La prière : Où, Pourquoi,
Comment, Pour qui, à qui ?
Prier,
c’est s’adresser à Dieu, ou plus
précisément lui demander quelque chose.
Où
prier ?
Il
n’y a pas de lieu réservé pour prier. On peut
prier n’importe où, mais de préférence en
privé (Matthieu 6, 5-6).
Pourquoi
prier ?
La
prière est la « respiration de l’âme » :
il n’y a pas de vie avec Dieu sans prière. La
prière est utile pour :
-
que Dieu nous donne ce dont nous avons besoin
(Matthieu 7, 7).
-
nous décharger de nos soucis (Philippiens 4,
6-7).
-
rester en contact avec Dieu, ce qui nous
protège du mal (Matthieu 26, 41).
Comment
prier ?
dans
un bon état d’esprit : avec foi (Jacques 1,
5-8), humilité (Luc 18, 10-14), soumission (1
Timothée 2, 8), droiture (Proverbes 15, 8).
dans
un langage simple (Jean 11, 3), en exposant
précisément nos besoins (Matthieu 6, 7-15), dans
notre cœur (prière individuelle) ou à voix
haute (prière collective).
Pour
qui prier ?
-
pour soi.
-
pour les autres (intercession) : pour
notre famille, nos amis…, pour tous les
hommes, y compris ceux qui nous gouvernent (1
Timothée 2, 1-2).
A
qui prier ?
A
Dieu le Père en principe (Jean 16, 23-27). On peut
s’adresser aussi à Jésus. On ne voit pas dans
la Bible d’exemple de prière adressée au Saint-Esprit.
(Pierre
Conod - camp Col de Rousset 1996)
A qui doit-on prier ? A
Dieu ou au Seigneur Jésus ?
Prier,
au sens le plus large du terme signifie parler à
Dieu. Ce n’est pas seulement l’expression
des sentiments ou des besoins mais c’est s’adresser
à une personne qui écoute. Doit-on s’adresser
au Père ou au Fils ?
Ce
que Jésus a enseigné
Lorsque
Jésus était sur la terre, on pouvait
s’adresser directement à lui. C’est ainsi
que, par exemple on voit l’aveugle de Samarie
lui adresser une prière avec les neuf autres « Jésus,
maître, aie pitié de nous », puis le
remercier : « et il se jeta sur sa face
aux pieds de Jésus, lui rendant grâces ».
Mais
Jésus a aussi enseigné à ses disciples de prier le
Père : c’est ce que l’on appelle
couramment le « Notre Père » (Matthieu 6,
9-13). Vers la fin de son ministère, il disait aux
disciples, découragés parce qu’il allait les
quitter : « En ce jour-là (après
sa résurrection), vous ne ferez pas de
demandes… toutes les choses que vous demanderez
au Père en mon nom, il vous les donnera… Le
Père lui-même vous aime… » (Jean 16, 23-26)
Jésus voulait que ses disciples puissent
s’adresser directement à son Père qui les
aimait du même amour que lui.
Ce
que faisaient les premiers chrétiens
Dans
le livre des Actes, on voit les apôtres
s’adresser tantôt au Père (Actes 4, 24-30)
tantôt au Fils (Actes 7, 59).
Dans
les épîtres, on trouve des prières (2 Corinthiens
12, 8 et Jacques 1, 5) et des actions de grâces (Jude
25 et Apocalypse 1, 5) adressées aux deux également.
Par contre, jamais dans la Bible, on ne trouve de
prière adressée au Saint-Esprit. On peut donc
s’adresser librement, soit au Père, soit au
Fils.
Ce
qui est important, c’est :
-
de faire comme cela nous vient spontanément,
et de beaucoup prier : « Priez
sans cesse ! En toutes choses rendez
grâces… » (1Thessalonissiens 5,
17-18).
-
de savoir à qui on s’adresse : “je
prierai avec l’esprit mais je prierai
aussi avec l’intelligence" (1 Corinthiens
14, 15) En effet, on ne peut dire
exactement les mêmes choses au Père et
au Fils : par exemple, on ne peut pas
remercier le Père d’être mort sur la
croix, d’avoir souffert sur la
terre…
-
si tu écoutes bien autour de toi (au culte,
en famille, en d’autres circonstances),
tu constateras qu’on s’adresse
plutôt (mais ce n’est pas une règle) :
-
au Père, le plus souvent pour les
besoins quotidiens, pour demander la
sagesse, la protection…
-
au Fils pour le service (c’est
lui le maître), dans une grande
détresse (il a été un homme, comme
nous), dans l’église (c’est
l’Époux), surtout quand on se
souvient de son œuvre à la
croix (c’est le Sauveur).
