Avons-nous toujours la
vieille nature en nous ou nous a-t-elle quitté à la
croix ?
Précisons
tout d'abord que l'expression vieille nature ne se
trouve pas dans la Bible. Le mot nature, ou naturel
est parfois employé mais jamais avec une connotation
de "mal" : le mot est neutre en soi.
Par
contre, il est question de 4 choses auxquelles la
question veut certainement faire allusion :
-
le vieil homme (Rom 6, 6 ; Eph 4, 22; Col 3, 9)
-
le nouvel homme (Eph 4, 24 ; Col 3, 10)
-
la "chair" au sens péjoratif (Rom
7, 18 ; Rom 8, 6 ; Rom 13, 14...)
-
l'Esprit (Rom 8, 9 ; Rom 8, 5 ; Gal 5, 17...)
.
Le
chrétien a changé d'identité
De
pécheur perdu loin de Dieu, il est devenu un
enfant de Dieu, d'enfant de colère, il est
devenu enfant de lumière... etc. Il s'agit d'un
changement d'identité qui a lieu lorsqu'on devient
chrétien : on "se dépouille" du vieil
homme et on "revêt" le nouvel homme (voir
passages cités plus haut).
Le
chrétien conserve d'anciennes tendances
Le
chrétien, devenu "participant de la nature
divine" (2 Pierre 1, 4) possède en lui l'Esprit
de Dieu qui le pousse à faire le bien (Gal 5,22).
Toutefois, une force intérieure continue à exister
en lui pour le pousser parfois à faire le mal : c'est
la chair (Gal 5, 19). Un combat intérieur peut avoir
lieu en lui entre ces 2 forces (Rom 7,14-25 ; Gal 5,17)...
Comment obtenir la victoire ?
Affranchi...
Jésus
ne veut pas seulement nous délivrer de nos péchés
(et de leur condamnation), il veut aussi nous
délivrer du péché (de la tendance).
Comment
? Nous sommes exhortés à faire deux choses :
-
bien prendre conscience que nous avons
changé d'identité, de maître, de vie. Lire
Rom 6,3-14.
-
faire le ménage dans notre esprit :
-
faire la chasse aux impulsions de la
chair (les mauvaises pensées, idées
de mauvais actes...).
-
être attentif à la voix de l'Esprit.
Lire Rom 8,6 et 8,12- 14 ; Galates 5,16-26.
(camp
Pyrénées juillet 1994)
A quoi est-ce que cela engage de
prendre la Cène ?
La
question est bien posée. Il vaut mieux parler de ce
à quoi cela engage que des conditions pour y
participer. Tout chrétien devrait prendre la Cène,
à la seule condition de bien réaliser la
signification des symboles (1 Cor 11:29), ce qui sous-entend
un âge minimum de raison et du sérieux dans
laccomplissement de cet acte.
Mais
comme la cène est un moment de communion
intense avec le Seigneur, y participer engage :
-
à ne pas avoir un cur partagé qui
sassocie à lidolâtrie, sous ses
formes primaires ou modernes (1 Cor 10:21-22)
-
à ne pas garder un cur non jugé, et
donc à confesser ses fautes promptement et
à les abandonner (1 Cor 11:31)
Cet
état de cur ne se prépare pas le dimanche
matin au dernier moment (bien que cela soit mieux que
rien). Il est à cultiver tous les jours.
(Camp
Pyrénées 2001)
Est-ce que cest Dieu qui
donne les maladies ? Est-ce que Dieu veut, ou
permet la mort dune personne, est-ce que
cest lui qui décide ? Pourquoi les gens
meurent-ils ? ont-ils fini leur mission sur
terre ? la mort est-elle une punition ? Que
faut-il faire de spécial quand on a perdu un proche ?
Les
maladies et la mort sont permises par Dieu en
conséquence du péché (Gen 3:19). Sauf
quelques exceptions, elles ne touchent pas plus
durement ceux qui sont plus pécheurs que les autres
(Luc 13:2). Elle le lot de lespèce humaine en
général, sans distinction.
Il est
difficile de dire qui décide exactement dun
évènement, soit lhomme, soit Dieu, soit le
Diable ; en tout cas rien narrive sans que
Dieu lait permis (Lam 3:37) ; quand
Satan sacharne sur quelquun, Dieu lui
impose des limites (Job 1:12) .
Quand
on a perdu un proche, il ne faut pas sans cesse
sinterroger sur le pourquoi de sa disparition.
