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Questions - Réponses Camps de Jeunes

 

 

 

Avons-nous toujours la vieille nature en nous ou nous a-t-elle quitté à la croix ?

Précisons tout d'abord que l'expression vieille nature ne se trouve pas dans la Bible. Le mot nature, ou naturel est parfois employé mais jamais avec une connotation de "mal" : le mot est neutre en soi.

Par contre, il est question de 4 choses auxquelles la question veut certainement faire allusion :

  •  le vieil homme (Rom 6, 6 ; Eph 4, 22; Col 3, 9)

  •  le nouvel homme (Eph 4, 24 ; Col 3, 10)

  •  la "chair" au sens péjoratif (Rom 7, 18 ; Rom 8, 6 ; Rom 13, 14...)

  •  l'Esprit (Rom 8, 9 ; Rom 8, 5 ; Gal 5, 17...) .

Le chrétien a changé d'identité

De pécheur perdu loin de Dieu, il est devenu un enfant de Dieu, d'enfant de colère, il est devenu enfant de lumière... etc. Il s'agit d'un changement d'identité qui a lieu lorsqu'on devient chrétien : on "se dépouille" du vieil homme et on "revêt" le nouvel homme (voir passages cités plus haut).

Le chrétien conserve d'anciennes tendances

Le chrétien, devenu "participant de la nature divine" (2 Pierre 1, 4) possède en lui l'Esprit de Dieu qui le pousse à faire le bien (Gal 5,22). Toutefois, une force intérieure continue à exister en lui pour le pousser parfois à faire le mal : c'est la chair (Gal 5, 19). Un combat intérieur peut avoir lieu en lui entre ces 2 forces (Rom 7,14-25 ; Gal 5,17)... Comment obtenir la victoire ?

Affranchi...

Jésus ne veut pas seulement nous délivrer de nos péchés (et de leur condamnation), il veut aussi nous délivrer du péché (de la tendance).

Comment ? Nous sommes exhortés à faire deux choses :

  • bien prendre conscience que nous avons changé d'identité, de maître, de vie. Lire Rom 6,3-14.

  • faire le ménage dans notre esprit :

    • faire la chasse aux impulsions de la chair (les mauvaises pensées, idées de mauvais actes...).

    • être attentif à la voix de l'Esprit. Lire Rom 8,6 et 8,12- 14 ; Galates 5,16-26.

      (camp Pyrénées juillet 1994)

 

 

A quoi est-ce que cela engage de prendre la Cène ?

La question est bien posée. Il vaut mieux parler de ce à quoi cela engage que des conditions pour y participer. Tout chrétien devrait prendre la Cène, à la seule condition de bien réaliser la signification des symboles (1 Cor 11:29), ce qui sous-entend un âge minimum de raison et du sérieux dans l’accomplissement de cet acte.

Mais comme la cène est un moment de communion  intense avec le Seigneur, y participer engage :

  • à ne pas avoir un cœur partagé qui s’associe à l’idolâtrie, sous ses formes primaires ou modernes (1 Cor 10:21-22)

  • à ne pas garder un cœur non jugé, et donc à confesser ses fautes promptement et à les abandonner (1 Cor 11:31)

Cet état de cœur ne se prépare pas le dimanche matin au dernier moment (bien que cela soit mieux que rien). Il est à cultiver tous les jours.

(Camp Pyrénées 2001)

 

 

Est-ce que c’est Dieu qui donne les maladies ? Est-ce que Dieu veut, ou permet la mort d’une personne, est-ce que c’est lui qui décide ? Pourquoi les gens meurent-ils ? ont-ils fini leur mission sur terre ? la mort est-elle une punition ? Que faut-il faire de spécial quand on a perdu un proche ?

Les maladies et la mort sont permises par Dieu en conséquence du péché (Gen 3:19). Sauf quelques exceptions, elles ne touchent pas plus durement ceux qui sont plus pécheurs que les autres (Luc 13:2). Elle le lot de l’espèce humaine en général, sans distinction.

Il est difficile de dire qui décide exactement d’un évènement, soit l’homme, soit Dieu, soit le Diable ; en tout cas rien n’arrive sans que Dieu l’ait permis (Lam 3:37) ; quand Satan s’acharne sur quelqu’un, Dieu lui impose des limites (Job 1:12) .