Prie
beaucoup : la prière c’est la respiration de
l’âme.
Recommandation
de la rédaction : l’excellent livre de André
ADOUL, Sa Présence.
(camp
Pyrénées 1992)
Le
fait de s’agenouiller pour prier est en effet
plusieurs fois mentionné dans la Bible (Ps 95,6 ;
Dan 6,10…). Cela correspond à une attitude
d’humilité devant celui qui est notre Créateur.
Mais il y a d’autres cas où la prière est
faite debout (Neh 9,5)… ou assis (2 Sam 7,18).
Il n’y a donc pas d’obligation et cela
dépend des circonstances.
(Frédéric
Terrade - Camp Pyrénées 2004)
Bien
sûr, le chrétien est encouragé à prier sans cesse
(1 Thess 5,17). Pour autant, il ne faut pas le
prendre comme une loi, mais plutôt comme une
liberté qui nous est donnée. Ce qui est important,
c’est de ne pas passer de journée sans penser
à Dieu, et sans penser à agir d’une façon qui
l’honore.
(Frédéric
Terrade - Camp Pyrénées 2004)
Comment avoir des
réponses quand on prie ?
Dans
un certain sens, on peut dire que Dieu répond
toujours : soit « Oui », soit « Non »,
sois « Attends ». Mais comment être sûr
d’obtenir ce que nous demandons ? Il faut
faire attention à ce que nous demandons : par
exemple, Dieu répondra plus facilement à
quelqu’un qui demande du courage pour résister
au mal qu’à quelqu’un qui demande une
voiture de sport pour frimer (Lire Jac 4,3).
Rappelons-nous
des quatre conditions pour que nos prières soient
exaucées :
-
prier avec foi (Jac 1,6)
-
avoir bonne conscience (1 Jn 3,21-22)
-
prier au nom de Jésus (Jn 16,23)
-
faire des demandes selon sa volonté (1 Jean
5,14-15).
(Camp
Pyrénées 2000)
Est-ce obligatoire de
chanter avant les repas ?
Le
Seigneur Jésus a remercié Dieu avant le repas des
cinq pains et deux poissons (Matt 14,19).
Paul a
rendu grâce avant de partager le pain sur le bateau
(Act 27,35).
L'action
de grâces ou le chant d'action de grâces avant le
repas nous permet de remercier Dieu pour ce qu'il
nous donne. Elle sanctifie le repas car elle en fait
un moment de communion avec Dieu. (1 Tim 4, 4-5).
(Camp
Pyrénées 1998)
Est-on toujours obligé de dire
"Amen" à la fin d'une prière ? Parfois j'interromps
ma prière pour penser à autre chose, et je vois mal
pourquoi y revenir pour terminer par un "Amen".
Le
mot AMEN signifie "ainsi soit-il !" ou
"c'est ainsi !". Il marque une approbation
ou une insistance pour ce qui vient d'être dit.
Dans
la prière collective, il est nécessaire pour que
chacun s'approprie ce qui vient d'être dit et que la
prière soit celle du groupe. Celui qui prie au nom
de tous doit veiller à s'exprimer de façon
intelligible (l Cor 14,16) et à exprimer ce que
ressent le groupe pour que tous puissent dire amen.
Les
autres doivent être attentifs et dire amen s'ils
sont d'accord avec la prière (l'amen doit être
aussi intelligible). Il est normal de s'en abstenir
si on n'est pas du tout d'accord ou si on n'a rien
compris, mais parfois il faut faire preuve de support
(ne pas s'arrêter à des phrases mal construites : l'art
est difficile...).
Dans
la prière personnelle, l'amen n'est pas du tout
nécessaire. Il exprime seulement une insistance
lorsqu'on supplie. Dieu n'attache pas beaucoup d'importance
aux formes en général, ce qui l'intéresse c'est ce
qui vient du cœur. On peut même parler à Dieu
dans son cœur à tout moment par bribes, comme
à un ami (Exode 33,11).
