
l'homme sans lui ne peut pas vivre autrement que selon ce
principe.
Pourquoi nous, qui
avons la révélation de l'amour de Dieu,
n'adopterions-nous pas la logique inverse ? Comment le
monde pourri que nous léguons à nos enfants pourrait-il
aller mieux si nous ne décidons pas d'inverser la
tendance dans notre propre vie ?
D'autre part, il
est intéressant d'appliquer 1 Corinthiens 13 au rôle de
parents : être patient avec ses enfants, bons, pas
fiers, pas dédaigneux (ni moqueur), loyal, pas
personnel, pas irritable, leur faire confiance et savoir
compter sur eux (même s'ils ne sont pas bons
),
les supporter.
-
Lenfant
nest pas un jouet (Lamentations 2 : 19 ; Marc
10 : 13-16).
Attention à ne pas
le manipuler, ni se servir de lui.
Le monde occupe les
enfants par beaucoup dactivités (au lieu de
soccuper deux). Les parents fustigent tous
ceux qui sopposent à leurs enfants, mais cela ne
peut-il pas servir à se donner bonne conscience, ou
être une tentative pour réaliser ses propres rêves ?
Car parallèlement, notre société stigmatise les
jeunes, et les rend responsables de tous les maux dont
elle souffre. Or le manque de respect nest pas
toujours dans le sens que lon croit.
Et lÉglise ?
Ce nest pas elle qui éduque les enfants, mais elle
a le devoir de les "emmener avec elle" pour les
soustraire au monde (Exode 10 : 9-10). Les Lamentations
nous montre que, quand le peuple de Dieu ne va pas bien,
ce sont ses petits enfants qui sont pénalisés. Il nous
faut donc les apporter au Seigneur (cest actif),
les laisser, ne pas les empêcher (cest passif).
Alors le Seigneur peut les toucher, les prendre dans ses
bras, leur imposer les mains, les bénir ! Il nous faut
aussi tenir compte deux quand nous adorons. Alors
il se sentent directement concernés !
ou, comment arriver
à vivre ces principes bibliques pour l'éducation ?
Deutéronome 6
: 5-9
-
importance de
l'amour des parents pour le Seigneur, amour dans le
cur (les pensées et les sentiments), l'âme (la
volonté) et la force (l'énergie) : l'éducation que
nous donnons à nos enfants doit être la conséquence de
notre relation avec le Seigneur.
-
la Parole de Dieu
doit être dans nos curs (pensées et sentiments)
avant d'être enseignée à nos enfants.
-
elle doit être
inculquée : cela peut nous faire penser à du
conditionnement, et c'est contraire aux principes du
monde (encore que, il est difficile de pas reconnaître
que le monde inculque ses propres valeurs, notamment par
les médias). Le verbe "inculquer" signifie
littéralement "aiguiser" : ce qui suppose à
la fois application de la part des parents, et
efficacité pour "mordre" dans la vie du côté
des enfants.
-
nous devons en
parler :
-
dedans (la
maison)
-
dehors (le
chemin)
-
au repos (assis)
-
en activité
(marcher)
-
le soir (coucher)
-
le matin (lever)
-
dans nos actes
(les mains)
-
dans les
orientations de notre vie (les yeux)
-
dans les choix
pour notre maison (le fondement)
-
pour notre
témoignage (les portes)
Juges 2
: 10
Si nous
n'inculquons pas la Parole à nos enfants, il peut
arriver la même chose qu'ici : "une génération
qui ne connaissait point l'Éternel
les enfants
d'Israël firent alors ce qui déplaît à
l'Éternel".
Psaume 78
: 1-10
L'obligation
d'enseigner les enfants est rappelée, avec une
conséquence tragique pour ceux qui n'ont pas écouté :
ils ont tourné le dos (v. 9), alors qu'ils étaient
pourtant armés.
-------->
nécessaire cohérence entre actes, attitudes, pensées
et discours, soulignée en Deutéronome 6 (la Parole se
vit avant de s'enseigner). Idem en Philippiens 3 : 17.