Mieux vaut faire deux choses :
-
se consoler en pensant à la part heureuse de
celui qui est parti et au fait que nous le
retrouverons dès le retour du Seigneur (1
Thess 4:13-16 1 Cor 15:52).
-
réfléchir au but que Dieu poursuit en nous
faisant passer par l'épreuve.
(Camp
Pyrénées 2001)
Une fois au Paradis, est-ce
quon retrouvera ceux qui nous sont chers (conjoint,
amis
) ?
Les
quelques passages qui décrivent ce qui se passe au
Paradis (Luc 16, Apoc 5, 21 et 22) ne lèvent guère
le voile sur les relations des élus entre eux. Tout
est plutôt focalisé sur leur relation avec Dieu :
-
nous verrons le Seigneur (Apoc 22,3)
-
nous partagerons sa gloire (Apoc 22,5)
-
nous le louerons (Apoc 5:9).
Sans
doute verrons-nous ceux qui nous ont quitté, mais
leur présence sera rendue secondaire par
lémerveillement de la présence de Dieu.
Une
petite histoire qui peut nous aider à comprendre :
à lâge de 8 ans, Jeannette perd sa poupée
alors quelle se promène dans la forêt. Elle
et ses parents la cherchent pendant des heures, mais
impossible de la retrouver. Pendant plusieurs jours,
elle sera inconsolable. Mais voilà que 15 ans plus
tard, la veille du mariage de Jeannette, son père
reconnaît la poupée dans les objets trouvés de la
mairie. Le lendemain, le maire lui fait une belle
surprise. Après la célébration, il lui remet la
poupée tant regrettée. Ce jour sera le plus beau de
sa vie : parce quelle a retrouvé sa
poupée, certes, mais surtout parce que cest le
jour de son mariage. Peut-être même oubliera-t-elle
la poupée à la mairie
« Quand
jétais enfant, je parlais comme un enfant, je
pensais comme un enfant, je raisonnais comme un
enfant; quand je suis devenu homme, jen ai fini
avec ce qui était de lenfant. Car nous voyons
maintenant au travers dun verre, obscurément,
mais alors face à face; maintenant je connais en
partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi
jai été connu ». (1 Cor 11:11-12)
(Camp
Pyrénées 2001)
Pourquoi Dieu permet-il des choses
tristes ? Est-ce une façon de nous tester, de
tester notre foi ?
Les
épreuves nous forment : Elles stimulent notre
foi (1 Pi 1,7), nous apprennent la patience (Jac 1,2-3)
de laquelle découlent beaucoup de vertus. Acceptons
humblement luvre de Dieu en nous, et il
nous fera du bien à la fin (Rom 8,28 ; Jac 5,11).
(Camp
Pyrénées 2001)
En Juges 11, pourquoi Dieu a-t-il
permis que Jephté remporte la bataille, et que sa
fille sorte de la ville ?
Dans
ce récit tragique (Juges 11,30-40), Dieu a avant
tout permis que Jephté remporte la bataille en
réponse à la prière de son peuple (10,15) qui
souffrait de loppression dAmon.
Jephté
a quant à lui payé très cher son vu fait à
la légère pour être sûr de vaincre. Il
naurait jamais dû sengager à une chose
pareille : cétait disposer de la vie
dautrui, ce qui est contraire à la volonté de
Dieu.
Nous
aussi, veillons à nos paroles : Dieu entend
tout, et il pourrait nous prendre au mot. Pierre, par
exemple, a dit quil était prêt à mourir pour
le Seigneur. Il sest ensuite défilé, mais
bien plus tard, il est mort en martyr.
Nous
non plus, ne soyons pas trop fanfarons, par exemple,
lorsque nous chantons des cantiques de consécration :
pesons bien les mots que nous prononçons (par
exemple : « je nai pas peur de te
suivre sur le chemin de la croix
»). Et
faisons le avec modestie, dans le sentiment que nous
avons besoin de la force que Dieu donne.
(Camp
Pyrénées 2000)
Pourquoi Dieu ne nous aide-t-il pas
quand on pleure ou quand on en a marre ?
Le
chrétiens ne sont pas dispensés des épreuves qui
touchent tous les humains. Dailleurs le
Seigneur Jésus lui-même a été un « homme de
douleur, habitué à la langueur » (Es 53, 3).