Quand on a perdu un proche, il ne faut pas sans cesse s’interroger sur le pourquoi de sa disparition. Mieux vaut faire deux choses :

  • se consoler en pensant à la part heureuse de celui qui est parti et au fait que nous le retrouverons dès le retour du Seigneur (1 Thess 4:13-16 1 Cor 15:52).

  • réfléchir au but que Dieu poursuit en nous faisant passer par l'épreuve.

(Camp Pyrénées 2001)

 

 

Une fois au Paradis, est-ce qu’on retrouvera ceux qui nous sont chers (conjoint, amis…) ?

Les quelques passages qui décrivent ce qui se passe au Paradis (Luc 16, Apoc 5, 21 et 22) ne lèvent guère le voile sur les relations des élus entre eux. Tout est plutôt focalisé sur leur relation avec Dieu :

  • nous verrons le Seigneur (Apoc 22,3)

  • nous partagerons sa gloire (Apoc 22,5)

  • nous le louerons (Apoc 5:9).

Sans doute verrons-nous ceux qui nous ont quitté, mais leur présence sera rendue secondaire par l’émerveillement de la présence de Dieu.

Une petite histoire qui peut nous aider à comprendre : à l’âge de 8 ans, Jeannette perd sa poupée alors qu’elle se promène dans la forêt. Elle et ses parents la cherchent pendant des heures, mais impossible de la retrouver. Pendant plusieurs jours, elle sera inconsolable. Mais voilà que 15 ans plus tard, la veille du mariage de Jeannette, son père reconnaît la poupée dans les objets trouvés de la mairie. Le lendemain, le maire lui fait une belle surprise. Après la célébration, il lui remet la poupée tant regrettée. Ce jour sera le plus beau de sa vie : parce qu’elle a retrouvé sa poupée, certes, mais surtout parce que c’est le jour de son mariage. Peut-être même oubliera-t-elle la poupée à la mairie…

« Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui était de l’enfant. Car nous voyons maintenant au travers d’un verre, obscurément, mais alors face à face; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu ». (1 Cor 11:11-12)

(Camp Pyrénées 2001)

 

 

Pourquoi Dieu permet-il des choses tristes ? Est-ce une façon de nous tester, de tester notre foi ?

Les épreuves nous forment : Elles stimulent notre foi (1 Pi 1,7), nous apprennent la patience (Jac 1,2-3) de laquelle découlent beaucoup de vertus. Acceptons humblement l’œuvre de Dieu en nous, et il nous fera du bien à la fin (Rom 8,28 ; Jac 5,11).

(Camp Pyrénées 2001)

 

 

En Juges 11, pourquoi Dieu a-t-il permis que Jephté remporte la bataille, et que sa fille sorte de la ville ?

Dans ce récit tragique (Juges 11,30-40), Dieu a avant tout  permis que Jephté remporte la bataille en réponse à la prière de son peuple (10,15) qui souffrait de l’oppression d’Amon.

Jephté a quant à lui payé très cher son vœu fait à la légère pour être sûr de vaincre. Il n’aurait jamais dû s’engager à une chose pareille : c’était disposer de la vie d’autrui, ce qui est contraire à la volonté de Dieu. 

Nous aussi, veillons à nos paroles : Dieu entend tout, et il pourrait nous prendre au mot. Pierre, par exemple, a dit qu’il était prêt à mourir pour le Seigneur. Il s’est ensuite défilé, mais bien plus tard, il est mort en martyr.

Nous non plus, ne soyons pas trop fanfarons, par exemple, lorsque nous chantons des cantiques de consécration :  pesons bien les mots que nous prononçons (par exemple : « je n’ai pas peur de te suivre sur le chemin de la croix… »). Et faisons le avec modestie, dans le sentiment que nous avons besoin de la force que Dieu donne.

(Camp Pyrénées 2000)

 

 

Pourquoi Dieu ne nous aide-t-il pas quand on pleure ou quand on en a marre ?