(camp
Pyrénées juillet 1994)
Qu’est ce que
l’imposition des mains ?
L’imposition
des mains est un acte symbolique qui consiste à
poser les mains sur quelqu’un dans un but
particulier. Dans le Nouveau Testament, elle est
citée pour :
-
la bénédiction : le Seigneur
a béni des petits enfants qui venaient à
lui en leur imposant les mains (Marc 10, 16).
-
la transmission du Saint-Esprit (Actes 8,
17 et 19, 6) : il est important de
souligner que dans les deux cas, ce sont les
apôtres qui procèdent ainsi.
-
la consécration d’un serviteur :
Timothée avait reçu un don de grâce par
l’imposition des mains de l’apôtre
Paul (2 Timothée 1, 6), reconnu par celle
des anciens (1 Timothée 4, 14).
-
la guérison des malades : Jésus
guérit une femme infirme en posant les mains
sur elle (Luc 13, 13) et l’apôtre Paul
guérit le père de Publius ainsi également
(Actes 28, 8).
Comme
on le voit dans ces exemples, l’imposition des
mains est un geste qui accompagne, soit la
transmission d’une puissance divine, soit
l’expression de la communion ou de
l’approbation. Mais on pourrait citer des
exemples dans tous les cas évoqués où cela
s’est fait sans imposition des mains. Celle-ci a
donc sa place dans l’Église aujourd’hui,
sans pour autant avoir une importance primordiale.
(Camp
Pyrénées 1992)
Quel est l’intérêt des
miracles ?
« Miracle » :
un des mots grecs employés correspond à « signe »,
c’est à dire « marque » ou « preuve »
de la puissance de quelqu’un ou de Dieu.
C’est ce terme qui est toujours employé dans
l’évangile de Jean pour parler des miracles de
Jésus.
Les
miracles témoignaient de l’authenticité du
message divin :
-
« Dieu rendant témoignage avec eux par
des signes et des prodiges, et par divers
miracles et distribution de l’Esprit
Saint, selon sa propre volonté » (Hébreux
2, 4).
-
« Jésus… approuvé de Dieu
auprès de vous par les miracles et les
prodiges et les signes que Dieu a faits par
lui au milieu de vous » (Actes 2, 22).
C’est
donc ce caractère que revêtaient les miracles dans
les évangiles et dans les temps apostoliques.
Ce
caractère semblait avoir disparu en raison de la
christianisation de nos pays. Pourtant actuellement
nous constatons une augmentation de miracles
extraordinaires dans nos pays, peut-être en raison
de leur évidente déchristianisation. Ces miracles
servent de témoignage à la puissance alors
évidente de Dieu.
« Et
de grandes foules vinrent à lui, ayant avec elles
des boiteux, des aveugles, des muets, des estropiés
et beaucoup d’autres ; et elles les
jetèrent à ses pieds et il les guérit ; de
sorte que les foules s’étonnèrent en voyant
les muets parler, les estropiés guérir, les boiteux
marcher, et les aveugles voir ; et elles
glorifièrent le Dieu d’Israël » (Matthieu
15, 30-31).
Un des
mots hébreux employé parfois signifie «ce qui
donne de la crainte» : « Et ils furent
tous saisis de crainte et glorifiaient Dieu, disant :
Un grand prophète a été suscité parmi nous, et
Dieu a visité son peuple » (Luc 7, 16).
Un
autre terme employé vient du mot « puissance » et
désigne un acte causé par la puissance divine.
C’est la puissance de Dieu qui est à notre
disposition dans notre vie. Et rien dans notre vie
n’est trop insignifiant ou trop important pour
Dieu. Toute la puissance de son amour est à notre
disposition.
-
« Si Dieu est pour nous, qui sera
contre nous ? Celui même
qui n’a pas épargné son propre
Fils, mais qui l’a livré
pour nous tous, comment ne
nous fera-t-il pas don aussi,
librement, de toutes choses avec Lui »
(Romains 8, 31-32).
-
« Moi je vous dit : demandez et
l’on vous donnera ; cherchez et
vous trouverez ; frappez et l’on
vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit,
celui qui cherche trouve, et à celui qui
frappe on ouvrira » (Luc 11, 9-10).
Quand
j’ai vu tes mains guérir les malades ;
Quand
j’ai vu tes mains qui rompaient du pain,
Pour
nourrir tout autour de toi des milliers d’hommes :
Seigneur
en retour
Reçois
mon amour !