Il a connu la fatigue (Jean 4, 6), le deuil (Matt 14, 12-13)
et les pleurs (Jean 11, 35). Il ne faut donc pas
sattendre à ce que Dieu mette
systématiquement fin à nos épreuves dès que nous
crions à lui.
Mais
pourquoi les épreuves, la souffrance, la mort ?
Plutôt que sinterroger sur lorigine de
ces choses, essayons de comprendre avec la Parole de
Dieu le but que Dieu poursuit en nous faisant passer
par le creuset.
Les
épreuves nous forment : elles stimulent notre
foi (1 Pi 1, 7), nous apprennent la patience (Jac 1, 2-3)
de laquelle découlent beaucoup de vertus. Acceptons
humblement luvre de Dieu en nous, et il
nous fera du bien à la fin (Rom 8, 28 ; Jac 5, 11).
Dautre
part, il ne faut pas prêter loreille aux
sentiments damertume (jalousie, rancune..) qui
peuvent monter en nous. Il nous faut être « morts
à nous mêmes » et pas nous laisser guider par
notre intérêt personnel. Paul en donne un bel
exemple en 2 Tim 4, 16.
(Camp
Pyrénées 2000)
Pourquoi la souffrance ?
Cette question rejoint la
précédente. Ajoutons que la souffrance nest
pas voulue par Dieu, mais plutôt permise dans le
cadre dun projet : nous rendre de plus en
plus conformes à limage de son Fils.
Cest
un peu comme une tapisserie ancienne (un canevas) :
Aujourdhui nous nen voyons que le verso,
plein de bouts de fil, mais plus tard nous en verrons
le recto, tel que Dieu le voit déjà aujourdhui
et dont il apprécie la beauté.
(Camp
Pyrénées 2000)
Quest-ce que aimer Dieu ?
aimer ses frères ? aimer son mari ou sa femme ?
Aimer
Dieu
-
aimer Dieu, cest lui obéir : « Celui
qui a mes commandements et qui les garde, cest
celui qui maime » (Jn 14,21)
-
aimer Dieu engage lêtre intérieur tout entier :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
cur, de toute ton âme et de toute ta pensée »
(Matt 22,37)
Aimer
ses frères
-
aimer son frère, cest le considérer comme
aussi important que soi-même (Matt 22,39) ou même
plus important (Jn 15,13)
-
aimer son frère, cest ne pas lui faire de mal
(Rom 13,10), mais aussi veiller à son bien-être
spirituel et matériel (Gal 5,13)
Aimer
son mari ou sa femme
-
le
mari doit aimer sa femme jusquà mourir pour
elle (Eph 5,25), ou plus concrètement en se
sacrifiant souvent pour elle.
-
la
femme doit aimer son mari en reconnaissant son
autorité (Eph 5,33)
(Camp
Pyrénées 2003)
Si une personne, a
priori pas convertie, mal habillée
etc.,
venait à une réunion chrétienne, est-ce que nous
la rejetterions ou est-ce que nous essayerions d'engager
un contact avec elle ?
Disons
tout de suite que le fait d'être mal habillé et d'être
inconverti n'a pas beaucoup de raisons d'être lié.
Ce qui est sûr, c'est :
-
que nous devons nous montrer accueillants
envers tous ceux qui recherchent Dieu sans
distinction d'apparence : Lire Jacques 2,1-9.
-
que Dieu s'intéresse à chaque être humain
quelque soit son état moral et ses
sentiments envers lui. Nous devons donc
essayer de favoriser le contact entre Dieu et
la personne (Jean 1,43).
Dans
Matthieu 18,10-14, Jésus parle de deux catégories
de personnes qu'il ne faut jamais mépriser et pour
lesquelles il est prêt à "laisser le troupeau"
un instant : Ce sont les "petits" (v10) à
tous les sens du terme, et ceux qui sont égarés (v12).
Ayons la même sollicitude envers eux que le Seigneur,
sans trop nous reposer sur les autres. Il est vrai
que en fonction de l'âge, du sexe... de la personne,
il y a des personnes mieux placées que d'autres :
mais ne ratons pas notre tour !
(camp
Pyrénées juillet 1994)
Que faire quand on nous
insulte ou quand on nous hait ?
Le
premier réflexe : rendre des insultes aux insultes
et de la haine à la haine. Mauvais réflexe : "Bénissez
et ne maudissez pas"... "Ne rendant à
personne mal pour mal"..."ne sois pas
surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le
bien"...(Rom 12,14 ; 17 ;21).