Le chrétiens ne sont pas dispensés des épreuves qui touchent tous les humains. D’ailleurs le Seigneur Jésus lui-même a été un « homme de douleur, habitué à la langueur » (Es 53, 3). Il a connu la fatigue (Jean 4, 6), le deuil (Matt 14, 12-13) et les pleurs (Jean 11, 35). Il ne faut donc pas s’attendre à ce que Dieu mette systématiquement fin à nos épreuves dès que nous crions à lui.

Mais pourquoi les épreuves, la souffrance, la mort ? Plutôt que s’interroger sur l’origine de ces choses, essayons de comprendre avec la Parole de Dieu le but que Dieu poursuit en nous faisant passer par le creuset.

Les épreuves nous forment : elles stimulent notre foi (1 Pi 1, 7), nous apprennent la patience (Jac 1, 2-3) de laquelle découlent beaucoup de vertus. Acceptons humblement l’œuvre de Dieu en nous, et il nous fera du bien à la fin (Rom 8, 28 ; Jac 5, 11).

D’autre part, il ne faut pas prêter l’oreille aux sentiments d’amertume (jalousie, rancune..) qui peuvent monter en nous. Il nous faut être « morts à nous mêmes » et pas nous laisser guider par notre intérêt personnel. Paul en donne un bel exemple en 2 Tim 4, 16.

(Camp Pyrénées 2000)

 

 

Pourquoi la souffrance ?

Cette question rejoint la précédente. Ajoutons que la souffrance n’est pas voulue par Dieu, mais plutôt permise dans le cadre d’un projet : nous rendre de plus en plus conformes à l’image de son Fils.

C’est un peu comme une tapisserie ancienne (un canevas) : Aujourd’hui nous n’en voyons que le verso, plein de bouts de fil, mais plus tard nous en verrons le recto, tel que Dieu le voit déjà aujourd’hui et dont il apprécie la beauté.

(Camp Pyrénées 2000)

 

 

Qu’est-ce que aimer Dieu ? aimer ses frères ? aimer son mari ou sa femme ?

Aimer Dieu

  •  aimer Dieu, c’est lui obéir : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime » (Jn 14,21)

  •  aimer Dieu engage l’être intérieur tout entier : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matt 22,37)

Aimer ses frères

  •  aimer son frère, c’est le considérer comme aussi important que soi-même (Matt 22,39) ou même plus important (Jn 15,13)

  •  aimer son frère, c’est ne pas lui faire de mal (Rom 13,10), mais aussi veiller à son bien-être spirituel et matériel (Gal 5,13)

Aimer son mari ou sa femme

  •  le mari doit aimer sa femme jusqu’à mourir pour elle (Eph 5,25), ou plus concrètement en se sacrifiant souvent pour elle.

  •  la femme doit aimer son mari en reconnaissant son autorité (Eph 5,33)

(Camp Pyrénées 2003)

 

 

Si une personne, a priori pas convertie, mal habillée… etc., venait à une réunion chrétienne, est-ce que nous la rejetterions ou est-ce que nous essayerions d'engager un contact avec elle ?

Disons tout de suite que le fait d'être mal habillé et d'être inconverti n'a pas beaucoup de raisons d'être lié. Ce qui est sûr, c'est :

  • que nous devons nous montrer accueillants envers tous ceux qui recherchent Dieu sans distinction d'apparence : Lire Jacques 2,1-9.

  • que Dieu s'intéresse à chaque être humain quelque soit son état moral et ses sentiments envers lui. Nous devons donc essayer de favoriser le contact entre Dieu et la personne (Jean 1,43).

Dans Matthieu 18,10-14, Jésus parle de deux catégories de personnes qu'il ne faut jamais mépriser et pour lesquelles il est prêt à "laisser le troupeau" un instant : Ce sont les "petits" (v10) à tous les sens du terme, et ceux qui sont égarés (v12). Ayons la même sollicitude envers eux que le Seigneur, sans trop nous reposer sur les autres. Il est vrai que en fonction de l'âge, du sexe... de la personne, il y a des personnes mieux placées que d'autres : mais ne ratons pas notre tour !

(camp Pyrénées juillet 1994)

 

 

Que faire quand on nous insulte ou quand on nous hait ?

Le premier réflexe : rendre des insultes aux insultes et de la haine à la haine. Mauvais réflexe : "Bénissez et ne maudissez pas"... "Ne rendant à personne mal pour mal"..."ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien"...(Rom 12,14 ; 17 ;21).

