Études Angoulême 1er novembre 2004
Etienne Laügt
Sujet :
Jean 4. 4-30
Le Seigneur Jésus nous
donne un exemple de contact avec une personne. Quelles
instructions pouvons-nous en retirer pour porter notre
responsabilité de témoins vis-à-vis des personnes qui
nous entourent ?
Introduction
- Jean 13. 15 : "Car je vous ai donné
un exemple, afin que, comme je vous
ai fait, moi, vous aussi vous fassiez. En
vérité, en vérité, je vous dis : L'esclave n'est pas
plus grand que son seigneur, ni l'envoyé plus grand que
celui qui l'a envoyé. Si vous savez ces choses, vous
êtes bienheureux si vous les faites".
- 1 Jean 4. 9 : "Dieu a envoyé son Fils
unique dans le monde, afin que nous vivions par
lui".
- Luc 19. 10 : "Le fils de l'homme est venu chercher
et sauver ce qui était perdu."
- Jean 20. 21 : "Jésus donc leur dit encore :
Paix vous soit ! Comme le Père m'a envoyé, moi
aussi je vous envoie".
- Luc 5. 10 : "Ne crains pas ; dorénavant tu prendras
des hommes."
Nous avons dans ce
chapitre :
*****************
étape
1 : Jésus établit le contact (v. 4-8)
Cest un
contact avec une Samaritaine. Le Seigneur va vers tous
ceux qui ont des besoins, sans barrière, ni a
priori
même si les Juifs nont pas de
relation avec les Samaritains (v. 9 ; 2 Rois 17.
24). Il ne se laisse pas non plus arrêter par ses a
priori à elle : v. 9 : " Comment,
toi qui es Juif
".
Il établit ce
contact de plusieurs façons :
-
Il
"fallait
quil traversât la Samarie" (v.
4) : il sest dérangé, il na pas
pris le chemin le plus court, parce quil
avait de lintérêt pour une personne
Est-ce que nous acceptons de nous
déranger, même si notre programme est
chargé ?
-
Il
est "lassé" (v. 6),
mais ne pense pas à lui, à sa fatigue : il
va vers elle
Il est disponible
On
pense que nos faiblesses sont une entrave au
service
On rêve à des discours bien
appliqués, comme Wesley ! Ici, le Seigneur
na même pas de seau pour puiser de
leau
et le message passe ! Pour
nous, sa puissance saccomplit dans notre
infirmité (2 Cor. 12. 9). Ne cachons pas
que nous avons, nous aussi, nos faiblesses, nos
infirmités, nos peines, nos limites
que
nous ne sommes pas des
" surhommes " !
Cest à travers notre humanité, avec nos
limites et la manière dont nous les traversons
les circonstances, que nous rendons le message de
lÉvangile crédible
-
Il sassoit
sur la fontaine, se mettant au même niveau
quelle. On peut si facilement se placer
physiquement et surtout moralement au-dessus des
autres !
-
Il vient
à
la 6e heure
(midi), au moment où peu de monde vient pour
puiser de leau (à cette heure là, la
Samaritaine pensait sans doute passer inaperçue
...)
-
Il lui demande
à boire (v. 8), se rend redevable vis-à-vis
delle, se mettant même au-dessous du
niveau de cette femme. Il est bon daccepter
de recevoir quelque chose des personnes à qui
nous désirons parler
ne leur donnant pas
le sentiment quelles nont rien à
donner, et tout à recevoir de nous
Cette
demande nest pas égoïste, il nest
dailleurs pas dit que Jésus a bu cette
eau
Mais il veut entrer en contact avec la
Samaritaine et le moyen pour le faire nest
pas à proprement parler leau, mais la demande
de leau. En faisant ainsi, il la valorise.
Il ne la met pas dans la position de
quelquun qui na rien, ne sait rien,
ne vaut rien
-
Il
narrive pas en apportant un message
imposé : cest un dialogue.
Nous croyons être
"dépositaires" dun
message, à dire à tout prix. Image : nous
sommes souvent comme un camion-benne, qui vient
pour décharger son contenu ! Ici, les
dialogues sont courts
Le Seigneur donne
à cette femme loccasion de sexprimer,
de répondre : et nous ?