Le
bon réflexe : laissons parler le Seigneur Jésus :
"Mais moi je vous dis : AIMEZ vos ennemis, BÉNISSEZ
ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui
vous haïssent et priez pour ceux qui vous font du
tort et vous persécutent, en sorte que vous soyez
les FILS de votre père qui est dans les cieux..."(Matt
5,44-45).
Seul
Dieu (et dans une certaine mesure les autorités) est
habilité à exercer la vengeance et à faire justice
(Rom 12,19... et 13,4). Remettons-nous en donc à Lui,
comme l'a fait le Seigneur Jésus, qui "lorsqu'on
l'outrageait ne rendait pas l'outrage, quand il
souffrait ne menaçait pas, mais s'en remettait à
celui qui juge justement"...(1 Pierre 2,23).
(camp
Pyrénées juillet 1994)
Comment se fait-il que
certaines personnes meurent avant dautres du
même âge ?
La
maladie et la mort sont des conséquences du péché,
mais cela concerne tous les hommes. Rares sont les
cas où Dieu sen sert pour punir quelquun
qui est plus pécheur que les autres.
Mais dans tous les cas, Dieu
poursuit un but : cest pour quil se
fasse un travail dans les personnes concernées, pour
que leur vie produise plus de fruits à sa gloire (voyez
en Jn 9:1-3)
Mourir
jeune est terrible, mais Dieu est souverain. De plus,
il voit et il travaille à léchelle de
léternité ; ses enjeux sont avant tout
spirituels ; il sait aussi donner des
compensations à ceux qui pleurent (Ps 90 :15)
Un
jour la mort sera détruite : « et la mort
et le Hadès furent jetés dans létang de feu,
cest ici la seconde mort, létang de feu ».
(Apoc 20:14)
Les
larmes prendront fin : « et Dieu essuiera
toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus;
et il ny aura plus ni deuil, ni cri, ni peine,
car les premières choses sont passées ». (Apoc
21:8)
(Camp
Pyrénées 2002)
Est-ce que le fait de croire en
Jésus signifie que je ne crois plus en moi ?
Tout
dépend ce que lon appelle croire en soi. Le
fait de croire en Jésus sous-entend :
-
que nous réalisons notre incapacité
dêtre agréable à Dieu par nos
propres moyens. « Nous navons pas
confiance en la chair » (Phil 3:3)
-
que nous réalisons que cest « du
Père des lumières que descend tout don
parfait » (Jac 1:17) et donc que nous
comptons plus sur la prière que sur notre
ingéniosité pour réussir dans tous les
domaines.
Pour
autant, le chrétien ne perd pas sa personnalité. Il
doit croire dans les capacités que Dieu lui a
confiées sur le plan physique, intellectuel,
artistique et spirituel et les faire valoir au
service du Maître.
(Camp
Pyrénées 2001)
Qu'est- ce que la
spiritualité ?
La
réponse à cette question fait l'objet de nombreux
ouvrages de philosophes, mais la Bible est aussi là
pour nous apporter une réponse, celle de Dieu.
J'ai
relevé dans le dictionnaire la définition suivante
:
-
Qualité de ce qui est esprit, de ce qui est
dégagé de toute matérialité.
-
Ce qui concerne le spiritualisme, la vie
spirituelle.
Et si
on regarde la définition de spiritualisme, on trouve
:
Philosophie
qui considère l'esprit comme une réalité
irréductible et première (par opposition au
matérialisme).
Nos
cinq sens nous permettent de communiquer avec le
monde matériel mais l'esprit permet aussi à tout
homme de communiquer avec le monde spirituel. Disons
en passant que cette faculté est propre à l'homme.
Déjà Job avait relevé cela et disait en parlant de
Dieu : " Lui dans la main duquel est l'âme de
tout être vivant (animaux compris) et l'esprit de
toute chair d'homme, (homme uniquement)" Job 12v10
La
spiritualité, ennemie de Dieu
Dieu a
créé l'homme avec cette faculté pour qu'il puisse
communiquer avec Lui. Mais voilà, le péché a
détruit cette relation avec Dieu et l'esprit de l'homme
est comme mort. La vie d'une personne qui n'est pas
sauvée est dominée par les facultés de l'âme
: sentiments, intelligence et volonté. Il peut même
arriver alors que de telles personnes abandonnent
volontairement leur esprit au diable. Il a la
puissance de prendre ainsi la direction d'une
personne comme c'est le cas pour ceux qu'on appelle
astrologues, voyants, sorciers. Il s'agit bien de
spiritualité, mais que dit la Bible de telles
personnes ?