Le bon réflexe : laissons parler le Seigneur Jésus : "Mais moi je vous dis : AIMEZ vos ennemis, BÉNISSEZ ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent, en sorte que vous soyez les FILS de votre père qui est dans les cieux..."(Matt 5,44-45).

Seul Dieu (et dans une certaine mesure les autorités) est habilité à exercer la vengeance et à faire justice (Rom 12,19... et 13,4). Remettons-nous en donc à Lui, comme l'a fait le Seigneur Jésus, qui "lorsqu'on l'outrageait ne rendait pas l'outrage, quand il souffrait ne menaçait pas, mais s'en remettait à celui qui juge justement"...(1 Pierre 2,23).

(camp Pyrénées juillet 1994)

 

 

Comment se fait-il que certaines personnes meurent avant d’autres du même âge ?

La maladie et la mort sont des conséquences du péché, mais cela concerne tous les hommes. Rares sont les cas où Dieu s’en sert pour punir quelqu’un qui est plus pécheur que les autres.

Mais dans tous les cas, Dieu poursuit un but : c’est pour qu’il se fasse un travail dans les personnes concernées, pour que leur vie produise plus de fruits à sa gloire (voyez en Jn 9:1-3)

Mourir jeune est terrible, mais Dieu est souverain. De plus, il voit et il travaille à l’échelle de l’éternité ; ses enjeux sont avant tout spirituels ; il sait aussi donner des compensations à ceux qui pleurent (Ps 90 :15)

Un jour la mort sera détruite : « et la mort et le Hadès furent jetés dans l’étang de feu, c’est ici la seconde mort, l’étang de feu ». (Apoc 20:14)

Les larmes prendront fin : « et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus; et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées ». (Apoc 21:8)

(Camp Pyrénées 2002)

 

 

Est-ce que le fait de croire en Jésus signifie que je ne crois plus en moi ?

Tout dépend ce que l’on appelle croire en soi. Le fait de croire en Jésus sous-entend :

  • que nous réalisons notre incapacité d’être agréable à Dieu par nos propres moyens. « Nous n’avons pas confiance en la chair » (Phil 3:3)

  • que nous réalisons que c’est « du Père des lumières que descend tout don parfait » (Jac 1:17) et donc que nous comptons plus sur la prière que sur notre ingéniosité pour réussir dans tous les domaines.

Pour autant, le chrétien ne perd pas sa personnalité. Il doit croire dans les capacités que Dieu lui a confiées sur le plan physique, intellectuel, artistique et spirituel et les faire valoir au service du Maître.

(Camp Pyrénées 2001)

 

 

Qu'est- ce que la spiritualité ?

La réponse à cette question fait l'objet de nombreux ouvrages de philosophes, mais la Bible est aussi là pour nous apporter une réponse, celle de Dieu.

J'ai relevé dans le dictionnaire la définition suivante :

  1. Qualité de ce qui est esprit, de ce qui est dégagé de toute matérialité.

  2. Ce qui concerne le spiritualisme, la vie spirituelle.

Et si on regarde la définition de spiritualisme, on trouve :

Philosophie qui considère l'esprit comme une réalité irréductible et première (par opposition au matérialisme).

 Nos cinq sens nous permettent de communiquer avec le monde matériel mais l'esprit permet aussi à tout homme de communiquer avec le monde spirituel. Disons en passant que cette faculté est propre à l'homme. Déjà Job avait relevé cela et disait en parlant de Dieu : " Lui dans la main duquel est l'âme de tout être vivant (animaux compris) et l'esprit de toute chair d'homme, (homme uniquement)" Job 12v10

La spiritualité, ennemie de Dieu

Dieu a créé l'homme avec cette faculté pour qu'il puisse communiquer avec Lui. Mais voilà, le péché a détruit cette relation avec Dieu et l'esprit de l'homme est comme mort. La vie d'une personne qui n'est pas sauvée est dominée par les facultés de l'âme  : sentiments, intelligence et volonté. Il peut même arriver alors que de telles personnes abandonnent volontairement leur esprit au diable. Il a la puissance de prendre ainsi la direction d'une personne comme c'est le cas pour ceux qu'on appelle astrologues, voyants, sorciers. Il s'agit bien de spiritualité, mais que dit la Bible de telles personnes ?