Melody n°
21
(Camp
Pyrénées 1992)
Est-ce que
fumer est un péché ?
Fumer nuit à la santé
Le
tabac expose à de nombreuses maladies graves,
surtout si on fume beaucoup. Il ne faut donc pas
commencer. Notre corps doit être considéré avec
dignité et respecté (Dieu l’a créé, et le
Saint-Esprit y habite). Lui nuire délibérément est
donc un péché.
Fumer est un palliatif
Il
est vrai que fumer peut être une petite aide
ponctuelle face à l’anxiété,
l’ennui… mais il ne faut jamais
s’installer dans une vie faite de palliatifs
médiocres, surtout s’ils nuisent à la santé.
Mieux vaut rechercher avec le Seigneur des solutions
réelles à tous nos problèmes et une vie saine.
(Pierre Conod - camp Col
de Rousset 1996)
Boire
du vin n’est pas un péché. Sinon, le Seigneur
Jésus n’aurait pas transformé l’eau en
vin à Cana ! Dans la Bible, le vin fait partie
de la fête (Ps 104,15). Il est même conseillé pour
la digestion (1 Tim 5,23). Toutefois, tout est
question de dosage : l’ivresse et
l’excès d’alcool sont deux péchés
indiscutables :
-
l’ivresse nous amène à perdre le
contrôle de nos actes (Eph 5,18 ; Gen 9,22 ;
Prov 23,29-35), à avoir des paroles
déplacées (Prov 20,1).
-
l’excès d’alcool est dangereux
pour la santé, il peut rendre esclave (1 Cor
6,12).
Il
convient donc d’être sobre avec l’alcool,
comme avec tout le reste (2 Tim 4,5)
(Frédéric
Terrade - Camp Pyrénées 2004)
Il est vrai que les dangers
du cannabis ne sont pas très différents de ceux de
l’alcool, que nous acceptons volontiers :
-
il désinhibe : à
faible dose, cela peut être thérapeutique
et à forte dose perversif.
-
il
peut rendre esclave, nuire au cerveau, selon
la dose et la personne.
Mais
en France, la législation interdit sa consommation.
C’est une précaution sage qui prend en compte
les usages de notre pays. Il faut donc nous contenter
de nous soumettre aux autorités (Rom 13,1).
(Frédéric
Terrade - Camp Pyrénées 2004)
Est- ce que les groupes de
hard rock sont tous dangereux ? Et ceux de rock ?
Cette
question mériterait une étude approfondie et de
connaisseur. Il existe de bons ouvrages chrétiens
traitant de la question comme "La musique rock"
de R Liebi.
Disons
brièvement que le dangers de certains groupes de
rock ou de hard rock ne vient pas tellement de leur
style de musique, mais plutôt du fait que certains
ont des pratiques occultes :
-
certains se sont voués au diable : ACDC et
ABBA, par exemple.
-
les paroles de leurs chants sont parfois des
blasphèmes.
-
ou bien des messages subliminaux du même
type sont cachés derrière des paroles
anodines.
De
plus, les membres de certains groupes ont une vie
totalement perverse.
Tout
ceci doit pousser à la prudence et à chaque fois,
à une vérification minutieuse.
(camp
Pyrénées août 1994)
Pourquoi un film serait-il
nocif pour notre esprit lorsqu'il contient des
scènes de violence ?
La
raison est simple : on est forcément plus ou moins
influencé par ce que l'on voit et que l'on entend.
Bien
sûr, une seule scène de violence ne va pas nous
rendre immédiatement violent, mais c'est l'accumulation
de mauvais exemples qui est nocive :
-
on s'habitue à voir le mal, et à ne plus le
juger.
-
on peut y trouver un certain plaisir, et
avoir une certaine admiration pour ceux qui
le commettent, ce qui est condamnable (Rom 1,32).
-
on peut finir par imiter la violence, parfois
parce qu'on perd le sens de la réalité : on
se croit dans un film, et on ne se rend pas
bien compte de la gravité de ses actes.
Alors,
veillons à ce dont nous nourrissons notre esprit (Phil
4,8- 9 ; Eph 5,3 et 12), effectuons une sélection
impitoyable des films que nous regardons et sachons
garder une grande sensibilité au bien et au mal.