"Quiconque
fait ces choses est en abomination à l'Éternel.
" Deutéronome 18v10- 12
On
comprend très bien cela puisque Dieu a doté l'homme
de facultés pour communiquer avec Lui et, dans ces
cas là, elles sont alors détournées pour
communiquer avec le diable!
ATTENTION !
Il faut rejeter de telles personnes, ne mettant rien
en commun avec elles. Le Seigneur, Lui, est vainqueur
mais sommes-nous assez près de Lui pour tenir ferme?
La
spiritualité, fruit de l'Esprit de Dieu
Comment
un homme peut-il donc communiquer avec Dieu ? C'est
ce que Jésus explique à Nicodème en Jean 3 v 5
:
"Si
quelqu'un n'est né d'eau et de l'Esprit, il ne peut
entrer dans le royaume de Dieu.
à la
nouvelle naissance, l'esprit de l'homme est
régénéré par le Saint Esprit qui lui transmet la
vie de Dieu. Cette volonté de Dieu de rétablir la
relation avec l'homme par son Esprit est déjà
mentionné dans l'Ancien Testament en Ézéchiel 36 v 25-27 :
"Je
répandrai sur vous des eaux pures et (...) je
mettrai mon Esprit au dedans de vous"
C'est
merveilleux de voir que ce que Dieu a en vue pour
notre bonheur. Il nous l'accorde en Jésus Christ. Le
Seigneur aussi avait promis à ces disciples qu'après
son départ, le Saint Esprit descendrait sur eux et
serait le "Moyen" de recevoir les pensées
de Dieu. Lire Jean 14 v 26. 15 v 26 et 16 v 13.
Mais
la spiritualité du chrétien, c'est aussi Galates 5v22.
C'est ce que nous devons manifester, conduit par
notre esprit lui-même étant dirigé par le Saint
Esprit. C'est ainsi que le Saint Esprit transforme l'activité
de l'âme suivant les pensées de Dieu. Alors "marchons
par l'Esprit" (v 25).
Enfin
si c'est par l'esprit que nous pouvons recevoir les
pensées de Dieu, c'est aussi par l'Esprit que nous
devons adorer Dieu. Jean 4 v 23- 24
(Camp
Pyrénées août 1993)
Comment trouver
une certaine stabilité dans sa vie chrétienne quand
on se retrouve face à des problèmes qui nous font
perdre tous nos repères et changent notre
personnalité ?
Il
faut senlever de la tête que les chrétiens
nont jamais de problèmes. Bien au contraire,
Dieu utilise les problèmes pour nous faire
progresser spirituellement.
Il
faut donc affronter le difficultés avec foi, et en
en faisant un sujet de prière. Lorsque tout semble
sécrouler autour de nous, nous avons une
occasion rêvée de devenir adulte dans ce que nous
croyons et dans le sens que nous voulons donner à
notre vie. Cest une dure école, mais
cest comme ça quon avance (lire Hébreux
12, 11 et Jacques 1, 2-3).
(camp Col de Rousset
1997)
Jai lu dans la
Bible que vivre avec Jésus, cest avoir une vie
dans labondance. Dieu peut-il nous guérir de
toutes nos blessures ? Son royaume de justice
est-il pour aujourdhui ou pour dans le ciel ?
La
vie en abondance
« Moi
je suis venu afin que mes brebis aient la vie, et
quelles laient en abondance
»
(Jean 10, 10)
En
disant cela à ses disciples, Jésus parlait
essentiellement de vie spirituelle, cest à
dire davoir une relation avec Dieu, intense et
heureuse. Mais il est certain que le Seigneur désire
aussi une vie épanouie que possible, ce qui peut
sous-entendre un certain nombre de guérisons
intérieures.
Des
blessures guéries
« Certainement,
lui a porté nos souffrances et sest chargé de
nos douleurs
et par ses meurtrissures nous
sommes guéris » (Esaïe 53, 4-5). Ce passage
montre que luvre de Jésus touche aussi
à nos souffrances, et que la foi en lui peut nous
apporter la guérison de blessures parfois cruelles.