Cet exemple du
Seigneur peut aussi nous être utile pour nos
relations entre chrétiens : ne nous envoyons
pas dentrée des versets à la figure, mais sachons
nous approcher avec Sa manière délicate…
Il lui révèle ce
quelle est, mais aussi qui il est, Lui
Cette connaissance va croître : "Toi
qui es Juif" (v. 9) Þ "Seigneur"
(v. 11) Þ"plus grand que
Jacob" (v. 12) Þ "un
prophète" (v. 19) qui lui apporte quelque chose de la part de Dieu
Þ "le Messie
qui est appelé le Christ" (v. 25).
Cest aussi notre rôle, dans
lévangélisation : conduire une âme à Jésus,
lamener à une connaissance plus grande de sa
Personne. Cest ce quavait fait Philippe
envers Nathanaël (Jean 1. 47).
Le Seigneur va à
la rencontre de cette femme dans ses habitudes :
elle venait chercher de leau. Il lui parle de sa
préoccupation, de ce quelle venait faire. Nous
pensons trop souvent au but du message (le
péché
), nous prenons des raccourcis et nous
oublions de nous mettre " au niveau "
de celui qui est là
Le but nest pas alors
atteint.
Autre exemple : Philippe part précisément de ce que l’Eunuque est en
train de lire en Actes 8. 30 : "comprends-tu ce que tu lis ?"
En Actes 17. 22-23, Paul part de ce que les Athéniens
connaissent
Partons du point de départ de notre auditeur… 1
Cor. 9. 19-23 illustre cela : "Je me suis asservi à tous, afin de gagner
le plus de gens ; et pour les Juifs, je suis devenu comme
Juif, afin de gagner les Juifs ; pour ceux qui étaient
sous la loi
afin de gagner ceux qui étaient sous
la loi
je suis devenu toutes choses pour tous,
afin que de toute manière j'en sauve
quelques-uns." Cela ne veut pas dire que
le Seigneur sest fait Samaritain
mais il a
cherché à comprendre cette personne, dans ses
habitudes
Il sest adapté à son
comportement
Il a parlé deau à une femme
qui venait en chercher. Il a gagné sa confiance, ce qui
lui permet dapporter ensuite un message
Jean 8.
28-30 : "Je fais toujours les choses
qui lui plaisent. Comme il disait ces choses, plusieurs
crurent en lui". Le Seigneur était dépendant
(par exemple, il a choisi ici dêtre fatigué).
Cette dépendance engendre chez lui la pertinence
dans le contact
La pertinence fait tomber les
barrières, les "a priori"
Situation
comparable : la première rencontre de Jacob et Rachel
près d'un puits en Genèse 29. Jacob est peut-être
aussi fatigué par son long voyage, mais il se montre
très empressé, il se précipite pour abreuver tout le
bétail : il veut attirer l'attention, impressionner,
rendre redevable. Mais il lui faudra 14 ans pour
atteindre son but. Ici, le Seigneur ne se précipite
pas, il ne cherche pas à impressionner
et
pourtant cette femme va se tourner aussitôt vers Lui.
Col. 4. 5 : "Marchez dans la sagesse envers ceux de
dehors, saisissant l'occasion".
Il faut attendre le moment favorable, mais aussi le moyen
favorable, le "point de contact"
favorable
Ici, le Seigneur transforme un moment qui
nest pas favorable en occasion favorable !
Comme en Genèse 24, le matin nous pouvons demander :
"Fais-moi faire aujourdhui une heureuse
rencontre"
"pour parler
de toi". Mais attention, car Dieu nous prendra au mot ! Soyons
disponibles. 1 Pi. 3. 15 : "Soyez toujours prêts à répondre, mais
avec douceur et crainte, à quiconque vous demande raison
de l'espérance qui est en vous". Il y a
des occasions qui ne se renouvelleront
plus jamais : pesons sérieusement le fait de
remettre un entretien à une autre fois !
