Ayez bon courage !
Philip Nunn
Armenia, Colombie
Avril 2004
source :
www.philipnunn.com
Nous avons tous besoin d’être encouragés de
temps en temps. Notre cher Seigneur le sait. Une expression utilisée
par le Seigneur Jésus peut être traduite par plusieurs équivalents en
français1 :
« aie bon courage », « bon courage », « prends courage »,
« rassurez-vous ». Le Seigneur va l’utiliser quatre fois lorsqu’il fait
face à quatre facteurs qui pompent notre enthousiasme, dévorent notre
courage et détruisent notre joie.
La culpabilité :
en Matthieu 9 : 22, Jésus regarde le paralytique inerte et
lui dit : « Bon courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. ». Bien
sûr, le paralytique désirait marcher, mais la vraie liberté et la vraie
joie viennent de ce que l’on accepte le pardon de Dieu.
La maladie :
en Matthieu 9 : 22, nous trouvons une femme qui vivait avec le handicap
d’une maladie depuis 12 ans. Elle savait que Jésus était son seul
espoir. Son cœur a dû chavirer quand son plan secret de toucher le
vêtement de Jésus a été rendu public. Mais Jésus lui a dit : « Bon
courage, ma fille; ta foi t’a guérie ». Elle a ainsi été encouragée à
avancer davantage dans la foi.
L’incertitude :
en Matthieu 14 : 27, les disciples épuisés se trouvaient dans un bateau,
par une nuit de tempête, et Jésus n’était pas avec eux. Alors ils
pensèrent voir quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu auparavant : un
fantôme ! Ils en étaient terrifiés. Jésus s’est avancé jusqu’à eux et
leur a dit : « Ayez bon courage; c’est moi, n’ayez point de peur ». Ce
qui calme nos peurs et encourage nos cœurs, c’est la présence de Jésus.
Le rejet :
l’apôtre Paul avait fait de son mieux, mais les choses allaient mal. En
Actes 23 : 11, nous le trouvons souffrant, seul et en prison. Ses
efforts d’évangélisation étaient contrecarrés, son enseignement
contredit,
ses motivations mises en cause.
Habituellement, la nuit, nos problèmes semblent encore plus importants,
et pendant l’une de ces tristes nuits, le Seigneur s’est tenu près de
Paul et lui a dit : « Aie bon courage ! » J’ai encore du travail à te
faire faire.
Vous traversez peut-être des moments
difficiles. Ces mots du Seigneur sont aussi pour vous : « bon courage !
je sais tout ce que tu as fait, et je t’ai pardonné. Tu n’es pas seul,
je suis là, debout à côté de toi. J’ai encore des choses à te faire
faire. N’aie pas peur de mettre de nouveau ta foi à l’épreuve. Prends ma
main, et avançons ensemble. »