Beaucoup lont expérimenté : suite à des
circonstances difficiles, leur amertume, leur désir
de vengeance, leur sentiment dhumiliation ou
leur désespoir ont été réellement guéris. Et
même si certains mauvais souvenirs restent, ils ont
perdu toute leur violence.
(Pierre
Conod - camp Col de Rousset 1996)
Doit-on aimer tout le
monde, y compris un
. qui serait un violeur, un
meurtrier, ou encore pire ?
« Tu
aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu
22, 39). Il ny a donc pas dexception.
Cependant
on peut aimer une personne sans pour autant :
-
approuver ses actes : Il faut même
détester certains actes, mais sans cesser
daimer la personne. Considérons cette
personne comme un jouet de Satan dont il a
besoin dêtre délivré, cela nous
évitera tout sentiment de haine.
-
lui manifester de laffection : le
mal doit être sanctionné.
Ceci
est vrai pour les pouvoirs publics (Romains 13, 4) et
aussi dans une certaine mesure et dans certains cas
dans lÉglise et dans nos relations (1
Corinthiens 5, 9-13).
Prenons
modèle sur Dieu qui déteste le péché mais sans
cesser daimer le pécheur.
(Pierre
Conod - camp Col de Rousset 1996)
Les offrandes :
Utilité ? Destinations ? Risques ? Doit-on
obligatoirement donner ? Comment donner ?
Leur
utilité
Leur
destination
La
Bible encourage à faire "du bien à tous,
premièrement à ceux qui sont de la maison de la foi"
(Gal 6, 10). Les offrandes sont donc réparties entre:
-
ceux qui consacrent leur vie au service du
Seigneur pour la mission, l'évangélisation.
-
les croyants dans la nécessité.
-
les uvres sociales.
-
tous les miséreux, quels qu'ils soient, ceux
qui connaissent la guerre, le chômage...
Des
risques ?
Évidemment,
partout ou passe de l'argent, il y a des risques et
ceux qui administrent ces choses doivent être
particulièrement fidèles (voyez en Act 6,3).
D'autre
part, ils ne doivent pas refuser d'en rendre compte.
Les sectes, elles, ne le font pas et cachent ainsi le
fait qu'elles ne font pas... de charité (c'est un
indice typique).
Est-on
obligé de donner ?
Évidemment
que non: "si la promptitude à donner existe,
elle est agréable selon ce qu'on a, non selon ce qu'on
n'a pas; car ce n'est pas afin que d'autres soient à
leur aise et que vous, vous soyez opprimés, mais sur
un principe d'égalité: que dans le temps présent,
votre abondance supplée à leurs besoins, afin qu'aussi
leur abondance supplée à vos besoins..." (2
Cor 8, 12-14).
Si
l'on n'a pas de ressources, Dieu ne nous demande pas
de donner; toutefois on peut avoir peu et donner un
peu.
Comment
donner ?
-
sur le plan pratique : par le biais des
collectes (mentionnées en 1 Cor 16, 2).
-
sur la façon de donner : avec discrétion :
"Ne fais pas sonner la trompette devant
toi... que ta main gauche ne sache pas ce que
fait ta droite... et ton père qui te voit
dans le secret te récompensera." (Matt
6,1-4).
(camp
Pyrénées 1995)
Qui dois-je mettre en
premier : Dieu, ma famille, ou mes amis ?
La
Bible nous exhorte à :
-
obéir à nos parents et à les honorer (Eph
6,1- 2).
-
aimer notre prochain comme nous- même (Matt
22,39).
-
aimer Dieu "de tout notre cur, de
toute notre âme et de toute notre pensée,
ce qui est le premier commandement (Matt 22,37).
On
voit donc que Dieu doit avoir la première place.
Dans la plupart de cas, les trois choses sont
parfaitement conciliables, mais il existe quelques-unes
où l'amour pour Dieu doit manifestement prévaloir :
-
si nos amis ou nos parents nous entraînent
à désobéir radicalement à Dieu : "Il
faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes"
(Act 5,29).
-
il faut parfois arrêter de
fréquenter de mauvais camarades.
-
il se peut qu'il faille suivre ce
verset vis à vis de nos parents (s'il
ne craignent pas Dieu) mais attention
à ne pas utiliser ce verset à tort
et à travers pour fuir leur
autorité.
-
si nous nous sentons appelés à servir Dieu
loin de notre famille et de nos amis, il faut
être prêt à renoncer à leur proximité
pour un temps ou pour très longtemps (Matt
10,37).
(camp
Pyrénées août 1994)