Normalement la
problématique se place en introduction, et l'on doit y
avoir répondu au moment de la conclusion. Mais pour
nous, plus de questions que de réponses. Alors nous
finissons par une nouvelle interrogation :
Comment préparer
nos enfants à la vie sur une terre ennemie de Dieu avec
des principes divins, contraires à ceux des hommes
naturels ? (Jean 17. 16-19).
Il faut
reconnaître qu'il faut la foi pour cela. Mais :
"Cherchez
premièrement le royaume et la justice de Dieu, et toutes
ces choses vous seront données par-dessus"
(Matt. 6. 33).
Il ne s'agit pas de
donner la bonne réponse, mais la réponse honnête, et
d'en faire ensuite un sujet d'exercice devant Dieu.
1) :
-
Qui élève nos
enfants ? Combien de temps passent-ils chaque jour avec
nous, à l'école, avec des tiers, avec des copains,
seuls ?
-
A quoi
faisons-nous référence pour prendre des décisions à
leur égard ? Quelles questions nous viennent à l'esprit
d'abord ?
-
Quelle rôle ont
les médias chez nous ? Où est placée la télé ou la
vidéo ? Quelles sont les règles pour y accéder ?
Combien de temps par jour ?
-
Quel exemple
donnons-nous à nos enfants (caractères, réactions,
centres d'intérêt
) ?
2) :
-
Qui peut
convertir nos enfants ?
-
Comment en faire
des êtres bons quand on a conscience d'être soi-même
bien imparfait ?
-
Excusons-nous
parfois nos enfants en accusant "les autres" ?
3) :
4) :
-
Parlons-nous
contre "le gouvernement" ou les gendarmes
devant nos enfants ?
-
Suis-je soumis au
code de la route ?
-
Sommes-nous
déjà allés à l'école pour contester ce qu'avait dit
ou fait le maître ou le professeur ?
-
Critiquons-nous
l'église, tel frère ou telle sur devant nos
enfants ?
5) :
-
En quoi
provoquons-nous parfois nos enfants ? En quoi les
irritons-nous parfois ?
-
Passons-nous
beaucoup de temps à négocier avec eux ?
-
Quelles
récompenses utilisons-nous avec eux le cas échéant ?
Quelles sanctions ?
6) :
-
Quels sont nos
critères de choix pour nous-mêmes (achat,
carrière
)?
-
Quels sont nos
critères de choix pour nos enfants (achat,
activités
)?
-
Quelles ambitions
avons-nous pour nos enfants, dans l'ordre de priorité ?
-
Pratiquement,
comment apprenons-nous à nos enfants à partager avec
d'autres ? Recevons-nous chez nous ceux qui ne peuvent
pas nous rendre la pareille ?
7) :
-
Y a-t-il quelque
chose que nous n'acceptons pas chez nos enfants (défaut,
apparence
) ?
-
Demandons-nous
parfois pardon, même à nos enfants ?
8) :
-
Avons-nous
parfois la crainte de ne pas savoir aimer nos enfants ?
Qu'est-ce qui devrait changer alors ?
-
Avons-nous
parfois des doutes sur le fait qu'on peut les aimer sans
pour autant les laisser faire ce qu'ils veulent ?
-
Est-ce que je
sais dire "je t'aime" à mes enfants, même
grands ?
9) :
-
Combien de temps
passons-nous chaque jour à lire la Parole et prier avec
nos enfants ? Ces moments, sont-ils une joie pour nous ou
une corvée ? Et pour nos enfants ?
-
Combien de temps
nos enfants passent-ils dans les autres activités?
-
Parlons-nous du
Seigneur à nos enfants en dehors de la "lecture
familiale" ?
10) Pour
lÉglise :
-
Dans les
réunions, quest-ce qui est fait pour les enfants ?
Ont-elles un autre résultat que de leur apprendre à
rester tranquilles ? Franchement, peuvent-ils en tirer
profit, pour leur vie denfants ?
-
Dans les
décisions prises (quelles concernent la vie
pratique de tous les jours, ou les grandes orientations
à prendre) pense-t-on à eux ? Est-on prêt à faire des
sacrifices pour eux ?
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