Jésus
avait au moins des frères, puisqu’il est
question d’eux à plusieurs reprises dans
l’Évangile (Matt 12,46 ; Jean 7,5), dans les
Actes (Actes 1,14) et dans les épîtres (Gal 1,19).
Jacques, le rédacteur de l’épître de Jacques
(et non pas un des deux disciples qui
s’appelaient Jacques) était l’un
d’eux. Les disciples Jude et Jacques le mineur
étaient aussi ses cousins.
Dès le
début de son ministère, le Seigneur a pris une
certaine distance avec sa famille, sans pour autant
les oublier (voyez Jn 19,26).
(camp
Villard 2004)
Jésus
revient bientôt. Il l’a promis (Apoc
22,20).
Sa
seconde venue nous est décrite en 1 Thess 4, 16-18
(enlèvement de l’Église) et en Apoc 19, 11-16
(début de son règne).
Il
patiente encore, voulant que beaucoup d’hommes
soient sauvés avant qu’il ne soit trop tard (2 Pi 3, 9).
(camp
Villard 2003)
Lorsque le côté du Seigneur
Jésus a été percé, pourquoi en est-il sorti du
sang et de l’eau ?
Cette
affirmation se trouve en Jean 19 v 34.
Sur
le plan clinique :
On
comprend que du sang se soit écoulé suite au coup
de lance donné dans le côté du corps du Seigneur.
L’eau est sans doute le liquide péricardique
(qui entoure le cœur et qui, dans un corps en
vie, amortit les secousses dues aux battements du
cœur).
Sur
le plan symbolique :
-
Le
sang est le prix payé pour notre
rachat (1 Pi 1,19), il nous purifie (au
moment de notre conversion et
continuellement) du péché devant Dieu (1 Jn
1,7)
-
L’eau
représente la Parole de Dieu, qui nous
régénère (le message de l’Évangile
qui nous change 1 Pi 1,23) et nous
purifie dans la marche en nous amenant à
discerner nos fautes et à les confesser (Eph
5,26)
(Camp
Pyrénées 2000)
Pourquoi Jésus ne
s’est-il pas montré à tout le monde après sa
résurrection ?
C’est
vrai que Jésus ne s’est pas montré à tout le
monde après sa résurrection, mais il s’est
quand même montré à un grand nombre de
personnes :
-
tout d’abord par Marie de Magdala (Marc
16, 9)
-
puis à Pierre (Luc 24, 34)
-
puis à deux disciples sur le chemin
d’Emmaüs (Luc 24, 31)
-
puis aux onze disciples (Jean 20, 19-29)
-
enfin à 500 croyants à la fois (1 Cor 15, 6)
Sans
doute que si Jésus s’était montré aux juifs
et aux romains, ils auraient réagi avec la même
incrédulité qui animait les principaux
sacrificateurs qui ont soudoyé les gardes romains
(Luc 28,11-15). Quelques archéologues ont tenté de
chercher des preuves que Jésus n’est pas
ressuscité. Ils se sont tous couverts de ridicule.
Les disciples de Jésus étaient des gens simples qui
n’avaient rien d’illuminés. Ils ont
témoigné de la résurrection du Maître avec une
force et un courage qui ôte tout soupçon.
La
résurrection du Seigneur Jésus est une réalité
essentielle. Sans elle, notre foi est vaine (1 Cor 15,14).
(Camp
Pyrénées 1999)
Dieu et Jésus sont-ils une
même personne ?
De
nombreux passages du Nouveau Testament montrent que
Jésus est égal à Dieu : Jean 1, 1 ;
Romains 9, 5 ; 1 Jean 5 , 20…
Mais
Dieu se fait connaître sous la forme de trois
personnes différentes, que l’on voit présentes
lors du baptême de Jésus (Matthieu 3, 13-17) :
-
le Père, c’est Dieu de qui tout
procède.
-
le Fils, c’est Dieu « manifesté
en chair », visible par les hommes
quand il est venu sur la terre.
-
le Saint-Esprit, c’est Dieu qui
communique ses pensées et sa puissance.
(Pierre Conod - camp Col
de Rousset 1996)
Dieu
est un être unique qui réunit trois
personnes : le Père, le Fils, le Saint Esprit.
Les trois sont mentionnés ensemble à propos du
baptême en Matt 28, 19. Chacune de ces
trois personnes a des caractères qui lui sont
propres tout en étant d’une même nature, la
nature divine :
-
le Père est le créateur, celui qui est à
l’origine de tout.
-
le Fils (Jésus) est Dieu devenu visible, qui
a visité l’humanité.
-
le Saint-Esprit est la puissance de Dieu,
agissant dans l’univers et dans le
cœur des croyants.
Jésus
n’est donc pas la même personne que Dieu le
Père, mais il est aussi Dieu, comme le montrent
plusieurs versets :
« …Jésus-Christ :
lui est le Dieu véritable et la vie
éternelle. » (1 Jn 5,20)
« …en
lui (Jésus), toute la plénitude (de Dieu)
s’est plue à habiter, et, par lui, à
réconcilier toutes choses avec elle-même. »
(Col 1,19)
« …moi
je suis dans le Père, et le Père est en
moi… » (Jn 14,10)
Nos
prières peuvent donc s’adresser au Père ou à
Jésus. Il n’est pas nécessaire de prier le
Saint-Esprit, puisqu’il est en nous. On ne
trouve aucun exemple de prière adressée au
Saint-Esprit dans la Bible.