Avons-nous un
véritable amour des âmes ? Cest un
préalable indispensable à lévangélisation. 2 Cor. 5. 14 nous dit
que "l'amour du Christ
nous étreint". Cet amour, conduit l’apôtre Paul à dire au
v. 20 : "Nous sommes donc ambassadeurs pour Christ, - Dieu, pour
ainsi dire, exhortant par notre moyen ; nous supplions pour Christ :
Soyez réconciliés avec Dieu !". En 1 Thess. 2. 7-8, Paul témoigne de
son tendre amour en écrivant : "Comme
une nourrice chérit ses propres
enfants, ainsi, vous étant tendrement
affectionnés, nous aurions été tout
disposés à vous communiquer non
seulement l'évangile de Dieu, mais
aussi nos propres vies, parce que vous nous étiez devenus
fort chers." Ceci est contraire à une
technique dévangélisation, avec 7 étapes, à
appliquer dune manière froide.
étape
2 : Jésus éveille lintérêt (v. 10)
Maintenant, Jésus
transforme cette simple rencontre, parlant de
choses banales (boire de leau, les relations entre
Juifs et Samaritains
) en une conversation qui met
la femme en relation avec Dieu. Apprenons à
" recentrer " le message sur
lessentiel
Avec cette phrase "Si
tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à
boire..."
Jésus éveille son intérêt, sa curiosité
Il y a quelque chose dont elle a vraiment besoin et
quelle ne connaît pas. Son insatisfaction peut
être comblée. Il a du tact, ne simpose pas,
ne met pas le doigt sur son ignorance, ne dit pas :
"Tu devrais connaître le don de
Dieu
".
Lorsque nous
côtoyons un homme, une femme, est-ce que nous pensons à
son âme, à son sort éternel ? Est-ce que nous lui
donnons envie de connaître Dieu et ses
ressources ?
Jésus utilise un langage
simple, quelle peut comprendre (en relation
avec boire de leau). Ne disons pas, comme ce
chrétien, à qui quelquun demandait comment être
sauvé : "Il faut que tu te mettes à
labri du sang de lAgneau et tu connaîtras la
Rédemption" ! Nous n’avons pas besoin d’être éloquents pour parler. 1
Cor. 2. 1-5 : "Et moi-même, quand je suis
allé auprès de vous, frères, je ne suis pas allé avec
excellence de parole ou de sagesse, en vous
annonçant le témoignage de Dieu
Et moi-même j'ai
été parmi vous dans la faiblesse, et dans la
crainte, et dans un grand tremblement ; et ma
parole et ma prédication n'ont pas été en
paroles persuasives de sagesse, mais en
démonstration de l'Esprit et de puissance, afin que
votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais
sur la puissance de Dieu".
Le Seigneur nous
demande dêtre des témoins (tel
laveugle-né, en Jean 9. 25), pas des avocats ou
des discoureurs. Il faudra parfois simplement dire :
"Crois au Seigneur Jésus, et tu seras
sauvé" (Act. 16. 31) ou demander :
"Jésus, cest qui pour toi / vous, dans
le secret de ton/votre cur ?"
Remarquons que le
Seigneur ne parle pas de la composition de leau, de
choses physiques compliquées, mais de "Celui"
qui lui dit
Il vient sur lessentiel du
message, Lui-même
Il lui explique ce qui est
le don de Dieu : cest leau vive
A aucun moment, Il
ne va accuser cette femme, la dévaloriser
mais Il
va éclairer sa conscience.
Elle était venue
avec un besoin matériel (leau) : Jésus va
lui montrer son besoin spirituel. Notre monde occidental
est saturé dinformations et de loisirs (films), il
est envahi par les soucis, le stress. Il ny a plus
de temps pour réfléchir. Il ny a pas beaucoup de
soif dentendre la Parole de Dieu, comme dans
certains pays africains ! Alors, supplions le
Seigneur pour quil y ait des besoins dans les
curs
et sachons alors éveiller
lintérêt !
étape
3 : Jésus crée un désir (v. 14)
Notons tout
dabord que lattitude de Jésus appelle le
respect : la Samaritaine lappelle
"Seigneur" (v. 11), ce qui implique
une autorité, une dignité. Lui-même l'appelle
"Femme" ou "Madame" (v. 21). Il
ny a pas dambiguïté dans leur contact,
même si les disciples sen étonnent (v. 27). Ne
soyons pas équivoques dans nos relations entre hommes et
femmes (entre les deux et vis-à-vis des autres), même
sous prétexte de rencontres spirituelles !
Au v. 13, il répond
avec patience, sans la rebuter, ni lui faire de
reproche. Ill ne lui dit pas : "Tu
nas rien compris" ou "Je te
lai déjà dit" ! Au contraire, il
en profite pour reprendre et approfondir la conversation.