 "Quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel. " Deutéronome 18v10- 12

On comprend très bien cela puisque Dieu a doté l'homme de facultés pour communiquer avec Lui et, dans ces cas là, elles sont alors détournées pour communiquer avec le diable!

ATTENTION ! Il faut rejeter de telles personnes, ne mettant rien en commun avec elles. Le Seigneur, Lui, est vainqueur mais sommes-nous assez près de Lui pour tenir ferme?

La spiritualité, fruit de l'Esprit de Dieu

Comment un homme peut-il donc communiquer avec Dieu ? C'est ce que Jésus explique à Nicodème en Jean 3 v 5  :

"Si quelqu'un n'est né d'eau et de l'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.

à la nouvelle naissance, l'esprit de l'homme est régénéré par le Saint Esprit qui lui transmet la vie de Dieu. Cette volonté de Dieu de rétablir la relation avec l'homme par son Esprit est déjà mentionné dans l'Ancien Testament en Ézéchiel 36 v 25-27  :

"Je répandrai sur vous des eaux pures et (...) je mettrai mon Esprit au dedans de vous"

C'est merveilleux de voir que ce que Dieu a en vue pour notre bonheur. Il nous l'accorde en Jésus Christ. Le Seigneur aussi avait promis à ces disciples qu'après son départ, le Saint Esprit descendrait sur eux et serait le "Moyen" de recevoir les pensées de Dieu. Lire Jean 14 v 26. 15 v 26 et 16 v 13.

Mais la spiritualité du chrétien, c'est aussi Galates 5v22. C'est ce que nous devons manifester, conduit par notre esprit lui-même étant dirigé par le Saint Esprit. C'est ainsi que le Saint Esprit transforme l'activité de l'âme suivant les pensées de Dieu. Alors "marchons par l'Esprit" (v 25).

Enfin si c'est par l'esprit que nous pouvons recevoir les pensées de Dieu, c'est aussi par l'Esprit que nous devons adorer Dieu. Jean 4 v 23- 24

(Camp Pyrénées août 1993)

 

 

Comment trouver une certaine stabilité dans sa vie chrétienne quand on se retrouve face à des problèmes qui nous font perdre tous nos repères et changent notre personnalité ?

 Il faut s’enlever de la tête que les chrétiens n’ont jamais de problèmes. Bien au contraire, Dieu utilise les problèmes pour nous faire progresser spirituellement.

Il faut donc affronter le difficultés avec foi, et en en faisant un sujet de prière. Lorsque tout semble s’écrouler autour de nous, nous avons une occasion rêvée de devenir adulte dans ce que nous croyons et dans le sens que nous voulons donner à notre vie. C’est une dure école, mais c’est comme ça qu’on avance (lire Hébreux 12, 11 et Jacques 1, 2-3).

(camp Col de Rousset 1997)

 

 

J’ai lu dans la Bible que vivre avec Jésus, c’est avoir une vie dans l’abondance. Dieu peut-il nous guérir de toutes nos blessures ? Son royaume de justice est-il pour aujourd’hui ou pour dans le ciel ?

La vie en abondance

« Moi je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance… » (Jean 10, 10)

En disant cela à ses disciples, Jésus parlait essentiellement de vie spirituelle, c’est à dire d’avoir une relation avec Dieu, intense et heureuse. Mais il est certain que le Seigneur désire aussi une vie épanouie que possible, ce qui peut sous-entendre un certain nombre de guérisons intérieures.

Des blessures guéries

« Certainement, lui a porté nos souffrances et s’est chargé de nos douleurs… et par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Esaïe 53, 4-5). Ce passage montre que l’œuvre de Jésus touche aussi à nos souffrances, et que la foi en lui peut nous apporter la guérison de blessures parfois cruelles. Beaucoup l’ont expérimenté : suite à des circonstances difficiles, leur amertume, leur désir de vengeance, leur sentiment d’humiliation ou leur désespoir ont été réellement guéris. Et même si certains mauvais souvenirs restent, ils ont perdu toute leur violence.

(Pierre Conod - camp Col de Rousset 1996)

 

 

Doit-on aimer tout le monde, y compris un …. qui serait un violeur, un meurtrier, ou encore pire ?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22, 39). Il n’y a donc pas d’exception.