(camp
Pyrénées août 1994)
Puisque nous ne sommes plus sous la
loi, donc sous les obligations, pourquoi ne devons-nous
pas manger du boudin car il n'est pas interdit dans
le nouveau testament ?
C'est
vrai qu'il n'est pas interdit de manger du boudin
mais regarde ce qui est écrit :
"Seulement
vous ne mangerez pas la chair avec sa vie, c'est à
dire son sang" Genèse 9v4
"Car
il a semblé bon au Saint Esprit (donc à Dieu)
(...)
de ne mettre aucun autre fardeau que ces choses-ci
qui sont nécessaires : qu'on s'abstienne des choses
sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est
étouffé, et de la fornication." Actes 15v28-29
"Soit
donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi
que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu"
1 Corinthiens 10v31
Le
premier verset n'est pas tiré de la loi et puisque
Dieu a fait cette demande déjà à Noé, c'est qu'il
désire vraiment que cela soit observé. D'ailleurs,
le second verset nous le montre bien : ce sont les
seules obligations que Dieu donne aux premiers
chrétiens, et dans cette courte liste il y a le sang
et ce qui est étouffé. Sachons donc lui obéir, c'est
agir pour Sa gloire.
(camp
Pyrénées juillet 1993)
Est-ce un péché d'aller à la boom
du village ?
Il
est souvent question de fêtes et de danses dans la
Bible, quelques fois en mal (Exode 32v19) mais aussi
souvent à la gloire de Dieu (1 Samuel 18v6, Psaume
150v4). Cela montre que ce que l'on appelle une boom
(fête où l'on danse) n'est ni bon ni mauvais en soi,
mais que cela dépend du contexte et de l'état d'esprit
des participants.
Schéma
De quel genre de boom s'agit-il
? A qui ou à quoi est-elle dédiée? Quel genre de
personnes vise-t-elle?
Il
faut
déjà se poser ces questions pour éliminer les
"fêtes de la bière" et autres bals
animés par des orchestres d'allure "ténébreuse",
Mais bien souvent de nos jours (et contrairement à
des petites booms privées d'anniversaire, examen,...),
les booms de village ne correspondent à rien de
spécial : on vient pour "faire la fête",
c'est tout.
Alors
se pose la deuxième question :
Pourquoi est-ce que j'y
vais ?
Ce
crible demande d'être honnête avec soi-même et
avec Dieu. A ce propos, posons-nous aussi la question
"Serai-je à l'aise en pensant à Lui à ces
moments-là, et pourrai-je lui rendre grâces pour la
soirée passée ?" Si vraiment nous arrivons au
bout de ce crible, il faut examiner un dernier point.
Que vais-je voir,
entendre ...?
Il
faut encore réfléchir à l'influence que vont nous
apporter les autres gens qui sont venus là avec des
intentions beaucoup moins pures, ce qui représente
un réel problème : on peut à force s'habituer au
mal, ou y être tout de suite entraîné ... "ne
soyez pas séduits : les mauvaises compagnies
corrompent les bonnes mœurs" (1 Corinthiens
15 v33) Il faut donc vraiment que la boom ait bonne
réputation ou alors être "armé" et même
"blindé" !
Enfin
n'oublions pas que la décision finale dépend... de
nos parents ! (Éphésiens 6v1-3)
(camp
Pyrénées juillet 1993)
Quand on prie régulièrement
pendant un temps, puis qu’on oublie, Dieu nous
en veut-il ?
Dieu
est miséricordieux (Es 43,25-26) : il est à
même de pardonner nos passages à vide quand nous
revenons à lui.
D’un
autre côté, nous sommes exhortés à prier sans
nous lasser (Luc 18,1-8) : Dieu ne répond pas
toujours tout de suite, mais il le fait avec
d’autant plus de force que la foi a été grande.
Une
mère de famille chrétienne a prié pendant toute sa
vie pour que son fils devienne chrétien. Quand elle
est morte, sa prière n’était toujours pas
exaucée. Mais quelques temps plus tard, le fils
s’est converti. La foi était récompensée.
(Philippe
- Camp Pyrénées 2003)
Lorsqu’on prie, faut-il
s’adresser au Père ? au Fils ? au
Saint-Esprit ?
Tous
les trois sont Dieu, donc en principe, on peut
s’adresser aux trois. Mais examinons la question
de plus près.