Au v. 14, il présente
alors leau de la vie éternelle, celle qui étanche
définitivement la soif : "Celui qui
boira de l'eau que je lui donnerai, moi, n'aura plus soif
à jamais" (cf. Jean 6. 35 ; Apoc.
22. 17, qui est comme le "dernier appel avant
lembarquement").
Cette eau est alors dans l’âme "une fontaine d'eau
jaillissant en vie éternelle" (cf. Jean
7. 37-39). Laccomplissement de cette parole
est presque immédiat : elle va spontanément
parler de Christ autour delle (v. 28-29). Elle
a reçu le capital nécessaire pour aller parler à
dautres ! Elle ne se cache plus, sa conscience
est libérée. Cest par lattitude du jeune
converti quon voit la réalité de sa
conversion
Au v. 15, elle
souvre : "Donne-moi de cette
eau". Cest à ce moment que le
Seigneur avance vraiment dans la conversation. Sachons
attendre.
étape
4 : Jésus touche la conscience avec délicatesse
(v. 16)
Apprenons le
tact, la délicatesse ! Un coiffeur, jeune
converti, décide de parler du Seigneur à son 1er
client. Le lendemain matin, il agite son rasoir et dit : "êtes-vous prêt à rencontrer
Dieu ?!"
Ici, le Seigneur, qui sait tout mais n’accuse pas, lui dit : "Va, appelle ton mari, et viens
ici".
Elle répond par
une demi-vérité : "Je n'ai
pas de mari." Le Seigneur ne peut pas la
laisser là
Il y a des secrets qui pèsent
Donner loccasion de les exprimer permet à
lâme davancer dans les choses de Dieu
Maintenant, le Seigneur va décharger la Samaritaine
de ses secrets, qui, comme un blindage,
lempêchent de recevoir ce quil a à lui
dire
étape
5 : Jésus touche directement la conscience (v. 17)
Nous avons tous
menti, nous avons donc besoin dun Sauveur !
Mais au lieu de lui dire : "Tu as
menti", Jésus dit à la femme : "Tu as bien dit" (ou
" tu as dis quelque chose de bien ")
et "Tu as dit vrai"
ce qui
revient à dire "tu es honnête" 1 Thess. 5. 21 : "Éprouvez
toutes choses, retenez ce qui est bon".
Lors dune
confession, nous attendons souvent des mots comme
"péché", des larmes, une
personnalité qui "saplatit"
complètement. Ici, le Seigneur n'insiste pas, car elle
reconnaît, avec ses mots, son état devant Dieu. Quand
on accuse, on dit, au contraire : "Tu as
mal fait".
Alors, le Seigneur peut mettre le doigt sur le mensonge : "Tu
as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas
ton mari". Il lui fait prendre conscience du mal, l’oblige à
faire face à la réalité, sans accuser une seule fois ! Cela nous
rappelle ce qu’il dira à la femme adultère (Jean 8. 11) "Moi non plus, je ne te condamne pas ; va,
dorénavant ne pèche plus".
Lhistoire du prophète Nathan devant David nous
montre la même chose : par une parabole, il amène
David à confesser son propre péché, mais il ne
laccuse pas directement (2 Sam. 12. 1-6, 13).
Ainsi, le Seigneur
est plein de grâce, mais il ne tolère pas, ni
naccepte, ni ne banalise le mal. Si jaccuse,
ça ne marchera pas ! Mais ici le but est atteint,
car la femme reconnaît aussitôt que Jésus est un
prophète (v. 19).
Elle est placée
dans la lumière de Dieu. Mais ce nest pas un phare
dinterrogatoire ! Éph.
5. 9 : "Le fruit de la lumière
[consiste] en toute bonté, et
justice, et vérité".
étape
6 : Jésus présente la vérité et suscite une
réponse (v. 21-24)
Il lui parle, à elle, une femme simple, d’une chose élevée : l’adoration
due au Père… Il n’élude pas le sujet, le jugeant trop compliqué pour
elle, mais comme elle parle d’adoration (v. 20), il lui répond avec
précision au v. 23 : "Lheure
vient, et elle est maintenant, que les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et en vérité ; car aussi
le Père en cherche de tels qui l'adorent".