(Camp
Pyrénées 1999)
Question
de vocabulaire... Pour comprendre, il
faut compléter la phrase: Être au bénéfice de
l'œuvre de Jésus.
-
De quelle oeuvre s'agit-il ? En Jn 17,4,
Jésus parle par anticipation de
l'œuvre qu'il a achevée, il s'agit de
l'œuvre (ou la mission) qui consistait
pour lui à mourir sur la croix pour effacer
les péchés des hommes.
-
Être au bénéfice de cette oeuvre, c'est
profiter de ses conséquences : si je
crois en Jésus, je bénéficie du pardon des
péchés que permet sa mort sur la croix.
Mais
peut-être venons-nous d'expliquer une phrase assez
simple par d'autres phrases plus compliquées...
(camp
Pyrénées 1996)
Pourquoi Jésus nous
aime-t-il et comment nous aime-t-il ?
Pourquoi ?
L’amour
de Jésus est un amour volontaire. Il ne nous aime
pas parce que nous sommes spécialement aimables,
mais parce qu’il est Amour : l’amour
est dans son cœur et même dans son être.
Comment ?
L’amour
de Jésus est absolu. On en trouve quelques
caractères en 1 Corinthiens 13. Les versets 6 et 7
montrent deux aspects essentiels :
-
« l’amour supporte tout »,
il est INCONDITIONNEL. Jésus nous aime même
si nos actes sont détestables et qu’il
doit les reprendre.
-
« l’amour ne périt
jamais », il est ÉTERNEL . Jésus
nous aimera toujours.
(Pierre
Conod - camp Col de Rousset 1996)
Jésus existait-il avant sa
naissance sur la terre ? Était-il là au temps de
l'Ancien Testament ?
Jésus
existe depuis toujours (Jean 1,1). On peut penser que
c'est lui qui est apparu à Ézéchiel (Ez
1,26) et à quelques autres personnages de
l'A.T.
(camp
Pyrénées 1995)
Que s'est-il passé
pendant les trois jours entre la mort et la
résurrection du Seigneur Jésus ?
Son
corps mis au tombeau
Il
suffit de lire la fin de l'évangile de Matthieu pour
savoir ce qui s'est passé autour du corps du
Seigneur Jésus à la croix et au tombeau pendant
cette période. ( Matthieu 27 v 51- 66 )
Son
âme victorieuse dans la mort
Le
Seigneur Jésus, ayant "livré son âme à la
mort" (Esaïe 53 v 12), est "descendu dans
les parties inférieures de la terre" (Eph. 4 v
9), "par la mort, il a rendu impuissant celui
qui avait le pouvoir de la mort, c'est à dire le
diable" (Hébreux 2 v 14), il est "entré
dans la maison de l'homme fort et a pillé ses
biens" (selon Matthieu 12 v 29), "il a
emmené captive la captivité" (Eph. 4 v 8),
enfin "il a séjourné dans le repos des
élus" (selon Luc 23 v 43).
Le
3e jour, il est ressuscité par sa propre
puissance (Jean 10 v 18), celle du Père (Romains 6 v
4) et celle du Saint Esprit (1 Pierre 3 v 18), dans
un corps glorieux, incorruptible (1 Cor. 15 v 44)
mais gardant les traces de la crucifixion (Jean 20 v
27).
(camp
Pyrénées août 1993)
Que veut dire ce verset
« Ils étaient scandalisés en lui ? (Marc
6, 3)
« …
mais pour les désobéissants : "la pierre
que ceux qui bâtissaient ont rejetée, celle-là est
la maîtresse pierre du coin et une pierre
d’achoppement et un rocher de
chute" » (1Pierre 2, 7-8).
« Parce
que ce n’a point été sur le principe de la foi
mais sur le principe des œuvres : car ils
ont heurté contre la pierre
d’achoppement » (Romains 8, 32).
L’expression
« scandaliser quelqu’un » est
synonyme de « être une occasion de chute pour
quelqu’un ». Cette expression
signifie : bouleverser une personne, lui causant
un grave tort, par une parole ou des actes
qu’elle ne s’attendait pas que l’on
dise ou que l’on fasse. Le Seigneur nous met en
garde contre de telles attitudes qui pourraient être
des occasions de chute pour notre prochain, notamment
pour les petits.
Mais
quand il s’agit du chemin qu’il a accompli
sur la terre, cela est normal car l’homme ne
comprenait pas ce que le Seigneur était venu
accomplir ici-bas, quelle était la bonne nouvelle
qu’il apportait. De plus, le Seigneur ayant
pris une forme humaine, les hommes pensaient avoir
affaire à l’un de leurs semblables et ne
comprenaient pas d’où venait sa sagesse pour
enseigner, sa puissance pour guérir, Lui qui était
« le fils du charpentier ».
Comme
le montrent les versets cités ci-dessus, le salut
par la foi en Jésus Christ est souvent rejeté car
trop simple ; alors l’homme butte contre un
rocher de chute et passe à côté du salut ! En
effet, sans le travail de la grâce de Dieu dans un
coeur, personne ne pourrait croire.
(Camp Pyrénées 1992)