Ce
que Jésus a enseigné
-
lorsque
Jésus était sur la terre, on pouvait s'adresser
directement à lui. C'est ainsi que, par
exemple on voit l'aveugle de Samarie lui
adresser une prière avec les neuf autres
"Jésus, maître, aie pitié de nous"
, puis le remercier : "et il se jeta sur
sa face aux pieds de Jésus, lui rendant
grâces."
-
mais Jésus a aussi enseigné à ses
disciples de prier le Père : c'est ce que l'on
appelle couramment le «Notre Père » (Matthieu
6 v 9-13). Vers la fin de son ministère, il
disait aux disciples, découragés parce qu'il
allait les quitter : « En ce jour-là (après
sa résurrection), vous ne ferez pas de
demandes ... toutes les choses que vous
demanderez au Père en mon nom, il vous les
donnera ... Le Père lui-même vous aime ...
» (Jean 16 v23-26) Jésus voulait que ses
disciples puissent s'adresser directement à
son Père qui les aimait du même amour que
lui.
Ce
que faisaient les premiers chrétiens :
-
dans le livre des Actes, on voit les apôtres
s'adresser tantôt au Père (Actes 4 v24-30),
tantôt au Fils (Actes 7 v59).
-
dans les épîtres, on trouve des prières (2
Cor. 12 v8 et Jac 1 v5) et des actions de
grâces (Jude 25 et Apo. 1 v5) adressées aux
deux également. Par contre, jamais dans la
Bible, on ne trouve de prière adressée au
Saint-Esprit. On peut donc s'adresser
librement, soit au Père, soit au Fils.
Ce
qui est important, c'est ..
-
de faire comme cela nous vient spontanément,
et de beaucoup prier : «Priez sans
cesse ! En toutes choses rendez grâces ... »
(1 Thess. 5 v 17,18).
-
de savoir à qui l'on s'adresse : « Je
prierai avec l'esprit mais je prierai aussi
avec l'intelligence » (1 Cor. 14:15).
En effet, on ne peut dire exactement les
mêmes choses au Père et au Fils : par
exemple, on ne peut pas remercier le Père d'être
mort sur la croix, d'avoir souffert sur la
terre ......
-
si tu écoutes bien autour de toi (au culte,
en famille, en d'autres circonstances tu
constateras qu'on s'adresse plutôt (mais ce
n'est pas une règle) :
-
au Père, le plus souvent pour les
besoins quotidiens, pour demander la
sagesse, la protection ...
-
au Fils pour le service (c'est lui
le maître), dans une grande détresse (il
a été un homme, comme nous), dans l'église
(c'est l'Époux), surtout quand on se
souvient de son oeuvre à la croix (c'est
le Sauveur).
Prie
beaucoup : la prière c'est la respiration de l'âme.
Même sans portable, Dieu peut être appelé à tout
moment.
(PH -
Camp Pyrénées 2003)
Tout
d’abord pourquoi Dieu ne répond pas aux
prières quelques fois :
-
Parce qu’il ne répond pas à nos
caprices :
« Vous
demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous
demandez mal, afin de le dépenser pour vos
voluptés » Jacques 4.3
-
Parce que nous ne prions pas selon sa
volonté :
« et
c’est ici la confiance que nous avons en lui,
que si nous demandons quelque chose selon sa
volonté, il nous écoute ; et si nous
savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit
que nous demandions, nous savons que nous avons
les choses que nous lui avons demandées »
1Jean 5.14
-
Parce que nous ne sommes pas fidèles :
« Bien-aimés,
si notre cœur ne nous condamne pas, nous
avons de l’assurance envers Dieu ; et
quoi que nous demandions, nous le recevons de lui,
parce que nous gardons des commandements et que
nous pratiquons les choses qui sont agréables
devant lui » 1 Jean 3.21,22
-
Parce que nous ne demandons pas avec foi :
« qu’il
demande avec foi, ne doutant nullement ; car
celui qui doute est semblable au flot de la mer,
agité par le vent ça et là » Jacques1.6
Il
nous faut aussi accepter que Dieu est souverain et
que nous ne pouvons pas tout comprendre. Je crois que
le Seigneur récompensera toujours la patience.
« Fais
de l’Éternel tes délices et il te donnera les
désirs de ton cœur »
(camp
Villard 2002)