Il parle du Père, celui qui est en relation avec ses
enfants, et celui qui cherche des adorateurs comme elle,
elle qui était sans doute mal vue dans son village. Les
adorateurs sont des pêcheurs pardonnés
et qui le
savent. Ladoration est possible immédiatement
après la réception de la vie.
Le Seigneur
répond, ici encore, brièvement à la Samaritaine. Quant
à nous, ne nous laissons pas
"embarquer" vers des discussions
sans fin sur la religion
Sachons
"diriger" la conversation, sans la
subir. Nous avons une Personne à apporter, il en va de
la vie éternelle de notre auditeur/auditrice, de sa
restauration, de son épanouissement spirituel !
v. 24 :
"Dieu est esprit, et il faut que ceux qui
l'adorent, l'adorent en esprit et en
vérité". "En
vérité", cela signifie dabord, que
cest avec un esprit honnête : avec des paroles qui
correspondent à nos sentiments, en reconnaissant et
confessant nos péchés.
étape
7 : Jésus se révèle comme le Sauveur (v. 26)
La femme a
maintenant une pleine connaissance de Christ. v. 25 : "La
femme lui dit : Je sais que le Messie qui est appelé le
Christ, vient ; quand celui-là sera venu, il nous fera
connaître toutes choses". Elle parle du
Messie, alors que les Samaritains ne sont pas concernés
par lui, comme les Juifs (lire 2 Rois 17. 24-28).
Cest donc sur la base de la grâce de Dieu
quelle peut avoir une part avec Jésus
Les autres Samaritains comprendront quIl est le "Sauveur
du monde" (v. 42), pas seulement des
Juifs.
Alors, v. 26, "Jésus
lui dit : Je le suis, moi qui te parle".
Il se révèle à elle comme Celui quelle attendait
dans le secret de son cur.
Cette femme a la
conscience libérée, elle ne se cache plus et va vers
les autres (v. 28). Y a-t-il un poids sur ma conscience,
dont je ne me suis pas encore libéré, et qui
mempêche daller témoigner à dautres
du Trésor que je possède ?
Conclusion
Le contenu du message à apporter ne doit pas
être stéréotypé, mais on peut noter plusieurs grands
points :
-
Ce nest
pas un message impersonnel : on témoigne de
ce que le Seigneur a fait pour nous. Marc 5. 19 : "Il
lui dit : Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce
que le Seigneur t'a fait, et [comment] il a usé de miséricorde
envers toi". Japporte
une Personne, qui sest révélée
personnellement à moi.
-
Nous
témoignons de ce que le Seigneur a fait.
1 Cor. 2. 2 ; Luc 24. 46-48 :
"Et il leur dit : Il est ainsi écrit
; et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et
qu'il ressuscitât d'entre les morts le
troisième jour, et que la repentance et la
rémission des péchés fussent prêchées en son
nom à toutes les nations, en commençant par
Jérusalem. Et vous, vous êtes témoins de ces
choses".
-
Parlons aussi
de la repentance et du pardon des
péchés (Act. 5. 31).
-
La finalité
du message est damener lâme
devant le Seigneur. Laissons-nous conduire
par lEsprit de Dieu pour présenter, non
pas une liste de points, mais une Personne. Pour
la femme samaritaine, le but de son témoignage a
été atteint : "Ils disaient
à la femme : Ce n'est plus à cause de ton dire
que nous croyons ; car nous-mêmes nous [l']
avons entendu, et nous connaissons que
celui-ci est véritablement le Sauveur du monde" (v. 42).
Notre
responsabilité est de semer. On ne récolte
jamais le jour où lon sème ! Image :
chaque fois que quelquun parle du Seigneur,
cest comme une carte de visite sur une
balance
A la dernière carte, le plateau bascule.
Cest une chose qui peut prendre des années.
Cest le Seigneur qui donne laccroissement,
et parfois il se sert même de nos maladresses
Alors, allons vers les autres et semons !
v. 10 : "Si tu connaissais"
Þ
v. 42 : "Nous
connaissons". Avec tout son tact, le
Seigneur na pas amené une seule personne à Sa
connaissance, mais plusieurs. Que cela nous encourage à
limiter un peu mieux, lui, le parfait Évangéliste !