Cependant on peut aimer une personne sans pour autant :

  • approuver ses actes : Il faut même détester certains actes, mais sans cesser d’aimer la personne. Considérons cette personne comme un jouet de Satan dont il a besoin d’être délivré, cela nous évitera tout sentiment de haine.

  • lui manifester de l’affection : le mal doit être sanctionné.

Ceci est vrai pour les pouvoirs publics (Romains 13, 4) et aussi dans une certaine mesure et dans certains cas dans l’Église et dans nos relations (1 Corinthiens 5, 9-13).

Prenons modèle sur Dieu qui déteste le péché mais sans cesser d’aimer le pécheur.

(Pierre Conod - camp Col de Rousset 1996)

 

 

Les offrandes : Utilité ? Destinations ? Risques ? Doit-on obligatoirement donner ? Comment donner ?

Leur utilité

  • Pour les hommes : elles répondent aux besoins des uns et des autres (2 Cor 9,12a).

  • Pour Dieu :

    • elles font partie du culte (Héb 13,16) que Dieu apprécie.

    • elles produisent des actions de grâce dans le cœur de ceux qui en bénéficient (2 Cor 9, 12b), lesquelles montent vers Dieu.

Leur destination

La Bible encourage à faire "du bien à tous, premièrement à ceux qui sont de la maison de la foi" (Gal 6, 10). Les offrandes sont donc réparties entre:

  • ceux qui consacrent leur vie au service du Seigneur pour la mission, l'évangélisation.

  • les croyants dans la nécessité.

  • les œuvres sociales.

  • tous les miséreux, quels qu'ils soient, ceux qui connaissent la guerre, le chômage...

Des risques ?

Évidemment, partout ou passe de l'argent, il y a des risques et ceux qui administrent ces choses doivent être particulièrement fidèles (voyez en Act 6,3).

D'autre part, ils ne doivent pas refuser d'en rendre compte. Les sectes, elles, ne le font pas et cachent ainsi le fait qu'elles ne font pas... de charité (c'est un indice typique).

Est-on obligé de donner ?

Évidemment que non: "si la promptitude à donner existe, elle est agréable selon ce qu'on a, non selon ce qu'on n'a pas; car ce n'est pas afin que d'autres soient à leur aise et que vous, vous soyez opprimés, mais sur un principe d'égalité: que dans le temps présent, votre abondance supplée à leurs besoins, afin qu'aussi leur abondance supplée à vos besoins..." (2 Cor 8, 12-14).

Si l'on n'a pas de ressources, Dieu ne nous demande pas de donner; toutefois on peut avoir peu et donner un peu.

Comment donner ?

  • sur le plan pratique : par le biais des collectes (mentionnées en 1 Cor 16, 2).

  • sur la façon de donner : avec discrétion : "Ne fais pas sonner la trompette devant toi... que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite... et ton père qui te voit dans le secret te récompensera." (Matt 6,1-4). 

(camp Pyrénées 1995)

 

Qui dois-je mettre en premier : Dieu, ma famille, ou mes amis ?

La Bible nous exhorte à :

  • obéir à nos parents et à les honorer (Eph 6,1- 2).

  • aimer notre prochain comme nous- même (Matt 22,39).

  • aimer Dieu "de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée, ce qui est le premier commandement (Matt 22,37).

On voit donc que Dieu doit avoir la première place. Dans la plupart de cas, les trois choses sont parfaitement conciliables, mais il existe quelques-unes où l'amour pour Dieu doit manifestement prévaloir :

  • si nos amis ou nos parents nous entraînent à désobéir radicalement à Dieu : "Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes" (Act 5,29).

    • il faut parfois arrêter de fréquenter de mauvais camarades.

    • il se peut qu'il faille suivre ce verset vis à vis de nos parents (s'il ne craignent pas Dieu) mais attention à ne pas utiliser ce verset à tort et à travers pour fuir leur autorité.

  • si nous nous sentons appelés à servir Dieu loin de notre famille et de nos amis, il faut être prêt à renoncer à leur proximité pour un temps ou pour très longtemps (Matt 10,37).

    (camp Pyrénées août 1994)

 

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